Laurent de la Clergerie a le mérite d'être lucide et honnête publiquement. Sur son compte LinkedIn, le PDG de LDLC est revenu sur sa décision en 2016 de renoncer à sa rémunération annuelle de 250 000 euros. Qui s'était soldé par un échec personnel.
Cette année-là, Laurent de la Clergerie se dit qu'il pourrait très bien se verser 1 euro net mensuel de salaire et se contenter de toucher sa prime d'objectif ainsi que les dividendes annuels, "reflet de l'efficacité du travail fourni". Et dans le même temps redistribuer les 250 000 euros à ses employés pour permettre une augmentation moyenne de 2% chez LDLC.
"Mais tout ne s'est pas passé comme prévu et sur les 15 mois suivants, j'ai touché 15 euros", révèle l'entrepreneur devenu très proche de Tony Parker (ASVEL) et Jean-Michel Aulas (OL).
Pourquoi ? Parce que "des opportunités de croissance et de développement ont à la fois enlevé toutes opportunités de dividendes au Groupe LDLC, mais qui ont en plus généré des frais imprévus qui ont grêvé la rentabilité et mon variable sur résultat, le faisant tomber à zéro".
Laurent de la Clergerie a beau être animé de bonnes intentions, il ne s'est pas entêté et est finalement revenu sur sa décision de se passer de son salaire.
"Mais au final, il y a quand même eu des gagnants dans cette histoire, parce que bien sûr nous ne sommes pas revenus sur les augmentations qui avaient été liées au reversement de mon salaire", conclut Laurent de la Clergerie.
L'autre idée un peu folle du Lyonnais avait été de faire passer ses salariés aux 32 heures de travail sur quatre jours sans perte de salaire. Un succès populaire selon les enquêtes internes menées chez le groupe high-tech.
Il faut reconnaître que les bénéfices peuvent avoir plus d'impact lorsqu'ils sont réinvestis. Cela fait une belle somme au départ, mais une fois redistribuée c'est pas énorme.
Signaler RépondreMerci pour cette explication blabla. Comme si 250.000 euros versé au salarié était plus problématique que 250.000 euros versés au patron (avec des tranches de cotisation plus importante).
Signaler RépondreLa franchise voudrait qu’il dise : « j’ai besoin de ma tune, je boss pas pour rien !! »
Si on avait plus de patron comme ça , le monde se porterait à merveille !!!
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