L’objectif est de déterminer si le modèle imaginé par Gérard Collomb et Michel Mercier est fonctionnel, viable, démocratique voire duplicable dans le reste du pays.
Tous les présidents de groupes de la Métropole de Lyon ont ainsi été questionnés par la mission présidée par le sénateur rhodanien François-Noël Buffet. Et notamment Marc Grivel, président du groupe Synergies.
On se souvient que les élus Synergies, essentiellement répartis dans les monts d’Or et le Val de Saône, s’étaient sentis trahis par Gérard Collomb à cause du mode de scrutin appliqué en 2020 qui faisait en sorte que tous les maires ne sont désormais plus systématiquement représentés au conseil métropolitain.
Dans un communiqué, Marc Grivel annonce qu’il a logiquement préconisé durant son audition "une modification du mode de scrutin des conseillers métropolitains" pour un retour de la "représentation de chaque commune au sein du conseil métropolitain".
L’ancien maire de Saint-Cyr-au-mont-d’Or, qui fut le 1er vice-président de David Kimelfeld avant la victoire des écologistes, imagine ainsi deux collèges électoraux à la Métropole : "un collège des maires et un collège des élus au suffrage universel direct, dans le cadre d’une circonscription unique au scrutin de liste". Selon lui, cette proposition "a suscité l’intérêt des sénateurs".
Marc Grivel était accompagné durant l’audition de Maryline Saint-Cyr, élue à la Métropole et adjointe au maire d’Albigny-sur-Saône. Cette dernière a durant son témoignage, estimé que "la Métropole de Lyon est incapable de faire ce que nous appelons“le dernier kilomètre”, elle est incapable d’agir dans la proximité. Nous nous retrouvons dans un paradoxe où la Métropole de Lyon a besoin des communes pour agir dans la proximité alors même que les communes sont exclues du pouvoir délibératif métropolitain".
Un dossier a été transmis par Synergies aux sénateurs de la mission d’information. Lors de la conférence de presse de vendredi, François-Noël Buffet avait promis qu'en avril, des maires non-représentés à la Métropole seront également auditionnés.
La capote sur le micro, c'est rigolo.
Signaler RépondreSi cela donne le même résultat que la commission sur les rodéos qui à 90% enfonce des portes ouvertes en occultant la plupart des interrogations des citoyens...
Signaler RépondreQuant aux groupes de ci et groupe de là, qu'ils continuent donc leurs petits arrangements entre amis, et les écolo' rempileront pour de nouveaux mandats, faute de lisibilité de "l'offre" politique.
Et si les petits communes fusionnaient, ça simplifierait le pb. Mais ces messieurs sont trop attachés à leurs privilèges !
Signaler RépondreIntéressant de noter que le président de cette mission d'information sénatoriale porte le même nom que le charismatique (mais battu) candidat LR aux élections métropolitaines.
Signaler RépondreComment bâtir une institution démocratique avec un peuple qui vote mal ?
Changer de peuple ?
"...L’objectif est de déterminer si le modèle imaginé par Gérard Collomb et Michel Mercier est fonctionnel, viable, démocratique ...".
Signaler RépondreC'est cela l'objectif, rien a voir avec ce que vous espériez.
Il faut supprimer toutes les petites communes qui ne servent plus à rien.
Signaler RépondreIl faut garder uniquement la METROPOLE composée de 14 arrondissements.
Cela supprimerait les conflits, quand le président de la METROPOLE, est un incompétent pour la négociation et le consensus.
C'est marrant.
Signaler RépondreTous les maires ne siègent pas à la Métropole et ceux qui y sont ne représentent pas spécifiquement leur commune...aussi les maires sont marris...!
Signaler Répondre"La Métropole de Lyon a besoin des communes pour agir dans la proximité alors même que les communes sont exclus du pouvoir délibératif métropolitain".
Signaler RépondreTout est bien résumé dans cette phrase aux yeux de tous, donc ?
On les vire quand ces extrémistes verts ?