Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione, les co-fondateurs de la All In Country Club, ont vu grand avec des installations qui ne passeront pas inaperçues. "Le sport véhicule des valeurs auxquelles je suis très attaché. Gagner a été un objectif quotidien pour moi, mais le sport ne se réduit pas à la seule victoire. Apprendre, partager, échanger et se rencontrer sont les maîtres-mots de ce projet sportif, éducatif et récréatif", affirme l’ancien numéro 1 français.
Un chantier colossal de 3,5 hectares
Une académie de haut niveau basée sur un concept alliant sport, passion et études, un country club d’exception de 1 000 adhérents, 13 courts extérieurs, un court central avec 1 500 places, une halle couverte de 5 000 m2 sans poteaux traversants composée de 8 courts ou encore une halle couverte composée de 4 terrains de Padel. "On a créé le plus gros projet de notre vie 2 jours avant la crise sanitaire du Covid-19, on y est allé et on n’a rien lâché", explique Thierry Ascione.
L’académie se présentera sous la forme d’un campus étudiant avec un internat de 80 lits, 4 appartements, une salle de restauration et 8 salles de cours. Le club sera composé d’un restaurant avec une terrasse panoramique de 200 couverts, un pro-shop spécialisé de 200m2, une piscine extérieure semi-olympique, une salle de fitness, gym et musculation de 560m2, un centre médico-sportif avec balnéo et spa intérieur et un espace de 200 places pour l’organisation de séminaire.
Un chantier immense débuté en décembre 2021 et qui devrait aboutir en 2023. "J’ai fait dix fois le tour du monde pour ma carrière et autant avec Jo. Nous inaugurons notre futur club sur un terrain où je faisais mes footings quand j’étais gone, mes parents habitaient à cinq kilomètres. C’est plus qu’un rêve", confie le co-fondateur de la structure.
L’idée d’un projet "vert"
Le projet de la All In Country Club est engagé dans une démarche de construction durable, de bien-être et une démarche de labellisation Biodiversity favorable à la biodiversité et respectueuse du vivant.
Symboliquement, Jo-Wilfried Tsonga, Thierry Ascione et les acteurs du projet comme Sébastien Lapendry, le co-fondateur de Youse une société de promotion immobilière, Barbara Falk, la directrice régionale de la Banque des Territoires, mais aussi leur futur voisin, Jean-Michel Aulas, le président d’OL Groupe, et la maire de Décines-Charpieu, Laurence Fautra, ont planté, ce vendredi, le premier arbre des 310 à venir.
"La pose de la première pierre, enfin du premier arbre, c’est toujours très important, ça représente quelque chose, ce sont les premières pages d’une histoire", déclare Laurence Fautra très fière d’accueillir une telle infrastructure sur sa commune.
Au total, seront plantés : 170 mètres linéaires de haies bocagères le long des axes piétonniers principaux du campus, 280 mètres de contre-allées, 1 100m2 de boisements forestiers, 2 000 m2 d’espaces de récréations et de prairies engazonnées et arborées.
Coût total de l’investissement : plusieurs dizaines de millions d’euros.
A.B.
Communiquer sur la "biodiversité" pour justifier l'artificialisation de 3,5 hectares de terres cultivées en céréales ? L'ex-champ sera rentabilisé au maximum et presqu'intégralement recouvert de bâtiments ou terrains de tennis. Plus précisément:
Signaler Répondre• Sur 34 500 m2 de terrain, l'emprise au sol du complexe représente 19 500 m2, hors cheminements, accès piétons, parking livraisons etc
• Des haies ? oui, dont le remplacement de celles arrachées en limite de propriété ...
• La "végetalisation importante" prévoyant tout au plus 3 200 m2 d'espaces verts, sur ce agricole de 35 000 m2.
La réalité est quelque peu différente de ce "green-washing" d'un projet annoncé comme colossal, par les investisseurs comme par la ville.
La majorité des riverains n'étaient pas totalement opposés à ce projet qui comporte cependant, en plus de l'incidence environnementale très forte, de gros risques de nuisances sonores (365 jours par an de 8h à 22h). L'étude acoustique démontre un impact très largement supérieur aux niveaux légalement autorisés. Faute de concertation en amont, nous avons été obligés de déposer un recours contre le PC pour négocier des modifications de projet directement avec les constructeurs -> protections acoustiques et restrictions horaires en particulier, le terrain étant bordé de petites maisons et d'anciennes fermes.
Reste à avoir confirmation de la stricte application du protocole transactionnel signé avec les investisseurs l'an dernier :
• suppression de certains courts et du terrain multisport/entrainement -> ce qui limitera aussi l'imperméabilisation des sols; • et préservation d'une bande végétale arborée d'une largeur minimale de 8m en limite de propriété.
Le Permis modificatif (PCM) a été déposé en Mairie le 5 avril. Il est en cours d'instruction mais nous n'y avons pas accès pour l'instant. A suivre donc avec la plus grande attention.
Montout Environnement - Collectif de riverains
quand ils vont deterrer ce truc dans 2000 ans........
Signaler RépondreLe sport ne se réduit pas à la seule victoire !!!
Signaler RépondreC est bien vrai !
Apprendre, partager, échanger ..(le pognon)
c'est pas faux !
Quelque chose d'incongru de lire "banque des terroirs" pour le financement de structures portant systématiquement des noms anglais.
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