Le Rhône enregistre une augmentation de 16% du volume des ventes, tous biens confondus. Les terrains à bâtir sont en vogue avec une augmentation de 23% ainsi que les appartements anciens (+19%) suivis des maisons anciennes (+15%). « L’année 2021 est une année record en termes de ventes. Les prix se sont bien moins envolés que le volume des ventes », déclare Séverine Girardon, Présidente de la Chambre des notaires du Rhône. « Il s’agit tout de même de rester prudents, deux phénomènes impactent sérieusement le marché : la période électorale et la guerre en Ukraine. La crise géopolitique impacte fortement le prix des matières premières et le risque d’inflation », explique Séverine Girardon qui reste sur ses gardes.
Le marché de l’immobilier neuf est saturé. Les acquéreurs peuvent avoir une surface moins grande pour un prix plus cher. C’est la dure loi de l’offre et la demande. La guerre en Ukraine est un réel frein dans le secteur. « Le conflit entraîne des difficultés d’approvisionnement des matériaux. Les promoteurs font face à une pénurie de production pour certains produits spécifiques comme le fer par exemple », explique Séverine Girardon.
On observe une tendance générale en hausse du prix au m2 des appartements anciens (+5,1%) et neufs (+7,3). À Lyon, le prix au m2 médian, et non moyen, s’élève à 5 060 euros pour les appartements anciens, 6 230 euros pour les neufs. Le prix de vente médian d’une maison ancienne à Lyon est de 676 500 euros. Ainsi, la catégorie socioprofessionnelle des acheteurs est à 36% cadre supérieur. La tranche d’âge la plus représentée est les 30-39 ans pour 35% et l’origine géographie des acquéreurs est à 83% le Rhône.
« On observe que l’étiquette énergie du DPE n’est pas un frein à l’achat », précise Sandrine Jacquemin-Van Grop, Membre de la commission statistiques immobilières et de la commission banque de la Chambre des Notaires du Rhône. A Lyon, 40% des appartements anciens sont vendus avec une étiquette D et 34% pour les maisons anciennes dans le Rhône. « Les logements économes sont tout de même récompensé », complète Séverine Girardon. Les appartements anciens avec une étiquette énergie de Classe A et B sont vendus en moyenne 10% plus cher que ceux de la classe D.
Si le mois de janvier 2022 a été très complexe et a amorti en 2021, les deux professionnelles n’observent pas de cassure sur le marché actuel par rapport à l’année précédente.
le bonheur du "grand soir"!!
Signaler RépondreMerci Grégory,
Signaler RépondreMerci Bruno,
Je résume : EEVL = "Le marché de l’immobilier neuf est saturé. Les acquéreurs peuvent avoir une surface moins grande pour un prix plus cher"
Vous avez fait explosé le prix des appart à Lyon ! La déconstruction ! l'immobilise !
Vraiment un grand bravo a nos clowns des 4% !
vachement efficace ,le tartarin
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