Ce soir-là, le club déjà présidé par Jean-Michel Aulas remportait son premier titre de champion de France. Six autres suivront grâce à une volonté des dirigeants et des joueurs de faire briller le blason rouge et bleu à travers l’hexagone, et aussi l’Europe dans une moindre mesure.
Une vraie finale
Les hommes de Jacques Santini jouait alors contre Lens, pour une finale inédite dans le championnat de D1. Le gagnant de la rencontre remporterait en effet le trophée, du jamais vu.
Le coup d’envoi est ainsi donné à Gerland, en ébullition, avec de superbes tifos portés par un stade à guichet fermé. L’ambiance est aussi bouillante parmi les milliers de personnes réunies place Bellecour devant un écran géant et sous la pluie.
En moins d’un quart d’heure, les Gones comprennent qu’ils ont la capacité de marcher sur leurs adversaires du soir. Après 14 minutes de jeu l’OL mène 2 à 0 grâce à des buts de Sydney Govou et Philippe Violeau. Mais à la 27e minute, les Lensois reviennent dans la partie avec l’ancien Jacek Bak. A la mi-temps, le score est de 2 à 1. Mais à la reprise, Lyon scelle le sort de Lens. Philippe Laigle plante un nouveau but, il n’y en aura pas d’autre dans la soirée.
Lyon rugit
A la fin du temps réglementaire Lyon exulte, les joueurs se sont tombés dans les bras à Gerland, Sonny Anderson sautant de joie tandis que JMA partagait un cigare avec l’ancien maire de Lyon Gérard Collomb. Une bonne partie des 42 000 supporters déchainés descendaient sur la pelouse, dont quelques bouts seront arrachés pour ramener un souvenir à la maison. La coupe fut enfin hissée à la vue de tous sur un bord de pelouse qui avait été sécurisé par les nombreux policiers déployés.
La nuit fut ensuite bien courte pour les nombreux fans de l’Olympique Lyonnais. Il ne fallait surtout pas manquer la nouvelle présentation du trophée depuis le balcon de l’Hôtel de Ville, où des milliers de personnes étaient encore réunies sous les lueurs de nombreux fumigènes.
Vingt ans après le premier sacre, l’OL célèbre ce mercredi l’événement avec des images "inoubliables" captées le soir du 4 mai 2002. Les supporters attendent désormais de pouvoir revivre des émotions similaires, plutôt que de les ressasser via un écran.
On ne vit pas du passé, mais on vit le présent..... Donc, faut arrêter de rêver, pour un peu, L'OL aurait pu descendre en D2, cette année, donc..... On ne fait pas d'avenir, avec du passé.....
Signaler RépondreLe, passé est dépassé...... Mr J M. Hélas.
on est loin du club de chèvres d'aujourd'hui
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