Des contrôles des eaux du Rhône et des rejets des industriels Arkema et Daikin, dont certains inopinés, ont été réalisés depuis mars dernier. "Les premiers résultats d’analyses d’une partie des rejets incriminés montrent que les concentrations en 6:2 FTS (acide-2-perfluorhexylethane-1-sulfonique, qui est le principal PFAS utilisé par l’exploitant) dans les rejets aqueux du site Arkema sont du même ordre de grandeur que celles présentées par l’enquête journalistique", indiquent les services de l'Etat.
Par ailleurs, le préfet du Rhône, Pascal Mailhos, signera et publiera prochainement des arrêtés prescrivant une surveillance renforcée des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées et dans les process des usines Arkema et Daikin et leurs rejets liquides, avec une transmission périodique des bilans à l’inspection des installations classées.
"Ces arrêtés permettront de mieux comprendre les flux de substances et donc de mieux lutter contre les contaminations", explique la Préfecture, qui a également lancé des campagnes de mesures de 14 PFAS. Ces campagnes ont permis de détecter au moins une fois une partie de ces composés, dans plus de la moitié des stations de contrôles du bassin, principalement dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA au niveau des zones urbaines et industrielles.
Les services de l’État disent être "mobilisés pour faire baisser ces substances dans les milieux aquatiques, notamment dans le nouveau Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux de mars 2022, qui cible particulièrement les territoires les plus émetteurs du bassin tels que la vallée de la chimie".
Selon une enquête pour Envoyé Spécial, pas moins de 200 000 personnes seraient concernées par une pollution aux perfluorés, désignés comme des polluants éternels qui atteignent des niveaux inquiétants autour de la commune de Pierre-Bénite et du site de l'usine Arkema en particulier. Les journalistes ont ainsi retrouvé 36 000 fois plus de perfluorés entre la valeur en amont et la valeur en aval du site industriel.
AH LALA JEROME FAUT ALLER AU BASTON AVEC LA DREAL
Signaler Répondresinon Isaac va faire (encore) un CARTON dans la 12° !
Et ça c'est juste pour l'eau mais il n'y a pas que cela..... Dégazages non reliés à l'incinérateur sur les postes conditionnement 134 /22/spéciaux / de plus faudrait leur demander où va leurs terres polluées quand ils font des travaux .... très cher journalistes poursuivez vos investigations cherchez du côté des retraités ils peuvent être très locace .
Signaler RépondreHabitant Pierre Bénite, je suis plus inquiet par la pollution de l'eau de notre robinet que de celle de l'eau du Rhône.
Signaler RépondreSi Envoyé Spécial ne dénonce pas, les pollueurs et autres arnaqueurs à grande échelle prospèrent car les services de l'État, chacun peut le constater, sont inopérants avec la suppression des contrôleurs et inspecteurs divers (récemment affaires Buitoni, Kinder...)
Signaler Répondre"Merci" aux néo libéraux qui ont cassé la France et ont livré le peuple aux cailleras des rues et en col blanc.
Et blablabi et blablabla !!!!
Signaler RépondreOù comment la macronie et son antenne locale gérée par les pastèques et islamogauchistes, prend la population pour des buses !!!
Les faits sont gravissimes !
Des faits révélés par de vrais journalistes de terrain qui, eux, font honneur à leurs cartes de presse !!!
Mais je vous le prédit.
Tout au plus dans un mois, tout sera oublié !!
Aucun groupe constitué, (associations, élus, partis politique, etc), n’auront déposer plainte contre X pour empoisonnement !!!!
En juin, pour qui allez-vous voter ?