Le président du Directoire d’Aéroports de Lyon, Tanguy Bertolus, a dressé ce mercredi le bilan annuel des aéroports de Lyon-Saint-Exupéry et de Bron. Un compte-rendu qui se veut positif après deux ans de difficultés pour le trafic aérien : 4,5 millions de passagers ont emprunté ces aéroports en 2021. Même si cela reste tout de même 60% de moins qu’avant la pandémie, en 2019, c’est 6% de plus qu’en 2020. “On s’attend à se rapprocher des chiffres de 2019, et accueillir cette année entre 7 et 9 millions de voyageurs,” a déclaré Tanguy Bertolus.
En ce qui concerne le transport du fret, la reprise dynamique a continué, notamment grâce au fret pharmaceutique qui représente une forte activité à Lyon, mais aussi grâce à l’arrivée de Qatar Airways à l’aéroport Saint-Exupéry et de son vol cargo dédié. Le président du Directoire d’Aéroports de Lyon souligne que cette augmentation du trafic de fret de 7% par rapport à 2020 est “un indicateur clef d’une vie économique importante.”
Le monde a ouvert ses frontières petit à petit, menant l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry à proposer plus de 100 destinations pour l’année 2022. “En comparaison, on en proposait 80 en 2021, et seulement 40 en 2020” a précisé Tanguy Bertolus. “Pour cette année, les liaisons long-courriers telles que Montréal, Dubaï, et les connexions aux hubs mondiaux de Londres, Dublin, Munich ou Vienne sont de nouveau ouvertes,” poursuit-il. Neuf nouvelles destinations directes par rapport à 2019 sont accessibles depuis Lyon-Saint-Exupéry : Larcana sur l’île de Chypre, Dakar au Sénégal, Santorin et Kos en Grèce, La Réunion, Kayseri en Turquie, Bari en Italie, Cracovie en Pologne et enfin Belgrade en Serbie.
Tanguy Bertolus a profité de ce bilan pour présenter les ambitions en matière d’expérience client et de transition écologique au cœur d’un projet phare : la rénovation du terminal 2, communément appelé “T2”. Et ce, grâce à un investissement de 30 millions d’euros. “C’est peut-être plus complexe de rénover un terminal que d’en construire un nouveau, mais c’est vraiment moins coûteux,” défend-il. “Cette rénovation a trois objectifs : avoir une meilleure performance énergétique, une meilleure expérience client, et une meilleure expérience commerciale.” Le T2 serait standardisé à l’image du Terminal 1. Il serait pareillement certifié HQE (Haute Qualité Environnementale), se dotera d’équipements plus performants, qui améliorerait la fluidité des contrôles de bagages, et accueillerait de nouvelles boutiques.
Conscient de l’impact pour les voyageurs et les compagnies, l’aéroport devrait transférer tous les vols opérés depuis le T2 vers le T1 en vue d’une fermeture effective. Les infrastructures seront adaptées pour recevoir ces nouvelles liaisons.
Quant à l’impact carbone des activités au sol de cet aéroport, réduire la carbonation résiduelle se résume à beaucoup de projets d’ici 2026, notamment en matière d’énergie, les luminaires de l’aéroport seront remplacés par des LEDs, de nouvelles navettes au biogaz seront déployées, l’électricité verte sera privilégiée grâce à un fonctionnement à 50% au biogaz cette année et à 100% en 2025.
Un nouveau parking, le P3, verra le jour pour faciliter l’accès au terminal 1 : plus de 2000 places seront disponibles. Le développement de bornes de recharges électriques y est également entrepris. L’aéroport compte également créer une ferme photovoltaïque de 3ha au-dessus du toit du prochain parking P3.
Les émissions résiduelles de l’aéroport, qui devraient diminuer à 500 tonnes par an d’ici 2026 seront “séquestrées localement avec un projet de reboisement à proximité de l’aéroport, qui permettra aussi de participer à la préservation de la biodiversité sur le territoire,” détaille Tanguy Bertolus
L’aéroport engage aussi sa décarbonation en incitant les compagnies aériennes à se doter d’aéronefs moins émissifs : “C’est par le biais de l’augmentation de la modulation des redevances d'atterrissage pour les plus pollueurs,” explique-t-il.
Dernière mesure environnementale de Lyon-Saint-Exupéry : le développement de l’usage de l’hydrogène. Une station hydrogène sera installée dès 2023 “pour l’approvisionnement des véhicules utilitaires légers et d’une partie des navettes parking, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes,” poursuit le président du Directoire d’Aéroports de Lyon. L’aéroport prévoit ensuite l’installation d’une station de distribution d’hydrogène vert gazeux pour la mobilité lourde entre 2024 et 2025, en partenariat avec Airbus et Air Liquide. L’objectif à terme est la démocratisation de la production, du stockage et de la distribution d’hydrogène vert liquide nécessaire à l’utilisation de cette énergie au sol autant qu’à bord des avions.
N.S.
Cela mérite clairement de rentrer dans les débats liés à cette présidentielle de 2022! Une honte d'avoir privatiser et qu'un coût si énorme soit constaté sur la sécurité sociale et pôle emploi! Toujours plus de rentabilité, toujours! Mais pour qui? C'est organisé "honnêtement" pour les mêmes! Et pourquoi tout cet argent public dépensé pour le chômage partiel alors qu'une partie du personnel a été très motivé à partir! Soigner les personnels en souffrances liés aux conditions de travail? Viva la sécu.! les licenciements et départs négociés/poussés? Go pôle emploi! Une honte!
Signaler RépondreEntre autres.
Signaler RépondreMa vision allait surtout vers ces donneurs de leçons, tout contents de prendre le vélo quand il fait beau, faire la morale sur la voiture qui représente le mal absolu. Mais bizarrement, dès qu'il pleut il faut le ramener chez lui. Selon cette même personne, on utilise sa voiture simplement pour chercher à avoir un confort égoïste et inconscient, en soit c'est surtout un logement décent que l'on ne peut se payer plus proche du lieu de travail, donc dans Lyon, et tout simplement une famille qui essaye d'éduqer ses enfants dans de bonnes conditions.
Rappelons que ce donneur de leçon est célibataire (pas par choix !), vit dans un logement de merde pour économiser un maximum et se payer aussi souvent que possible un weekend "break" dans un capitale européenne, grace aux billets ultra low cost. Dans un premier temps, il te parlera d'architecture "somptueuse". Mais si tu creuses un peu, il y a en fait peu de souvenirs à cause de la murge monstrueuse qu'il a pris dans un bar tendance de cette fameuse capitale... franchement, ça donne pas envie et fais peine à voir pour un donneur de leçons.
Cette personne là est tout à fait représentative des électeurs EELV ... malheureusement !
Vous faites allusion à Bruno Bernard qui va à la COP en train devant les journalistes mais qui revient discrètement en avion ensuite? :o)
Signaler RépondrePas bien www.mediacites.fr/?s=tanguy+bertolus
Signaler RépondreEncore une belle déclaration bien stupide pour plaire aux pseudo écolos. Communiquer sur la réduction de l'empreinte carbone d'un aéroport avec quelques communications stériles. Le vrai bilan carbone à prendre en compte est celui de 2020. Il faut augmenter les tarifs des billets pour les cours séjour à l'étranger totalement inutile et représentant une véritable catastrophe pour l'environnement, seulement pour le plaisir de quelques bobo se gargarisant d'utiliser son vélo 1x par semaine
Signaler RépondreCelle ci est pas mal non plus : "un projet de reboisement à proximité de l’aéroport, qui permettra aussi de participer à la préservation de la biodiversité sur le territoire"
Signaler RépondreArbres = oiseaux. Quand on sait que ça coute une blinde par an à un aéroport en maitre fauconnier qui viennent avec leur rapace pour effaroucher régulièrement les piafs qui viennent picorer trop près des pistes et donc des réacteurs des avions...
"de nouvelles navettes au biogaz seront déployées"
Signaler RépondreEt on dit que les écolos se moquent du monde! Prouuuuuuuutproutproutproutproutproutprout!