Pour ces "retrouvailles", Courir pour Elles, la course solidaire qui œuvre pour aider les femmes qui souffrent de cancers, a organisé une édition innovante et hybride.
Le dimanche 22 mai prochain aura lieu la traditionnelle Vague rose au féminin, exclusivement réservée aux femmes, qui aura lieu au Parc de Parilly, dans l’Est-lyonnais. La date devra alors être partagée avec la béatification de Pauline Jaricot. Nouveauté cette année, du 1er au 21 mai, un format autoguidé à Parilly sera ouvert aux hommes. De plus, un format connecté, pour tous, sera proposé de partout en France, du 1er au 21 mai également.
Cette année, Courir pour Elles a mis en place un partenariat avec L’appart Fitness, qui permet à toutes les personnes qui s’inscrivent à la course de profiter des clubs L’Appart Fitness, de conseils et de diagnostics des coachs diplômés, tout cela gratuitement.
Pour Sophie Moreau, présidente et fondatrice de l’association Courir pour Elles : "cette conférence de presse est un SOS. Chaque édition est une bataille, même si courir pour Elles a une bonne image, chaque année il faut repartir en guerre. J’en appelle à la solidarité, il va falloir qu’on joue collectif pour être plus fort contre le cancer et cette période qui est et qui va être compliquée".
En effet, Sophie Moreau a expliqué que la période de crise sanitaire a été un moment compliqué pour l’association, même si des réunions zoom ont permis de réunir 9 000 personnes. Avec plus de 57 000 sympathisants, cette association est un acteur régional de la lutte contre le cancer féminin.
Depuis la première édition en 2010, ce sont plus de 1,9 million d’euros qui a été dédié à deux des principales missions de Courir pour Elles : le soutien des femmes en soin et la prévention par l’Activité physique.
Lors de la conférence de presse ce vendredi matin, une femme qui a été touchée par le cancer du sein a témoigné en expliquant que "courir pour elles, c’est mon médicament sans effet secondaire".
Pour rappel, environ 1 femme sur 8 risque d’avoir un cancer du sein. En France, le cancer est la 1ere cause de mortalité chez l’homme et la 2e cause de mortalité chez la femme.
Ce genre de manifestation me fait doucement sourire... peut-être à tort d'ailleurs !
Signaler RépondreAyant été soignée pour 5 cancers en 18 ans, je connais bien les malades et leurs besoins d'encouragement et de soutien. Malheureusement la société, en particulier les familles et proches des malades ne sont, la plupart du temps, pas à la hauteur ... A la rigueur, on passe vous voir un quart d'heure boire une tasse de café, on fait semblant de s'intéresser à vous (sans toutefois vous demander si vous avez besoin d'un service).. et on repart à sa vie. On oublie de s'occuper de vous, par exemple, au moment des fêtes de fin d'année ou autres évènements. Quelqu'un de "fatigué " n'intéresse personne. Et ceci est vrai pour tous les grands malades, ou malades chroniques, ou personnes âgées ou handicapés. Ne plus être " en pleine capacité de ses moyens" vous met à l'écart des vôtres la plupart du temps, et de la société en général. Je l'avais déjà remarqué avant d'être malade, quand je faisais du bénévolat dans une association de portage de repas. C'est notre siècle et ce n'est pas beau.
C'est sexiste. Imaginez une course "courir pour lui" ? Toutes ces féministes crieraient au patriarcat
Signaler RépondreTrès belle cause, encore une fois je vais participer avec un groupe de copines, nous ne sommes pas des championnes loin de là, mais on va courir pour toutes celles qui luttent contre cette saloperie et qui pour l’instant ne peuvent pas courir. Ça me chagrine que ce ne soit pas ouvert aux hommes, eux aussi luttent pour leurs mères, soeurs, épouses ou amies, la douleur le chagrin l’espoir le soutien va au delà du genre, même si un format autoguidé à Parilly sera ouvert aux hommes, ce n’est pas pareil.
Signaler RépondreCourir pour soi c'est bien, courir pour une belle cause c'est encore mieux !
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