Pascal Mailhos, préfet du Rhône et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes invite “les usagers particuliers, industriels, agriculteurs, collectivités à adopter les bons réflexes pour une gestion économe de l’eau dans les usages quotidiens.” Un effort qui entre dans la lignée du dernier arrêté en date du 31 mars mis en place par le haut-fonctionnaire.
En effet, lorsque les conditions hydroclimatiques le nécessitent, le préfet peut prendre un arrêté qui définit, pour une durée précisée, les zones qui sont soumises à des mesures de gestion de la sécheresse.
Afin de renforcer la coordination des départements en Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Mailhos a fait remplacer ce jeudi l’arrêté cadre sécheresse du 6 juin 2016 par un nouvel arrêté, au profit “d’un dispositif plus harmonisé”, explique la préfecture. Le préfet du Rhône et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Pascal Mailhos insiste sur le fait “que la préservation de la ressource en eau est l’affaire de tous en tout temps.”
En matière de zones de gestion de la sécheresse, la circonscription départementale est séparée en trois territoires. Le premier, celui de l’Est lyonnais, couvre trois couloirs fluvio-glaciaires de la nappe phréatique rattachée à cet espace. Une nappe qui est également partagée entre le Rhône et l’Isère et qui est donc soumise à l’arrêté cadre interdépartemental de l’Est Lyonnais. Le second territoire comprend les communes concernées par la Saône et sa nappe. Enfin, la troisième zone de gestion inclut tout le reste de la circonscription départementale du Rhône. Ces deux derniers territoires sont couverts par un seul arrêté cadre dans l’attente de la signature de l’arrêté spécifique à l’axe Saône.
Une mise en œuvre qui devrait faciliter l’instauration des mesures de gestion. Quatre de ces dispositions existent. La moins importante, “la vigilance”, informe sur la dégradation des ressources. Ensuite viennent “l’alerte” et “l’alerte renforcée”, qui instaurent proportionnellement des mesures de restriction. Enfin, le “niveau de crise” priorise l’approvisionnement en eau potable et les usages liés à la santé, la salubrité et la sécurité.
En quelle langue il faut parler pour que les élus comprennent que la sécheresse n'existe pas ? D'autant plus qu'avec ces importantes chutes de neige de ces derniers jours, le niveau des nappes phréatiques resteront pleines pour de nombreuses années.
Signaler RépondreLes écolos ont ils les moyens (cervelle) pour réfléchir un peu ???
La gestion désastreuse des élus depuis 80 ans : Les terres arables gorgées de dépôts alluviaux dont les particules limoneuses libèrent des éléments nutritifs et qui ont un intérêt majeur pour le renouvellement de la fertilité des sols et donc pour l'agriculture, le long du Rhône et de la Saône, sont couvertes de résidences en lieu et place d'exploitations agricoles. Du coup les paysans au lieu de capter l'eau abondante des fleuves sont condamner à forer dans les nappes phréatiques.
Signaler RépondreLe mille-feuilles administratif en action! Pourquoi c'est pas la Région qui gère la ressource en eau? Il est évident que les communes et départements vont vouloir préserver leur ressource locale. Encore une gestion clivante...
Signaler RépondreLa sécheresse des cerveaux écolos ?
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