Des leçons ont été tirées de la pandémie du Covid 19 bien qu’elle ne soit pas encore achevée. La ville de Lyon, par sa forte attractivité et son importante concentration de laboratoires, pourrait devenir l’hôte d’un “biocluster européen en immuno-infectiologie”.
Une appellation complexe pour exprimer un concept simple : le fait de réunir dans une zone géographique divers laboratoires et centre de recherches dans le domaine des biotechnologies. Cela fait partie des mesures du début de mandat d’Emmanuel Macron. Elle s’inscrit par ailleurs dans le plan industrie 2030 du Président de la République, qui voulait créer trois bioclusters. L’un d’entre eux a déjà été réalisé, il s’agit de celui d’oncologie, à Paris-Saclay.
Le second biocluster est spécifiquement destiné à la recherche en immuno-infectiologie. Lyon étant le berceau historique de la création du vaccin et du diagnostic, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a rapidement candidaté pour devenir l’hôte de cette cité de la recherche.
Ainsi, les institutions académiques autant que les industrielles rejoignent ce projet : Sanofi, Boehringer Ingelheim, BD, le CEA, l’Université de Lyon, les Hospices civiles de Lyon et BIOASTER. Sans compter l’implication de la Région et de ses métropoles : Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. Ces acteurs étaient réunis ce lundi à l’Hôtel de Région, afin de définir les objectifs de ce projet de biocluster européen.
Lyonbiopole supervisera ce concentré de laboratoires. Ce pôle de compétitivité créé en 2005 s’est concentré depuis son invention sur les maladies infectieuses, et notamment à la préparation d’un bouclier sanitaire. “Aujourd’hui Lyonbiopôle souhaite élargir ses compétences sur ses 280 entreprises, dont un bon tiers d’entre elles étudient les maladies infectieuses,” explique Yannick Neuder, Vice-président de la Région-Auvergne-Rhône Alpes.
A ce jour, plus de 50% des maladies infectieuses émergentes sont transmises par le vecteur animal. C’est pourquoi le biocluster veut réunir les acteurs de la médecine humaine, vétérinaire et environnementale, pour mieux anticiper et lutter contre ces maladies émergentes. La résistance antibiotique sera également au cœur des recherches.
Ainsi, ce biocluster vise à s’appuyer sur la doctrine “one health”, qui vise à promouvoir une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires. “Le problème, c’est l’articulation des parties académiques et industrielles. On cherche grâce à ce bioclusteur à allier recherche et innovation pour accélérer la synergie,” précise le Professeur Yazdan Yazdanpanah, Président de l’Anrs MIE. Ce biocluster représente donc un concentré de scientifiques pour raccourcir le délai entre la création d’une innovation et sa commercialisation. Le biocluster agirait comme “fil conducteur”, comme le qualifie le Professeur Bruno Lina, Directeur du Centre National de Référence de la grippe et Chef du laboratoire de virologie et du CHU de Lyon.
Le calendrier de ce projet n’est pas encore défini à ce jour, à l’instar de son enveloppe financière. Si le biocluster européen en immuno-infectiologie s’installe à Lyon, il pourrait bénéficier d’aides européennes, ou encore du plan Etat-Région. Emmanuel Macron avait glissé au début de la procédure que 100 millions d’euros seraient investis dans chaque biocluster. Une valeur qui n'est aujourd’hui ni validée ni réfutée par les différentes parties.
Un hasard de calendrier fait que Jean Castex devrait visiter les locaux de Sanofi en compagnie d’Olivier Véran ce lundi, peut-être l’occasion pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes de découvrir la réponse à leur candidature pour le projet de biocluster.
N.S.
en tout ca on ne voit que le logo de la region sur la photo. le devis pour ce paravent qui est deja a la poubelle?
Signaler RépondreEt biocluster, en français, ça se traduit comment ? Foyer biologique, ou biofoyer ?
Signaler RépondreEt donc votre analyse de la dégaine ? Allez au bout de votre pensée.
Signaler RépondreEt donc Monsieur ou Madame " caricature " indiquez moi dans votre grande bonté ce que vous reprochez à ma " dégaine ".
Signaler RépondreLa dégaine de Baume de Brosses, sans déconner…
Signaler RépondrePas foutus de renouveller les stocks de masques, ils vont encore venir donner des leçons de prévoyance!
Signaler RépondreLyon futur Wuhan
Signaler RépondreUn biocluster c’est bien, par contre la gestion des stocks d’états qui étaient confiés à la sécurité civile, répartis sur tout le territoire et gérés de façons rigoureuses sérieuses, utilisées et renouvelées (avant les conneries de Hollande validé par Macron) on fait quoi ? On continue les conneries concernant les risques NRBC ? Scandaleux 139 275 morts du covid sans compter les dommages collatéraux, taux de mortalité énorme en % de la population. Tout ça parce que des fonctionnaires ont décidé estimé qu’ils étaient plus compétents que des professionnels ! Ça me rends dingue ils méritent réellement un procès «un vrai procès » sur ce scandale. Je ne vous parle même pas des décisions prises concernant l’intervention des secours en cas de sinistre dans un site classé seveso, merci Hollande et Macron pour vos conneries, merci d’être de vulgaires hauts fonctionnaires incapables de supporter que des pro sachent mieux gérer, envoyer au casse-pipe citoyens personnel médical pour un ego mal placé est criminel ! Un jour il faudra rendre des comptes, et payer pour votre inconséquence.
Signaler RépondreC'est beau tous ces cerveaux !
Signaler RépondreMais vont-ils réussir à se coordonner ? Avec Sanofi dans la boucle qui enfile les boulettes, par exemple ;-)