Ce samedi, la manifestation de plus de 1500 personnes contre Bayer-Monsanto à Lyon a totalement dérapé dans le 9e arrondissement. Le quartier de Valmy a été défiguré par des militants anarchistes, notamment du groupe "Antifasciste Lyon et Environs" (GALE).
Pour rappel, des banques, des immeubles d’habitation ou encore le métro Valmy et la mairie du 9e ont été taggués par des casseurs. Pire, les drapeaux français, lyonnais et européen de la mairie ont été brûlés en pleine rue pour protester contre l’Etat. Une action revendiquée par la GALE, alors que plusieurs élus lyonnais réclament depuis plusieurs semaines la dissolution du groupuscule dont certains membres ont déjà fait l’objet de condamnation judiciaires.
Anne Braibant-Thoraval, maire du 9e arrondissement de Lyon a eu une réaction floue. Alors que ses locaux ont été taggués, et se trouvaient encore dimanche dépourvus des drapeaux détruits par le feu, l’élue a accordé une interview à BFM Lyon.
Particulièrement hésitante au micro de nos confrères, l’écologiste déclare tout d’abord qu’elle "condamne fermement cette atteinte au symbole de la République", avant d’enchaîner : "même si, effectivement, j’ai une certaine sympathie pour le combat sur le fond du sujet. La forme est vraiment condamnable et insupportable, ça donne une image négative de notre combat positif". Visiblement mal à l’aise, elle poursuit en indiquant qu’il n’y avait que des militants écologistes lors de la manifestation de samedi : "le message que portent ces jeunes gens est écologique, mais la forme n’est pas bonne".
Rappelons que la semaine dernière, les "antifas" avaient encore fait parler d’eux en grimant des policiers en membres du Ku Klux Klan, via des affiches placardées dans les rues du quartier de la Guillotière. Une question se pose alors, est-ce que le combat des anticapitalistes lyonnais, qui revendiquent la violence comme outil traditionnel afin de lutter pour une cause, est-il aussi celui des élus du 9e arrondissement ?
Quentin Carpentier, également adjoint de la maire du 9e, avait estimé ce weekend sur les réseaux sociaux : " la violence symbolique est nécessaire et légitime si elle est bien dirigée. La violence tout court peut-être nécessaire et légitime si elle est bien dirigée. Mais là, c'est une violence symbolique qui tape complètement à côté de la cible et dont l'effet médiatique est négatif". Antoine Jobert, adjoint au maire du 9e chargé de la Sécurité, se sentait lui "obligé de condamner ces actes".
Une enquête a été ouverte par la police afin de retrouver les personnes qui ont brûlé les drapeaux. Reste à savoir si les caméras de vidéosurveillance étaient assez nombreuses pour permettre aux enquêteurs de mettre des visages sur les individus encapuchonnés qui ont attaqué le bâtiment de l’Etat.
Eviter la place du Pont parce que les femmes s'y font agresser sexuellement par des hommes issus de la diversité, c'est pas bien mais il faut savoir s'adapter aux mœurs de ces pauvres victimes du patriarcat des mâles blancs.
Signaler RépondreDétruire, brûler et demain tuer au nom de l'écologie, c'est pas bien mais il faut savoir apprécier la violence de ces petites têtes blondes de fachos qui luttent pour un monde meilleur.