Sur le site du CRMT, à Dardilly, un bus et un tracteur ont été présentés ce mercredi au Président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités, Bruno Bernard, et à la maire de Dardilly, Rose-France Fournillon.
Aux premiers abords, rien ne change. Mais ces deux véhicules ont en réalité une particularité : ils ont été rétrofités au BioGNV, une manœuvre qui consiste à convertir un véhicule diésel ou essence au gaz naturel pour véhicule (GNV). Ce sont les premiers véhicules poids lourd transformés.
Le projet RES4LIVE du tracteur a pour but de donner une autonomie énergétique aux entreprises agricoles.
Les cars roulent peu, 20 000 km environ par an, et sont contrôlés tous les six mois. En très bon état, ils n’ont pas besoin d’une grande autonomie qui est de 300 km pour l’Ecol’car.
Concrètement, 20 véhicules peuvent être rétrofités par an sur le site de Dardilly mais d’autres lieux de transformations vont être crées. Edoardo Bassano, directeur général de CRMT affirme "doubler [les] effectifs d’ici trois ans."
Bruno Bernard dit s’intéresser "de près à [ces] expérimentations" tout en espérant "voir bientôt circuler plusieurs cars rétrofités sur les lignes scolaires du réseau TCL de l’Est Lyonnais."
Un partenariat régional
Ces projets se veulent Made In France avec un assemblage local et des matériaux originaires majoritairement de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ils permettront aussi de créer des emplois locaux non-délocalisables.
Les partenaires du projet sont régionaux : le transporteur Berthelet, CRMT, Grand Lyon Métropole, Sytral Mobilités, Iveco Bus et GRDF Sud-Est.
Une solution écologique
L’objectif est de limiter les émissions de gaz à effets de serre pour devenir une zone à faibles émissions (ZFE).
Cette alternative énergétique serait "moins couteuse financièrement", explique Guilhem Armanet, le directeur clients des Territoires de GRDF Sud-Est. Elle permettrait "d’améliorer les performances environnementales des véhicules, prolonger leur durée de vie et respecter la qualité de l’air."
En effet, les véhicules rétrofités ont un moteur Euro 6 au lieu d’un Euro 5. Avec ce changement, ils entrent dans la catégorie Crit’Air 1 avec une baisse de 95% d’émissions de particules fines.
"A l’horizon 2050, le potentiel de production de gaz verts en France permettra de remplacer l’intégralité de la consommation de gaz fossile par du gaz vert, en particulier dans le secteur du transport", assure Guilhem Armanet.
M.N.
attention au depot: bien ventilé sinon boum! pas ce probleme avec le diesel...
Signaler RépondreD'autant que dans les écoles, gaz et caca c'est vraiment pas ce qui manque.
Signaler RépondreLe bus n'a qu'à passer vers 14h, il fera le plein vite fait. ^^
Qu'est-ce que vous êtes tarte ! ;-)
Signaler RépondreVotre obsession est de nous coller la raffinerie dans tous les fils. C'est pénible, si chacun balance ses délires et fantasmes le forum devient étouffant.
Magnifique, extraordinaire, mirobolant, et pendant ce temps, la raffinerie de Feyzin n'en finie pas de nous polluer l'air !
Signaler Répondresinon certaines regions de chine se chauffent et cuisinent au gaz depuis des decennies. Et ce gaz est produit avec leur propre caca au lieu de gaspiller de l’eau potable pour s’en debarasser.
Signaler RépondreIls ont des siecles d’avance sur nous.
« Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d’assurer aux éleveurs d’importants compléments de revenus. Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d’émission de gaz à très grand effet de serre. » 🤷🏻♀️
Signaler Répondrehttps://reporterre.net/methanisation-un-digestat-bien-indigeste-pour-les-sols-et-les-eaux