Vendredi à l'IEP de Lyon se déroulera un colloque public sur le renseignement. Un évènement qui tombe à pic dans un contexte de guerre en Ukraine et du départ précipité du patron du renseignement français, le général Eric Vidaud.
Lors du colloque, la question de l'évaluation de la politique de renseignement sera posée. "Les services de renseignement français ne prédisaient pas une invasion russe contrairement aux services américains. On n'a pas écouté ces derniers car il y avait peut-être une forme de méfiance, suite aux précédents comme l'invasion de l'Irak en 2003", estime Julien Fragnon.
"On connaît les services de renseignement surtout à travers leurs échecs. Toutes leurs réussites sont inconnues. C'est bien la difficulté d'évaluer les services de renseignements. Dans les milieux, il se dit qu'ils sont bons, avec une augmentation de leur budget, ils ont recruté et sont mieux contrôlés. Après il y a toujours des surprises, comme la guerre en Ukraine", poursuit-il.
Selon l'enseignant de l'IEP Lyon, "on ne peut plus avoir une discussion sur le renseignement sans évoquer le Bureau des Légendes. (...) Ca a été une manière de montrer l'ordinaire du renseignement. L'ordinaire de l'extraordinaire".
Les Coulisses du Grand Lyon sont à retrouver tous les jours à 12h sur LyonMag.com et sur la chaîne Youtube de LyonMag.
00:00 Renseignement français en crise ?
02:22 Renseignements américains
02:50 Français à la hauteur ?
03:51 Covid-19 prédit ?
05:08 Droit du renseignement
06:08 Le Bureau des Légendes
07:22 DGSE
Un budget au ras des pâquerettes, inférieur à celui aloué à l’immigration ou à financer des cabinets de conseils, il ne faut pas espérer être bons. L’angélisme de nos politiques qui ont investi en conneries et laisser tomber en ruine le plus important, sécurité, énergie, renseignement armée hôpitaux 🤷🏻♀️
Signaler RépondreL'excellente série du Bureau des Légendes (ses excellentes acteurs, il faut bien le reconnaitre) aurait "servi" à nous montrer l'ordinaire quotidien du renseignement. L'ordinaire de l'extraordinaire. Pourquoi pas pour la pédagogie des éventuels postulants "es".
Signaler RépondreNous faire croire que TOUS les services de renseignements n'avaient pas vu, entendu, voir compté les longues files d'engins blindés russes sur les routes cabossées de Russie pendant plusieurs semaines. C'est du Tintin chez les Soviets - le professeur Tournesol absent. Un bon service des renseignements, c'est d'abord un Grand Patron en place depuis de nombreuses années, qui communiquent régulièrement avec le Grand Patron d'en face sans en référer forcément à "ses employeurs" - sauf en cas de coups durs, très durs : quand les intérêts supérieurs de La Nation sont en périls absolus. L'Histoire nous l'aura maintes fois prouvé.