Cela fait un an que le Revenu Solidarité Jeunes a été créé suite à une concertation avec 117 acteurs locaux de l’insertion dont ACOLEA. Pour ce mois de mai, 555 jeunes qui ont, pour la majorité, le Bac ou un diplôme inférieur, vont recevoir l’allocation. Un budget de 4 millions d’euros est d’ailleurs prévu pour cette année.
Après une évaluation du dispositif par ses bénéficiaires, 90% estiment que leur situation s’est améliorée. La plupart des jeunes ont utilisé cette aide pour trouver un emploi ou se former (42%) mais aussi pour satisfaire leurs besoins vitaux. "Le RSJ m’enlève un poids pour pouvoir assumer mes charges, je peux me concentrer sur mon concours pour le Conservatoire national de théâtre", témoigne Melvin, un bénéficiaire de 24 ans depuis trois mois.
Des améliorations à apporter
Suite à ce retour des bénéficiaires, la Métropole de Lyon compte réajuster le RSJ afin de "lutter contre les ruptures des parcours des jeunes et de renouer la confiance des jeunes avec leur insertion sociale." Parmi ces modifications, il y a la possibilité de toucher l’allocation sur un livret A ou la mise en place d’une meilleure communication auprès des publics. "Ça marche surtout au bouche à oreille", explique un bénéficiaire.
"Nous continuons d’ajuster le dispositif pour ne laisser personne au bord du chemin", déclare Séverine Hémain, la vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de la Politique d’insertion.
"Un filet de sécurité"
Ce revenu a été mis en place car "la précarité chez les jeunes est plus importante que dans le reste de la population", justifie Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon.
Il a pour objectifs de "lutter contre toute rupture" et "d’aider à lever les différents freins des jeunes" afin de leur être "un filet de sécurité." Pour le président de la Métropole, le RSJ permet aussi une économie d’échelle car "plus vite on aide un jeune, plus vite il devient employable et plus vite il s’insert dans la vie active." "Au final, on aide les jeunes et les entreprises", ajoute-il.
Concrètement, 16 structures dont 10 missions locales et 6 associations aident ces jeunes à s’insérer. Ils sont suivis par un des 106 instructeurs qui réévaluent leur situation tous les trois mois. "A chaque rendez-vous, on reçoit une liste de choses à faire pour avancer", précise un bénéficiaire du RSJ.
L’aide est attribué pour une durée de trois mois sauf indication contraire du jeune ou de son instructeur. Le RSJ peut alors être prolongé sur une période maximale de 24 mois continue ou non.
Pour toucher cette aide de 300 ou 400 euros en fonction des ressources d’activité, il faut avoir entre 18 et 24 ans révolus, être français ou étranger en situation régulière, résider dans la Métropole de Lyon depuis six mois au moins, être sorti du système éducatif, percevoir peu ou pas de ressources d’activité et ne pas ou peu bénéficier d’un soutien financier des parents ou d’un tiers.
Une logique d’insertion plus grande
Le RSJ suit une démarche d’insertion à l’échelle nationale avec le Contrat d’Engagement Jeunes et l’aide Garantie Jeunes. L’allocation a pour objectif de perdurer même si Bruno Bernard "espère qu’elle prendra fin, ça signifiera que l’Etat a trouvé une solution pour les jeunes."
Le Métropole de Lyon va mettre également en place la deuxième édition du programme métropolitain d’insertion pour l’emploi (PMI’e) pour la période 20222-2026. Le Revenu Solidarité Jeunes fait partie de ce programme qui vise à "faire avancer l’appui social et l’insertion professionnelle des personnes durablement sans emploi pour répondre aux défis de la précarité et favoriser l’accès aux droits" ainsi qu’à "promouvoir plus d’engagement, par toutes les entreprises, en faveur de l’insertion, pour mieux répondre aux besoins économiques du territoire", conclut la Métropole de Lyon.
M.N.
ou plus probablement, les aides n'existaient pas à l'époque.
Signaler RépondreJ’ai 60 ans, je n’ai jamais recu d’aide.
Signaler RépondreHeureusement jamais en arret de travail depuis 1981
Je suis contrarie que mes impots servent a de telles initiatives.
Au moins faudrait il coupler ce dispositif avec une obligation de reussite dans leurs etudes…. et meme avec un pacte de civilite!
Monsieur Doucet, interdisez la consommation de drogue!!!!
Sinon ca va mal finir pour cette belle jeunesse.
SVP lancez une campagne de prevention…. certains de votre entourage connaissent le sujet… sur le bout des doigts ( regardez!!!!)
Effectivement le théatre n’est pas la voie la plus facile …. ces jeunes ont globalement des problèmes de société riche, qu’ils en profitent bien, tout a une fin!
Signaler RépondreL’assistanat dans toute sa splendeur .....
Signaler RépondreSoit vous gagniez déjà trop à 16 ans, soit vous n'étiez pas au courant que des aides existent, comme bon nombre de citoyens..
Signaler RépondreTant pis pour vous, vous vous renseignerez mieux la prochaine fois.
Je comprend mieux pourquoi je vois autant de jeunes sur les berges, le samedi après midi ; et franchement ils ne sont pas trop beaux à voir (alcool, joints ... ) rien qu'à l'odeur en passant à côté d'eux vous comprenez ce qu'ils fument.
Signaler RépondreIls ne peuvent pas payer leur loyer, ou manger, mais pour boire ou fumer ; là ils trouvent de l'argent !!!
Quand je vois de jeunes "hommes" (16/18/20 ans) fumer cette merde, je me demande ce qu'il va rester d'eux dans quelques années !!!
ça finira comme le Venezuela ou le liban.et le syndicat des patrons de bars et resto veut faire appel à des serveurs de Tunisie et/ou du Maroc
Signaler RépondreNon je plaisante pas moi à 16 ans j était au boulot avec aucune aide les temps onts bien changé
Signaler RépondrePas mal 4800 € à l'année ( 400 X 12 ) . J'espère que Melvin, sortira premier du Conservatoire national de théâtre .
Signaler RépondreWauquier doit avoir mal a la tête .
Et vive la fainéantise
Signaler RépondreVous plaisantez !!!!
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