LyonMag : À Lyon, beaucoup attendaient, peut-être naïvement, que des arbres fassent rapidement leur apparition partout en ville, suite à l’élection des écologistes. Pourtant, ces derniers y vont progressivement, avec de jeunes pousses. Logique ?
Majorie Musy : Vous avez au service des Espaces Verts de la Ville de Lyon l’un des plus grands spécialistes de l’adaptation des arbres
au changement climatique. Avec une équipe très précurseur sur le choix des espèces. Pour que la végétation s’installe
bien, c’est plus pertinent de prendre de jeunes arbres. Si on veut vraiment agir à grande échelle sur les températures en ville, il ne faut pas forcément quelques espaces très plantés, mais plutôt partout en ville. C’est la quantité à l’échelle de la ville qui va être importante. Ce qui n’est pas toujours facile dans tous les quartiers.
D’où l’efficacité très relative du parc de la Tête d’Or, qui concentre pourtant près de 9 000 arbres dans Lyon ?
C’est le parc qui est frais, avec un petit peu d’effet autour, mais pas très loin. C’est pour ça que si on veut rafraîchir les zones habitées, il faudra planter un peu partout. Ça va demander des réhabilitations de rues, comme ça a été fait rue Garibaldi, avec un travail sur la gestion de l’eau. Garder l’eau dans les sols est un enjeu aussi important que de planter des arbres.
Les écologistes expliquent aujourd’hui que planter en ville, c’est compliqué et onéreux parce qu’il faut débitumer. Et vous laissez entendre qu’un arbre planté à la place d’une zone de stationnement, ce n’est pas forcément très efficace...
Ça serait efficace. Mais, il y a besoin d’une politique réfléchie pour mettre les bons arbres aux bons endroits. Il n’y a pas que le prix des arbres, il y a tout l’aménagement qui doit être regardé de manière soigneuse, c’est ça qui prend du temps et qui coûte cher. On pourrait dire qu’on enlève toutes les places de stationnement et qu’on y met des arbres, mais ça serait mal accepté (rires).
Les bons arbres aux bons endroits. C’est-à-dire ?
Si on veut moins d’îlots de chaleur urbains, il faut répartir les arbres et en mettre le plus possible. Mais, contrairement à ce que l’on faisait avant en plantant des arbres de chaque côté de la rue, il vaut mieux tout planter du côté où il y a du soleil. Par exemple, de manière à créer des zones ombragées larges et réelles intéressantes pour les piétons. C’est aussi plus intéressant du point de vue de la biodiversité. Concernant la taille, on choisit en fonction de celle des bâtiments, de la distance dont on dispose avec les façades. Et sur le choix des espèces, il faut une diversité qui résiste au réchauffement climatique, ainsi qu’aux maladies...
Grégory Doucet classe ses vergers urbains dans la catégorie des îlots de fraîcheur. Un pommier et trois framboisiers, ça va vraiment agir sur la canicule à Lyon ?
À partir du moment où il y aura de l’ombrage et que le sol aura un peu d’eau, on aura un îlot de fraîcheur. Le problème que l’on a en France, c’est qu’il n’y a pas de vraie définition pour l’îlot de fraîcheur. Quelle taille, quels critères ? Ça demandera des travaux. À Bordeaux, les élus annoncent qu’ils gagneront un degré de fraîcheur autour des micro-forêts plantées, mais c’est de la pure spéculation.
On sait qu’on peut gagner jusqu’à trois degrés sous un arbre, mais autour on ne le sait pas. Sur la lutte contre le réchauffement climatique - planter pour avoir de la séquestration carbone - ce ne sont pas les arbres en ville qui seront les plus importants. On n’aura jamais les volumes des forêts en périphérie. On parle surtout d’adaptation climatique. Car, on n’arrivera pas à compenser l’évolution des températures en ville, mais on peut compenser le phénomène d’îlots de chaleur urbains. C’est l’impact de la ville elle-même qui vient s’ajouter au réchauffement climatique. Et concernant l’ombrage, on peut aussi aller vers des structures qui protègeront du soleil et empêcheront les surfaces bitumées de monter en température : des structures avec des grimpantes, des toiles tendues dans les rues où on ne peut pas mettre d’arbres...
Puisqu’on n’aura pas d’arbres adultes et donc d’ombre avant dix, quinze ans, pourquoi ne pas privilégier en attendant les bacs à fleurs et arbustes ? On peut en mettre partout...
Les conditions de vie en ville ne sont pas idéales. Il vaut mieux assurer l’avenir que de prendre des risques sur des choses qui ne tiendront peut-être pas. Les arbres n bacs doivent être arrosés en permanence. Mais, ça peut être des solutions d’attente sur certaines places.
La Métropole de Lyon, elle, mise sur les forêts urbaines, des puits à carbone et des "climatiseurs naturels". En périphérie des centres‐villes, parfois à plusieurs kilomètres de la première habitation. Est-ce pertinent ?
C ’est une compensation carbone. Disons que... Pourquoi pas. Ça dépend de ce qu’il y avait avant à la place de la
forêt urbaine.
À Saint-Priest, c’était un champ.
Si c’est presque la campagne, si les citadins ne vont pas s’y réfugier, ce n’est pas un îlot de fraîcheur urbain.
Au Cerema, vous travaillez également sur les nouveaux revêtements, les peintures pour lutter contre le réchauffement des villes. Pourquoi personne ne s’en empare en France ? Le coût ?
Ils sont très pertinents pour les toits des villes très chaudes. Car, si on renvoie simplement toute la chaleur vers les arbres plantés, ça n’a pas de sens. Je pense aux toits des bâtiments à la surface importante comme les supermarchés et centres commerciaux, et les bâtiments qui ont un usage fort de climatisation. Il existe des tuiles recouvertes de produits réfléchissants. Les revêtements de chaussée, c’est complexe à cause de la salissure. Les pavés très clairs peuvent être inconfortables, en plein midi la chaleur est réfléchie sur les piétons, mais le soir, les espaces sont plus frais. Je ne connais pas le surcoût, mais la question ne se pose même pas car ce n’est pas encore dans les pratiques.
Il y a des travaux très innovants ?
On va vers des pavés drainants pour récupérer l’eau dans le sol, ça aide à la végétalisation. On travaille aussi sur des pavés évaporants, qui aident à rafraîchir. Certaines villes commencent à le faire.
Propos recueillis par A.A.
On a compris. On n’aura pas plus d arbres dans nos rues malgré la promesse des escrolos….pour avoir de l’ombre l été avec les pastèques à la mairie faudra repasser.
Signaler RépondreUn conseil équipez vous en clim,..si ce n’est pas déjà fait..
Attendez ... :
Signaler RépondreOn enlève les dalles de carrelage, les tuyaux d'alimentation des fontaines, le béton et le gravier jusqu'à la dalle couvrant le dernier étage du parking (qui n'occupe pas toute la place, mais une moitié au maximum).
Puis on met au moins 1,5 à 2 m de terre végétale. Ça sera plus haut que le sol dallé actuel, mais quelle importance ?
Et on plante.
lol si on ne construisais pas des immeubles coller a d'autre immeuble peut être que nous pourrions mettre des arbres. des permis de construire donnés contre tout pensée écologique.
Signaler RépondreFallait pas en faire.
Signaler RépondreVous n'avez pas saisi. A terme, c'est vous qui allez partir.
Signaler RépondreJe sais pas, moi si je voulais piquer le fric des gens, j'essayerai au contraire de leur faire consommer un max de pétrole, gaz naturel, charbon...
Signaler Répondre+1
Signaler RépondreTout à fait d'accord : l'ecologie est une science alors qu'eelv est un mouvement totalitaire dont l'écologie est le cheval de Troie.
Signaler RépondreIl ya 30 ans ils disaient déjà que des villes comme New York seraient englouties par la montée des eaux sous 10 ans....Les pieds de la statue de la liberté sont toujours au sec comme à la fin du XIX quand on l'a installée.
Signaler RépondreTout ça n'est que mensonges pour vous enlever vos voitures, vos maisons, vous piquer tout votre fric....ya pas plus de réchauffement climatique que d'épinards en branche ! REVEIILLEZ VOUS !
Ouai bien vous savez quoi? Ne restez pas plantée la, partez avec vos potes écolo..... Vous avez bien réchauffés les Lyonnais et ils en ont comme moi d'ailleurs, ras le bol....
Signaler RépondreLes arbres ont été enlevés du temps de Gérard Collomb
Signaler Répondrevous avez raison .il faut planter partout sinon on va se planter
Signaler RépondreC'est tellement évident, je ne comprends pas
Signaler RépondreQue personne n'est commencé à planter, on voit bien là l'inertie de ce pays, à blablater
Pendant des lustres au lieu d'agir, c'est aberrant ce manque de bon sens et ce manque d'action et d'immédiateté.
Il faut planter partout !!! Donc pissotieres à chiens voir humains et puis avec la crise de l'eau qui nous pend au nez on arrose avec quoi :de l'urine recyclée.
Signaler RépondreOui à la végétalisation mais si on bétonne à côté ça ne sert à rien.
Signaler RépondreComme le projet de constructions au centre de Villeurbanne…
Le problème majeur est la saturation des villes en terme de population.
tous les arbres du cours lafayette ont été enlevés des 2 côtés pour rien ! et maintenant il faut en remettre !!! foutage de gueule
Signaler RépondreC est scandaleux de vouloir sacrifier notre planète au profit de votre société de consommation.
Signaler RépondreEt nos enfants vous y avez pensé?
Comment pensez vous pouvoir vivre demain sans agir drastiquement sur notre environnement?
Alors oui, IL FAUT arrêter ce gaspillage écologique et réduire cette pollution écocide sur la santé humaine et animale.
il faut Taxer les commerçants et particuliers pour pouvoir réinvestir massivement dans un espace apaisant et vivable pour nos concitoyens par des forets, jardins partagés, toits végétalisés, suppression de voiries et places de parking, isolation naturelle de tous les logements etc... .
il faut Dépolluer Lyon et aller vers la décroissance pour l'équilibre de la planète. on le doit pour le futur de nos chers bambins
Avec des garages de 5 sous sol
Signaler RépondrePlus de terre
Plus de stockage d eau
Il faudra des engrais et un arrosage intégré ..
Rasér les villes. Et vous aurez des forêts ..
Signaler RépondrePois chiches
Il suffirait de légaliser le cannabis pour végétaliser la plupart des balcons et jardin de Lyon. En plus les lyonnais.es seraient moins sauvages et coincé.es
Signaler RépondreA 3000€ par arbre planté , les impots n'ont pas fini d'augmenter
Signaler RépondreIl est plus facile de mettre des bacs à compost pour faire chier les automobilistes que de mener une politique raisonnée de vegatalisation de la ville , à part les mauvaises herbes qui commencent à defoncer certains murs et trottoirs.
Signaler RépondreEncore une militante des verts !!!!!
Signaler RépondreAllez y planter des arbres surtout à la Guillotière.Ca résoudra les problèmes.
Il faut surtout pas laisser l'écologie aux verts !!!!
En conclusion, il faut d'abord faire des études "réelles" et définir ce qu'il faut à quel endroit sur des suppositions pour l'instant...
Signaler RépondreTrop compliqué pour les écolos, on fait tout et n'importe quoi n'importe où et on regarde éventuellement après les conséquences.
Il faudrait commencer par arrêter les plans d urbanisation a outrance , chaque bâtisse détruite c est pour y mettre des logements ou bureaux , jamais il est évoqué d y mettre un parc avec des arbres , seule les arbres peuvent faire baisser les températures .Ce n est pas du gazon et une plante sur un bâtiment qui va faire baisser quoique ce soit et encore moins la pollution ...... Nos écolos coupent des arbres tous les jours pour du cyclable et alimentent leurs délires , congestionnent les villes avec des décisions qui vont a l encontre de tout bons sens ....
Signaler RépondreY'a un parking juste en dessous.
Signaler RépondreLa différence entre une vraie scientifique telle que cette dame et des dogmatiques tels que EELV « À Bordeaux, les élus annoncent qu’ils gagneront un degré de fraîcheur autour des micro-forêts plantées, mais c’est de la pure spéculation » eux spéculent, et elle travaille.
Signaler RépondreCe serait bien de revegetaliser la place des terreaux, si sale et triste.
Signaler RépondreA Lyon comme ailleurs c est plutôt les arbres qui plantent
Signaler RépondreLa combustion de drapeaux ne rejette aucun CO2 dans l'atmosphère, ceux qui disent le contraire sont des fachos.
Signaler RépondreD'où l'expression planter des arbres...
Signaler RépondreIl y a méprise je pense... Elle est chercheuse, c'est une scientifique... et rien dans l'article ne laisse penser qu'elle serait EELV... Écolo, certainement... mais vu le discours scientifique, je la vois mal défendre ces crétins d'EELV.... Au contraire, j'y vois plutôt une critique sévère... mais en creux.... Car effectivement, et là je vous rejoins.... ce qu'elle préconise et à l'inverse de ceux que fait la doucette et sa clique d'idéologues islamo-gauchistes qui saccagent la ville, en augmentent la pollution par leurs pistes cyclables qui créent des bouchons et passent leur temps à délirer sur le bio, les gonettes et le veganisme dans les cantines...
Signaler RépondreJe crois que vous avez un peu hâtivement encarté cette scientifique dont le discours est juste.... scientifique et absolument pas politique... Le message aux EELV que j'y ai vu serait plutôt "Arrêtez vos conneries les EELV... si vous voulez être écolo je peux vous aider par la science !"... Après... à savoir si EELV va saisir la perche... j'en doute ! Chez eux, c'est l'idéologie d'abord, l'écologie, on verra plus tard !
Faut dire ça au Qatar, ils risquent d'avoir 52° pour leurs matchs de football...
Signaler Répondre...si au lieu de se chamailler sur la voirie, on commençait par végétaliser les km² de toits plats de l'agglo? En plus ça isole super bien thermiquement.
Signaler Répondrepipo habituel. montée de la boucle, piste suicide mise par colomb au dernier moment, pas de changement. arbres faciles à planter, mais non vous êtes trop bêtes, il faut d'abord étudier pendant tout le mandat... on s'est encore bien fait avoir avec ces faux écolos bobos. on veut du concret pas du baratin. encore 5 ans, c'est triste pour la nature
Signaler Répondrefoutage de gueule vous avez saccagé la place Stalingrad , vous avez abattus9 arbres pour une piste cyclable!!!!!! nous avons décompté 6 ou 8 passages à l' heure de vélos ou trottinetes ; vous soignez vos bobos écolos au détriment de toute une population .
Signaler Répondrecette place très ombragée est maintenant un four solaire MENSONGE DÉMAGOGIE LES PASTEQUES OEUVRES EN CATIMINI