Un courriel du Directeur des Systèmes d'Information (DSI) de la collectivité avait fuité, il réclamait l'accès administrateur à toutes les boîtes mails, y compris celles des élus. Et évoquait une recherche sur le mot-clé "dangele", comme pour cibler les éventuelles taupes qui voulaient renseigner Les Potins d'Angèle, feu l'hebdomadaire satirique de Gérard Angel. Tout cela, durant la campagne de l'élection régionale 2015, alors que notre confrère évoquait notamment l'affaire ERAI ou l'affaire Peizerat.
Ce vendredi, la justice se penche enfin sur cette affaire qui a créé des remous à l'occasion du début du mandat de Laurent Wauquiez et des premiers pas de la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le tribunal judiciaire de Lyon ne jugera ce vendredi que Benoît D., l'ancien DSI, pour "atteinte au secret des correspondances par voie de télécommunication", "accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisée des données" et "traitement de données à caractère personnel sans autorisation" par "chargé de mission de service public".
Cet ingénieur de 52 ans a toujours expliqué aux enquêteurs n'être que l'exécutant d'un ordre reçu oralement de la part de son supérieur, le Directeur Général des Services de la Région (DGS), Philippe de Mester. Ce dernier avait été ensuite habilement exfiltré, devenant préfet de la Somme puis directeur général de l'Agence Régionale de Santé de la région PACA.
Le haut-fonctionnaire a nié avoir donné cet ordre à son DSI.
Et le parquet de Lyon a estimé qu'en l'absence de preuve autre que le témoignage de Benoît D., il n'était pas nécessaire de poursuivre Philippe de Mester. L'ancien bras droit de Jean-Jack Queyranne avait pourtant déjà été pris la main dans le sac lorsqu'il était directeur général de l'OPAC du Rhône, en espionnant un employé qui avait signalé un marché public douteux au tribunal administratif.
Ni lui, ni Jean-Jack Queyranne ne seront donc poursuivis après leurs auditions.
Benoît D., que beaucoup considèrent comme un simple fusible car il aurait eu peu d'intérêt à mener personnellement cet espionnage interne, arrivera-t-il à convaincre davantage les juges que les enquêteurs ?
Tant que ça rapportait personne ne disait rien, c'est le même principe.
Signaler Répondrec est la routine chez les socialos!
Signaler RépondreLe cyber espionnage : Huawei et ZTE rejetés du système de télécommunications du Canada », a déclaré jeudi, à Ottawa, le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne. « Cela fait suite à un examen approfondi mené par nos agences de sécurité indépendantes ».
Signaler RépondreKerviel n'agissait pas sur ordre... il a juste bénéficié de complaisances....il agissait pour sa pomme avec l'argent des autres comme un joueur compulsif et son boss a laissé faire
Signaler RépondreRien à voir donc...
Sans doute une pratique bien plus répandue...
Signaler RépondreExemplarité de la fonction publique… AHAHAH
Signaler RépondreLe décisionnaire est promu. L’exécutant est montré du doigt. Toujours le même scénario.
Système vicié jusqu’à la moëlle. Les tordus le savent et se lâchent.
Y sont contents les contribuables ?
Un autre anonyme qui prend pour ses supérieurs.
Signaler RépondreJérôme Kerviel bis.