Sur les grands axes, la plupart roulent encore à 50km/h, voire au-delà.
En l'absence de contrôles routiers renforcés et donc de sanctions, la mesure ne sera jamais appliquée. Au même titre que la fameuse voie de covoiturage de la M6-M7 que personne ne respecte puisqu'aucune contravention ou presque n'est distribuée.
Mais la situation pourrait changer. Le Progrès révèle ce mercredi que la préfecture du Rhône entend déployer une centaine de radars sur le territoire de la Métropole de Lyon. Les services de l'Etat travaillent en collaboration avec les équipes de la Métropole et de la Ville de Lyon. Ce seraient des radars qui flashent et entraînent une contravention, pas des radars pédagogiques.
Quid alors de la capitale des Gaules qui compte actuellement cinq radars fixes et cinq radars feu-rouge ? Selon Valentin Lungenstrass, adjoint aux Mobilités interrogé par nos confrères, la mairie n'est visiblement pas favorable à cibler les axes aujourd'hui limités à 30km/h. Les radars verraient plutôt le jour là où des accidents ont été recensés, là où les véhicules peuvent prendre de la vitesse.
On pense évidemment aux quais du Rhône, à l'avenue Jean-Jaurès/Maréchal de Saxe ou encore à la montée de Choulans. Et dans le reste de l'agglomération, la plupart des accidents mortels de ces dernières années se sont déroulés à Vénissieux, Saint-Priest et Villeurbanne.
Reste à connaître les emplacements exacts mais aussi la période d'installation puis celle d'entrée en fonction de ces futurs radars qui risquent de crisper un peu plus les automobilistes lyonnais, mais dans le même temps d'apaiser davantage la voirie ?
Ils ont bien attendu la fin de la présidentielle pour l'annoncer....
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