Ce vendredi midi, au tribunal judiciaire de Lyon, dans le 3e arrondissement a eu lieu le Conseil de juridiction qui a réuni magistrats, fonctionnaires de greffe, autorités et élus locaux autour du thème "immersion dans la justice du quotidien rendue au tribunal judiciaire de Lyon".
Pendant une matinée entière, une vingtaine d’élus locaux ont passé les portes du tribunal et se sont immergés dans le monde de la justice, afin de mieux comprendre comment celle-ci fonctionne.
Parmi les personnalités présentes, on pouvait retrouver six maires de l’agglomération lyonnaise : Grégory Doucet, maire de Lyon, Mohamed Boudjellaba, maire de Givors, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, Michèle Picard, maire de Vénissieux, Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne ou encore Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-Pape.
Les élus ont par ailleurs été invités à revenir faire une immersion, pour une durée plus importante. Certains auraient d’ores et déjà répondu présents, comme le président de la commission des lois, mais concernant les élus, aucun nom n’a été cité. Par ailleurs, la question n’a pas pu leur être posée, au vu de leur rapidité à quitter la salle d’audience.
Toujours dans une démarche de compréhension du système judiciaire, un autre outil a été créé : la lettre à la Cité.
Il s’agit d’un dossier qui sera édité trimestriellement et qui a pour objectif de s’adresser directement aux Lyonnais pour leur expliquer, dans la même démarche, comment fonctionne la justice. Ce dossier comporte à chaque fois quatre sujets : l’accès aux droits ; l’aide aux victimes ; la justice pénale de proximité et la justice civile de proximité. Il y aura à chaque fois un petit point sur les organisations, sur la façon dont on peut venir chercher des réponses judiciaires, ou encore sur les réformes.
Cet outil, sous forme de document numérique ou papier sera mis à disposition au sein de tous les points de justice, et sera diffusé à travers les élus, les principaux partenaires, via les réseaux sociaux et également par la presse. Toutes ces démarches s’inscrivent dans le cadre d’un projet de rapprochement entre la juridiction et ses habitats.
Il s’agit "avant tout d’une démarche extrêmement concrète de rapprochement", a défini Nicolas Jacquet, procureur de la République de Lyon. "Au niveau local on sait qu’il y a des attentes qui sont très fortes de la part de nos concitoyens sur le fonctionnement de la justice. Il s’agit d’un point d’équilibre de la justice sociale et de la démocratie. Il faut faire comprendre nos contraintes mais aussi comment la justice est rendue dans notre pays", a poursuivi le procureur.
Michaël Janas, président du tribunal judiciaire de Lyon, était lui aussi présent lors de la conférence de presse aux côtés de Nicolas Jacquet. "La justice est un bien commun. Donc dans une société qui a besoin de sa justice, parce que les libertés publiques doivent être protégées mais aussi parce qu’il y a un besoin de pacification, il faut que nous expliquions très concrètement son fonctionnement aux citoyens", a-t-il déclaré à son tour.
Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône, Etienne Blanc, sénateur du Rhône, Anne Brugnera, députée de la 4e circonscription du Rhône, Blandine Brocard, députée de la 5e circonscription du Rhône, Anissa Khedher, députée de la 7e circonscription du Rhône et Cyrille Isaac-Sibille, député de la 12e circonscription du Rhône, étaient également de la partie. Mais aucune de ces figures ne s’est éternisée à la fin du conseil, qui s’est suivi de la conférence de presse.
Initialement, le conseil de juridiction se réunit une fois par an, mais de nouvelles initiatives semblent à venir, comme de potentielles rencontres avec les citoyens.
J.N.
D’après mes affaires, je pense que la justice à Lyon est infiltrée. Les méthodes peuvent très bien s’exporter en cas d’intérêt. Ce sont les concitoyens qu’il faut réunir pour les entendre.
Signaler RépondrePour combler des convoitises, la vente de mon domicile à Lyon et la propriété de mes parents en Provence ont été détournés. Je n’ai plus de logement. Pour ces deux dossiers volontairement très complexifiés, il s’agit d’escroqueries en bande très organisée.
Je rejoins Monsieur le Procureur tant il est difficile, long et désespérant de se faire défendre.
Et précisément lorsqu’il y a des complicités en chaîne, y mêlant aussi les avocats.
C’est de la corruption et il ne peut y avoir une Justice saine. Cela devrait inquiéter tous les Tribunaux. Il s’agit de violence aussi.
au depart j imaginais que les maires etaient deferes pour abus de biens sociaux ......faut comprendre.......surtout qu on commence à avoir l habitude des elus malhonnetes qui piochent dans la caisse pour financer leurs menus loisirs...
Signaler RépondreÇa va juste énerver les Maires de voir comment la Justice passe son temps à saper leur boulot.
Signaler RépondreC'est le contraire qu'il fallait faire.... envoyer les juges sur le terrain, en immersion avec la Bac, la Gendarmerie, la Police.... histoire qu'ils découvrent la réalité autre que celle de leur zone pavillonnaire ultra-protégée où fleurissent piscines, caméras et stickers Veritas.
Ce sont les Juges qui sont déconnectés, pas les Maires. A force de ne voir passer que des délinquants ,... la délinquance devient pour eux la norme. Du coup, plus rien n'est vraiment grave...
- Cambriolage ? Bof, pas la cata !....
- Coups et Blessures en bande ? Bof, faut bien que jeunesse se passe !...
- Viol ? Bon allez, 18 mois dont 12 avec sursis...il n'avait pas les codes....
- Coup de couteau ? Bof, il n'est pas mort... bracelet...
- Rodéo urbain ? Pas gentil ça ! Stage de "citoyenneté"...
- Viol de Shaina à 13 ans puis meurtre et brûlée vive ? Bof, ça ne la ramènera pas,.. Sursis...
- Un commerçant tue son cambrioleur récidiviste aux 50 condamnations après un 18ème cambriolage ou une femme battue tue son mari après 15 ans de calcaire ?... Alors eux, on ne va pas les rater ! 20 ans de réclusion avec 12 ans de sûreté...
Les Maires vont pleurer !
Les maires devraient être plus proches de leurs concitoyens.
Signaler RépondreNotamment face aux nuisances sonores d'un certains voisinages.
Venez donc dans le sixième arrondissement dont son maire ne s'en préoccupe pas.
Des voisins qui sont des délinquants du bruit.
Un coach de sport qui donnent des cours de jours et de nuit irrespectueux et malveillant
Il faut faire comprendre nos contraintes mais aussi comment la justice est rendue dans notre pays", dixit le procureur.
Signaler Répondrela vraie phrase aurait du être celle ci : ......... nos contraintes et comment la justice est rendue à Lyon.
Car la justice n'est pas la même , selon la ville ou vous êtes jugés..Et même mieux selon l'ideologie politique des juges, l'on sait ou penchera la balance si je puis dire..
Incroyable des élus qui ne savent pas comment fonctionne la justice de leur pays ! Et ils estiment savoir comment «survivent » leurs citoyens ?
Signaler RépondreIls se croyaient à l'abri, et à présent qu'ils se retrouvent confrontés à la délinquance, ils commencent eux aussi à se poser des questions sur le laxisme de la justice.
Signaler RépondreVincendet il connait bien pourtant ;-)
Signaler RépondreC'est juste histoire d'avoir petits fours bio et jus de betterave à gogo.
Ça ne sert à rien cette mascarade, les citoyens ne comprendront toujours pas pourquoi la justice est tant laxiste...
- alors lui ça fait 43 fois qu on le voit. Cette fois ci il est la pour tentative d homicide.
Signaler Répondre- il va avoir du ferme ?
- vous plaisantez, il est tellement gentil et rigolo et tout le monde a droit à une 45 ieme chance
Ils vont tomber de haut, nos Bisounours en écharpe tricolore.
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