Lundi dernier, Euronews était officiellement bloquée en Russie. Une réponse aux différents retraits et boycotts de l'Occident liés à la guerre en Ukraine. "La surprise, c’est d’avoir duré aussi longtemps", reconnaît Michael Peters.
Et ce blocage a eu l'effet inverse désiré par Moscou selon le président de la chaîne basée à Lyon : "L’audience russophone représente 25% de notre audience mondiale. Elle est répartie dans tous les pays russophones donc la perte réelle d’audience, on ne la connaît pas encore. Par contre sur le digital, on a un phénomène contraire, c’est incroyable. Les chiffres sur notre site ont explosé. Notre chance, c’est que le jour où Euronews a été bloquée, le matin-même la Russie avait bloqué Instagram et Facebook. Et donc des millions de Russes avaient eu recours à un VPN (outil permettant de masquer son adresse IP et de faire croire qu’on est basé dans un autre pays ndlr). Notre édition russe en digital est aujourd’hui la 2e derrière l’anglaise".
"Jusqu’au blocage, nous étions le dernier pont entre l’Europe et la Russie. Et nous le serons toujours quand nous reviendrons sur les ondes", poursuit-il.
Euronews va cette année changer d'actionnaire majoritaire. Alpac Capital doit racheter les parts du milliardaire égyptien Naguib Sawiris. "Pedro Vargas vient avec une vision. C’est un fonds donc son objectif est de prendre une société qui vaut tant pour faire en sorte qu’elle vaille beaucoup plus à l’avenir, c’est son métier. Ça ne peut être que profitable à Euronews", analyse Michael Peters.
Comme Interpol, un vieux serpent de mer entoure l'avenir d'Euronews à Lyon. Et comme le siège de la police internationale, le peu d'engouement des écologistes lyonnais pourrait peser dans la balance. "Les relations avec les collectivités locales sont au point mort, regrette Michael Peters. Ils m’ont fait comprendre qu’ils n’ont pas d’intérêt particulier pour nous. Le lien que l’on avait, qui était assez fort du temps de Gérard Collomb, s’est effondré". "On n’a pas de raison affective de rester à Lyon. On a des réflexions stratégiques, notamment avec le nouvel actionnaire d’Euronews", reconnaît même le dirigeant de la chaîne.
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Avant son blocage, RT était le dernier pont entre la Russie et l'Europe.
Signaler RépondreLa dimension internationale de Lyon qui rétrécit à vue d'oeil. Allez, il nous restera toujours le Beaujolais nouveau...
Signaler RépondreLes élus verts actuels n'ont aucun contact avec Euronews. Contrairement à Collomb, ils n'ont plus de relation avec la bourgeoisie locale de toute évidence, ils font des bras de fer pour les faire plier sur la question des logements sociaux ou de l'urbanisme. La question est de savoir avec qui ils ont des contacts. Nous avons de notre côté tenter de réaliser un petit projet local avec eux, mais aucun retour non plus pour des habitants ordinaires. Bref, c'est cela qui est inquiétant, j'ai l'impression qu'ils ne se parlent plus qu'entre eux. Le participatif, mais uniquement avec les gens qui pensent comme eux, le reste, ce n'est visiblement que mépris et évitement. Vivement une suite, car franchement, car craint un peu, quelle déception en tout cas.
Signaler RépondreAuchan Leroy Decathlon sortent de mon environnement
Signaler RépondreLa Russie détruit les libertés et favorisent les inégalités .
Il faut verser 20% de bakchich du marché pour avoir un permis de construire .
La famille pfff sans foi ni loi
Bof Euronews est friand en subventions de la métropole...
Signaler Répondre"C’est un fonds donc son objectif est de prendre une société qui vaut tant pour faire en sorte qu’elle vaille beaucoup plus à l’avenir, c’est son métier.
Signaler RépondreÇa ne peut être que profitable à Euronews"
Enorme !!!