Dans un contexte global de progression des idées d’extrême-droite dans la société et dans le monde universitaire, les étudiants de l’Université Lyon 3 "ne se sentent plus en sécurité", selon l’UNEF. Un groupe de partisans exercerait une pression politique quotidienne afin de contraindre les étudiants à se conformer à leurs idées. Insultes, harcèlement, humiliation, tous les moyens sont bons. Des groupes sur les réseaux sociaux sont alimentés d’insultes racistes, islamophobes et sexistes. Tous ces actes resteraient aujourd’hui impunis. Ainsi, les oppresseurs pourraient agir de la sorte sans conséquence.
"Des étudiantes qui portent le voile souffrent d’actes islamophobes et sexistes. Elles sont les victimes quotidiennes de militants d’extrême-droite qui se permettent de nier le droit des femmes à s’habiller comme elles le souhaitent", dénonce le syndicat. "Chacun devrait pouvoir étudier sans être la victime permanente d’un groupe oppressant. Pourtant, aujourd’hui, les étudiants ne se sentent plus en sécurité." Selon l’UNEF, ces actes représentent un danger pour l’égalité du droit à la réussite et pour la santé mentale des victimes.
Si l’administration de l’Université Lyon 3 a conscience de ces faits, le syndicat déplore son inaction et l’appelle à réagir rapidement. L’UNEF revendique des mesures disciplinaires concrètes contre les étudiants oppresseurs et la mise en place d’une réelle cellule de veille et d’écoute pour une meilleure remontée des cas d’oppression et un meilleur accompagnement des victimes.
Dans un communiqué, l'Université Lyon 3 a réagi aux propos de l'UNEF, affirmant "ne rien laisser passer en matière de racisme et de sécurité".
"Des investigations sont actuellement en cours et des éléments d’information ont notamment été demandés il y a plusieurs jours au Doyen de la Faculté concernée. La réponse de l’Université Jean Moulin est ferme : s’il devait se trouver parmi nos étudiants des individus animés par le racisme, la haine des musulmans, l’antisémitisme, le négationnisme ou le sexisme, ils doivent savoir qu’ils n’ont rien à faire au sein de la communauté universitaire. Nous appelons l’UNEF et les victimes de ces faits graves à les signaler précisément et sans délai auprès de la Présidence de l’Université", a expliqué la direction de la faculté.
"Dès lors que les faits dénoncés seront établis et documentés, ils feront l’objet d’un signalement au Procureur de la République et des procédures disciplinaires seront engagées immédiatement contre les personnes nommément identifiées", affirme l'Université Lyon 3.
Et que Lyon 2 soit un repère de woke ça les dérange pas l'unef ?
Signaler RépondreEt face a l’extrême gauche…?
Signaler RépondreL'UNEF cela existe encore hormis être un regroupement de personnes intolérantes (organisation de réunions genrée, racisées, intersectionnelles...)? Les racistes extrêmes sont regroupés là.
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