Audrey Hénocque assistait vendredi à la commission générale organisée par la Ville de Lyon sur le validisme. L'élue lyonnaise, en situation de handicap, estime que "tout le monde a besoin d’être sensibilité au validisme", terme "assez récent, peu connu" qui consiste à "mettre une personne en situation de handicap dans une autre catégorie" que les personnes qui ne le sont pas.
"Les rangs de l’opposition étaient assez clairsemés", regrette Audrey Hénocque, qui n'est "pas sûre" que le message soit bien passé chez les Républicains et les macronistes. On se souvient que récemment, la 1ère adjointe de Grégory Doucet avait repris de volée Françoise Blanc en plein conseil municipal car cette dernière avait utilisé les termes "cul-de-jatte" et "pied bot" : "Je ne sais pas si elle prend conscience des difficultés", poursuit l'écologiste.
Durant cette commission générale, il a par exemple été question du Téléthon, "très néfaste pour l’image que l’on a des personnes en situation de handicap". "Pierre Oliver (le patron de la droite lyonnaise ndlr) trouvait ça très bien et ne comprenait pas", indique Audrey Hénocque, qui pourrait bien retirer tout soutien de la Ville de Lyon au Téléthon : "Ca serait bien de trouver autre chose pour indiquer que c’est important que les personnes donnent de l’argent pour la recherche sans faire pleurer ou donner une image négative des personnes handicapées".
Dans une tribune publiée dans Le Monde, Audrey Hénocque réclame aussi "des moyens concrets d’un fonds national pour rendre accessible les lieux de pouvoir et permettre aux personnes handicapées d’être à égalité avec les non-handicapés". Car aujourd'hui, c'est aux collectivités de payer pour améliorer l'accès PMR à leurs bâtiments.
Audrey Hénocque, chargée de produire des idées pour le candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot, a également évoqué plusieurs sujets liés à sa délégation aux Finances, comme le budget genré ou les emprunts éthiques.
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Il est vrai qu'un Jupiter est le roi de son cercle d'initiés qui savent !
Signaler Répondre"tout le monde a besoin d'être sensibilisé au validisme"
Signaler RépondreNon merci
Et parlez français aussi tant qu'on y est
Madame Henoque,
Signaler RépondreN’oubliez surtout pas de prévoir d’en parler à monsieur Doucet pour ses composteurs inaccessibles aux personnes en situation de handicap… ce sera sans doute plus utile que votre validisme qui s apparente à ce mégenrage … donc maintenant il va falloir avoir fait médecine pour avoir le droit de parler à une personne en fauteuil ou il faudra la qualifier précisément selon son Handicap précis pour éviter de la froisser ?
La prochaine fois qu’on me dit que je suis brun je diras “ je suis grave vexé je suis châtain moyen à reflets marrrln glace “ c est vrai quoi ! Vive le colorisme !!
Audrey Hénocque, chargée de produire des idées pour le candidat EELV .
Signaler Répondre"Validisme", "Budget genré", "emprunts éthiques".. Langage de la novlangue écologiste !
Signaler RépondreLe woke.
Signaler RépondrePourri gate? Faut aller prendre la tisane. Vous passez beaucoup de temps sur un sujet que vous considerez inutile
Signaler RépondreTout est dit, changer les mots ne règle pas les problèmes, les galères pour se déplacer c’est valable pour les handicapés, pour les parents avec des poussettes, pour le vieux… les contorsions intellectuelles ne sont pas des solutions !
Signaler Répondrenous on est plutot sensibilises au ........"vandalisme"!
Signaler RépondreLa loi pour rendre accessible les bâtiments publics, dont font partie les bâtiments de pouvoir, date de 2005. Il n'y a pas besoin de créer un nouveau fond qui sera dépensé comme les précédents pour autre chose. Utilisez les fonds dont dispose la mairie pour rendre ces bâtiments accessibles au lieu de le gâcher dans des pistes cyclables dans tous les sens ou des feu de circulation pour cyclistes qui ne sont pas respectés. Ces infrastructures contribuent à rendre la ville de Lyon invivable pour les PMR, les malentendants et les aveugles.
Signaler RépondreCa va deux minutes de faire des sketches émotionnels sur le validisme et de sortir des phrases de leur contexte. Faites du concret. Rendez les prêts accessibles en obligeant les assurances à assurer les personnes handicapés (AERAS est totalement contourné par les compagnies d'assurance qui proposent des solutions mais hors de prix). Réclamez un vrai revenu pour les personnes handicapées qui ne soit pas un minimum social. Voilà ce qu'on attend.
Aaah ! les néologismes Valide : ancien nom de la morue verte, le validisme est ce un dérivé ?
Signaler RépondreFélicitations, la meilleure définition lue sur les écologistes.
Signaler Répondre👍🏻👏🏻
Signaler RépondreVous avez entièrement raison.
Signaler RépondreIl faut appeler un chat un chat!!!
+1000 👍🏻
Signaler RépondreLes idiots d'EELV passent leur temps à se regarder le nombril et à "intellectualiser" tout ce qu'il touchent.... Ça leur évite d'avoir les pieds sur Terre et d'agir. Ils s'inventent une prétendue "élévation d'esprit" qui les définirait supérieurs au commun des mortels... Ils adorent les termes peu usités (holistique, antispecisme, validisme...) et particulièrement ceux qui se terminent en "isme"... ça fait "conceptuel", ça singe l'intelligence prétentieuse des salons bobo. Ils adorent aussi les micro-causes aussi inutiles que marginales pour les mêmes raisons (foie gras, saumon, cordons bleus, veganisme, Tour de France...), ça singe alors la largesse d'esprit, le vaste champ de réflexion et ça fleure bon l'altruisme désintéressé. Leur conceptualisation passe aussi par l'habillage cosmétique des grandes causes (le féminisme serait censé briller par l'écriture inclusive)
Signaler RépondreA leur surnom de Pastèques (vert à l'extérieur, rouge à l'intérieur), on pourrait aisément ajouter Ballons (réels à l'extérieur, vides à l'intérieur)... Ils n'existent que par leur insignifiance ostentatoire ! Des chiffons rouges et des poulets sans tête !
Donc cette dame entend lutter contre les discriminations liées aux handicaps mais parle d’handicapés au lieu de personne en situation de handicap car celui ci peut n’être que provisoire.
Signaler RépondrePar suite vandalisme ne signifie plus vandalisme.
Et enfin le téléphone montrant la réalité fait trop pleurer.
Et bien on est mal on est mal !
Effectivement "faut parler simple si on veut etre compris ".
Signaler RépondreA l inverse de cette maxime on retrouve essentiellement les fonctionnaires de la politique ( verte )dans l emploi de ces néologismes alambiqués . Spécialement à Lyon on ne pourra que s extasier devant le vocabulaire "d'apaisé" que nous devons subir de la part de la Mairie ou de la Metropole .
C'est tout sauf un hasard , cela permet de cultiver (...) l'entre soi , la caste de ceux qui savent ...
Bref de se "séparer" du peuple , et de revenir vers ce meme peuple pour lui reprocher de se "separer" des handicapés ...
Ahhh ces bien pensants me fatiguent , ces memes bien pensant qui ne l ouvrent que pour réclamer des subventions supplémentaires .
Le coté positif pour cette dame c est qu elle va avoir bientot plus de temps libre.
Au fait ? elle était payé par qui pour trouver des idées pour Jadot ? j aimerai bien le savoir .Par la mairie de Lyon ?
Oh ça va, je me suis cassé la jambe et j’étais handicapé et alors ? Femme de ménage peut-être exercé par un homme et alors ? Homme de ménage ou est le problème ? Changer les mots ne change pas grand chose a une situation ! Typiquement français on change les mots et tout va, un cornichon vous aurez beau le changer de bocal ça restera un cornichon. Vous croyez sincèrement gommer les stéréotypes en changeant les mots ? Toujours le paraître encore le paraître, le superficiel plutôt que le fond, chacun y va de sa petite crise de vexation et les mots deviennent responsables de tout, punaise que chacun assume et qu’on arrête les victimisations, les interdits deviennent légions a tel point que rire et même de nous mêmes devient criminel ! Et si on nous lâchait la grappe un peu histoire de souffler ? C’est bien des délires d’enfants gâtés de partir en guerre contre des mots, quand d’autres partent en guerre pour leur liberté ou pour manger.
Signaler RépondreUne personne en situation de handicap n'est pas forcément "handicapé". Sa situation peut-être temporaire. Si pendant 1 mois vous avez une incapacité à marché vous ne serez pas handicapé. Cela ne vous définira pas définitivement. L'absence de nuance peut être très dangereux en témoigne un grand livre de Mr Orwell. Par ailleurs il est possible également de gommer certains stéréotype. le métier de "femme de ménage" peut également être exercé par un homme.
Signaler RépondreLa vigilance doit surtout se porter sur des mots comme "facho", "pastèque" qui tente de réduire la pensé et de disqualifier ou comme "frappe chirurgicale", "croissance négative" qui tendent à faire oublier le message.
J'ai cru lire "vandalisme", croyant que les écolo' redescendaient sur terre.
Signaler RépondreMais non, encore un néologisme avec du charabia en enfilade.
Le plus amusant, c'est qu'elle utilise le mot "égalité" là où il faudrait parler d'équité..
Que ces gens commencent donc par utiliser la langue française avant de vouloir la réinventer.
Faut parler simple si on veut être compris
Signaler RépondreC’est gavant cette façon de vouloir a tt prix utiliser des mots «doux » pour qualifier une situation, un handicapé reste handicapé, une femme de ménage rebaptisée technicienne de surface aura-t-elle un meilleur salaire ? Non. C’est pour tout pareil, et ça devient très pénible de vouloir renommer ce qui est.
Signaler Répondre« Téléthon, "très néfaste pour l’image que l’on a des personnes en situation de handicap » cette dame est en plein délire, ce genre de personne de commentaire est bien plus néfaste.
Quel charabia ! Incroyable
Signaler RépondreOccupez vous déjà des possesseurs de fausse carte d'invalidité qui squattent les stationnements dédiés aux handicapés. Quand aux termes "cul de jatte " et "pied bot", ils ont le mérite d'exister et d'être clairs. "Validisme", "Budget genré", "emprunts éthiques"... Mais vous parlez quelle langue chère madame ?
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