Depuis novembre dernier, un immeuble situé à l’angle de la rue Longue et Chenavard, dans le 1er arrondissement de Lyon, menaçait de s’effondrer. Une autorisation a alors été demandée à la Ville de Lyon et à la Métropole de Lyon pour installer d’urgence, des palissades ainsi qu'un dispositif pour empêcher un effondrement et sécuriser la zone.
Le dispositif a nécessité l’évacuation immédiate de l’immeuble, et des immeubles voisins. Une fois que la première phase de sécurisation s’est achevée fin février, les habitants voisins ont pu réintégrer leur domicile et les commerçants leurs officines mais l’immeuble sinistré est quant à lui resté condamné à cause du risque d’effondrement toujours présent. Au total, une vingtaine de logements ont dû être évacués.
"Concernant les commerces, on a essayé de trouver des solutions car c’était une période compliquée pour eux, il y avait à la fois la fête des lumières, et les fêtes de fin d’année. Une épicerie a pu être relogée dans un kiosque place Bellecour par la Ville de Lyon par exemple, mais suivant les types d’activités ce n’était pas toujours simple. Heureusement ils ont pu tous réintégrer leur commerce à l’issue des travaux de sécurisation", a déclaré Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement.
Dans un concept d’apaisement de la Presqu'île et pour rendre la rue plus agréable, une peinture murale a alors été réalisée sur les palissades de sécurisation de l’immeuble sinistré. C’est l’artiste graphiste Barthélémy Lanzini qui a réalisé la fresque, à la demande de la mairie du 1er arrondissement.
Missionné avec l’association Superposition par les élus écologistes, il voulait faire oublier le bâtiment qui menaçait de s’écrouler. "Je voulais des couleurs vives pour redynamiser le quartier. J’ai voulu représenter comme un totem coloré, que les gens qui passent voient une explosion de couleur et oublie qu’il y ait des travaux dans la rue. Pour moi, chaque forme signifie quelque chose et selon les affinités, on peut voir différentes choses", a confié Barthélémy Lanzini.
Aujourd’hui, la rue a été rouverte à la circulation piétonne et cycliste, mais pas à la circulation automobile puisque l’emprise du dispositif de sécurisation s’étend sur toute la chaussée. Des travaux de réparation de l’immeuble sont prévus, après un travail d’experts qui rendront un rapport afin de déterminer qui doit payer ces travaux de réparations, les assurances ou la Ville de Lyon.
Pour Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement, "tout cela va prendre du temps. On s’est préparé à un dispositif de sécurisation qui va rester pendant de long mois, voire un an ou deux. On essaie de faire "contre mauvaise fortune bon cœur", c'est-à-dire avoir quand même une intervention artistique sur la rue qui permette que ça soit beau et qui donne quand même envie de venir. Cette rue qui est un peu piétonnisée de force, on veut l’intégrer dans une démarche qui soit concertée, réfléchit sur l’amélioration des espaces publics. Et donc de permettre avec l’ouverture de la concertation sur l’apaisement de la Presqu'île, à partir du mois de juin, de réfléchir à "comment est-ce qu’on peut améliorer cet espace public et réfléchir avec les commerçants et les habitants".
La concertation sur le projet d’apaisement de la Presqu'île débutera en juin et se terminera en octobre prochain, elle permettra d’ouvrir la discussion sur les volontés de repenser les espaces publics, et notamment sur l’avenir de la rue Paul Chenavard.
J.N.
Combien de temps avant qu'elles soient vandalisées par des tags bien pourris ?
Signaler RépondreJuste un détail : ceci n'est pas une palissade (voir définition dans le dictionnaire)
Signaler RépondreZ'avez vu le dessin de Poutine fait au-dessus de la poste place de la paix ??
Signaler RépondreMagnifique palissade artistique ! La presqu'ile apaisée est dorénavant également la presqu'ile embellie !
Signaler RépondreNe reste plus qu'à faire une autre belle ouvre artistique sur la façade de l'école Levi-Strauss qui a fermé faute d'élèves...
Et oui c'est aussi ça une presqu'ile apaisée : une presqu'ile vidée de ses habitants pollueurs, surtout les familles avec enfants, qui doit laisser place à une réserve éco-citoyenne où les cyclistes sont rois !
Et sinon, mettre des solides renforts en acier pour soutenir le bâtiment qui menace ruine, voire le raser si il est irréparable, ce ne devrait pas être la priorité plutôt que ces peintures façon cours de dessin au collège?
Signaler RépondreDésolé mais pas terrible... Ça ne se fond absolument pas avec le décor.
Signaler RépondreIl aurait pu faire Guignol par exemple, représenter Lyon quoi 🤷🏻♀️
Délicieuse langue de bois de Mme Bouagga ! " Cette rue qui est un peu piétonnisée de force, on veut l’intégrer dans une démarche qui soit concertée..." Parce que les autres rues seront piétonnisées " de gré" ?
Signaler Répondre"Intégration dans une démarche concertée" : je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait penser au Donbass...
C'est moche ! Certains tags sont plus jolis !!!
Signaler RépondreDécidément, tout devient mauvais ! Même les "artistes"
"Il s’agit probablement de la plus belle palissade de chantier de Lyon."
Signaler RépondreC'est probablement de l'ironie, ou cela laisse présager le pire concernant les autres palissade!
Vous verrez, on viendra nous expliquer, le moment venu, qu'on ne pourra pas enlever cette fresque murale car c'est de l'art selon la jurisprudence de 1986 concernant les colonnes de Buren au Palais-Royal à Paris ... et qui existent toujours depuis 36 ans
Signaler RépondreOn aura échappé à un bac à compost géant et puant !
Signaler RépondreJe comprend pas le truc entre protéger les lieux et le truc de piétons qui veulent foutre aucun liens
Signaler RépondreJ’habite la rue, franchement je ne trouve pas cette fresque très jolie…. Je n’ose même pas imaginer le prix que la ville a payé cet « artiste ». Chacun ses goûts, je suppose. Personnellement, j’aurais préféré que l’on propose aux enfants scolarisés du quartier de peindre ce mur dans le cadre d’un projet pédagogique. Ah mais non !! La municipalité écolo a fermé l’école qui était pile en face !!!
Signaler Répondre« Dans un concept d’apaisement de la Presqu'île » … C’est bien ça le problème, les écolos sont trop dans le « concept »…
Signaler RépondreMon petit neveu a fait quelque chose de plus joli pour ses 8 ans.
Signaler RépondreSi ça fait plaisir aux escrolos. Combien ils l'ont payé ?
En tout cas le mot "apaisement" signifie maintenant "n'importe quoi"...
En parlant d'agressivité, mollo sur le café hein!
Signaler RépondreApaisement et bienveillance... les deux mots pour me faire exploser !!!
Signaler Répondrequi va remettre tout ça d aplomb......
Signaler RépondreDes immeubles qui s'effondrent et des gribouillis agressifs partout!
Signaler RépondreNul.
Signaler Répondre"Les peintures murales serviront a cacher la misere qui se cache derriere et pour laquelle on ne sait pas quoi faire"
Signaler RépondreDoucet 1er -Mes pensées écologiques -2022
« Dans un concept d’apaisement » oh punaise ce mot commence à sérieusement me gaver, faut arrêter la fumette, apaisement inclusif, holistique tt ces mots pour masquer une réalité, ça fait des années que nos politiques nous enfument avec des glissements sémantiques, des escroqueries intellectuelles qui ne fonctionnent plus. Alors stop, arrêter de nous prendre pour des cons, en plus du mépris du dénis, qu’ils aient au moins la décence de nous respecter ces pignoufs.
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