"Faites-nous sortir d’ici", c’est le message qu’ont reçu Marc et sa compagne de leurs petits-enfants enfermés dans des camps en Syrie. Depuis plus de 3 ans, près de 200 enfants français et leurs mères survivent dans les camps de Roj et de Al-Hol dans le nord-est kurde de la Syrie. "Leur seul crime est d’être nés de parents qui sont partis pour le djihad", déclare Hubert Julien-Laferrière, député écologiste du Rhône.
Le collectif Familles Unies, qui regroupe plus de 100 familles dont les enfants sont détenus dans les camps, lance un appel au rapatriement soutenu par 175 élus français et appuyé par une tribune signée par 75 personnalités.
"Rendre invisible" les enfants
C’est un témoignage glaçant que donne Marc, grand-père démuni et membre du collectif des Familles Unies, pour éveiller les consciences. "Cela fait 1501 jours que nos quatre petits enfants sont enfermés dans un camp en Syrie, nous ne parvenons pas à les rapatrier", introduit-il.
Toutes les familles françaises sont regroupées dans le camp de Roj depuis la prise de Baghouz. Les 4 petits enfants de Marc sont arrivés dans le camp en 2018, l’aîné avait 8 ans, le second moins de 4 ans, le 3e moins de 2 ans et enfin le dernier, est né sur place dans des conditions précaires. "Ils ont eu de la chance, si on peut dire, ils n’ont pas passé des mois dans un cachot avant d’être transférés dans les camps lorsque leurs parents se sont rendus à Baghouz. Ils n’ont pas connu les bombardements intensifs, la mort sous leurs yeux de leurs petits frères et sœurs. Ils n’ont pas été blessés physiquement comme d’autres qui portent des blessures de Baghouz dans leur chair."
"Nous avons écrit au Président de la République, la réponse a été claire : la France n’interviendra pas car elle n’a pas de relations avec le pays." Sauf que, selon lui, la France était présente en Syrie et avait des relations avec les autorités Kurdes et Kamichi. "Ils vivent dans des tentes, n’ont pas d’école, sont mal soignés, n’ont évidemment pas de suivi psychologique et vivent quotidiennement dans l’insécurité avec le retour en flèche de Daesh", explique-t-il. "La seule chose qui évolue, c’est que les enfants grandissent. On voit grandir et survivre nos petits enfants dans ces camps", poursuit-il.
"Absolument rien n’a changé dans l’attitude du gouvernement français. Cela témoigne du mépris total pour la vie de ces enfants et pour les engagements internationaux de la France. Nous faisons face à un mur de l’Etat", dénonce Marc. "L’amour pour ces enfants et nos petits-enfants Nous porte. Notre combat ne s’arrêtera pas tant qu’ils ne seront pas rentrés. Ils veulent les rendre invisibles mais nous continuerons. D’autant plus que maintenant, nous sommes appuyés. Ce ne sont que des enfants qui sont des victimes et innocents", ajoute la compagne de Marc et grand-mère, submergée par l’émotion.
Du "combat politique" à "l’humanité" : "A qui hurle-t-on à la gueule ?"
Un système de parrainage a été mis en place pour les enfants français dans les camps. "Grâce au parrainage, nous voulons leur montrer qu’il y a une autre France qui pense à eux et qui les attend. Nous vivons dans un pays dans lequel nous devons rappeler ce qu’est l’humanité, ce que sont des enfants", s’exprime, en pleurs, Sophia Aram, comédienne et chroniqueuse. "On ne devrait pas fermer nos gueules, on devrait être beaucoup plus nombreux. Rapatrions-les, on ne peut pas avoir peur de nos enfants, ils vivent dans des conditions inhumaines. J’ai envie de leur hurler à la gueule, je ne sais même pas à qui, car personne ne prend de décision. Ce n’est pas un combat politique mais de l’humanité. On devrait tous collectivement avoir honte de cette situation", déclare Sophia Aram.
"A qui hurle-t-on à la gueule ? Au Président de la République. J’ai écrit au Quai d’Orsay, on m’a répondu que la décision serait prise à l’Elysée. Depuis, j’écris chaque semaine sur une femme, un enfant, et j’attends pendant qu’ils sont en train de mourir", n’hésite pas à pointer du doigt Marie Dosé, avocate au Barreau de Paris.
"La France fait partie des rares pays qui n’ont pas engagé un processus de rapatriement reniant le droit de la vie des enfants, au mépris même de la sécurité. Des spécialistes anti-terroristes l’affirment : laisser ces enfants des années dans des camps alors que Daesh revient en force c’est les laisser grandir dans la haine de la France", dénonce Hubert Julien-Laferrière. "La France et l’Espagne restent inflexibles alors que la Finlande, la Suède, le Danemark et la Belgique ont commencé des rapatriements et les poursuivent. Nos petits enfants ne comprennent pas pourquoi leurs copains des autres pays rentrent et pas eux. Ils se demandent ce qu’ils font là, pourquoi ils payent plus que les autres", ajoute Marc avant de préciser : "Les enfants présents dans les camps sont tous arrivés très jeunes, voire sont nés là-bas, leur souvenir de la Syrie ça n’est pas Daesh."
Selon eux, aucun rapatriement ne doit avoir lieu sans les mères pour ne pas déstabiliser les enfants, pour lesquels, elles sont la seule source affective qu’ils ont connu ces dernières années. Ils notifient, lors du point presse, que toutes les mères des enfants sont judiciarisées et veulent se confronter à la justice pour rentrer en France et protéger leurs enfants.
L’échec du plan de rapatriement 2018 : "la France est en train de créer le cauchemar des familles"
"Il y avait un plan de rapatriement en 2018. Le plan était opérationnel, je l’ai dans mon cabinet, il renseigne tout, même le numéro d’avion par lequel ils devaient rentrer. Après une fuite de l’information, on a reporté pour des questions de sécurité. Dans le temps de ce report, un sondage est sorti et deux tiers des Français n’étaient pas favorables au rapatriement. Le temps de ce nouveau report, les gilets jaunes puis la crise sanitaire ont fait que le Président ne pouvait pas risquer un manque de popularité en vue de sa réélection. Voilà, comment cela s’est passé", assure l’avocate.
Selon elle, la France a essayé de jouer la carte du "cas par cas" pour rapatrier des orphelins. "Toi t’es sauvé, toi t’as pas de chance ta mère est en vie donc tu crèves. C’était l’idée." Une image bouleversante. "On offre sur un plateau à Daesh des martyrs, on a tellement peur qu’on préfère donner des armes à cette idéologie. On fabrique le pire", ajoute-t-elle avant de conclure "La France est en train de créer le cauchemar des familles."
Depuis janvier 2021, la France n’a organisé aucun rapatriement.
A.B.
Ils veulent nous forcer la main comme France-Info a fait le forcing pour faire rentrer Benzema dans l'EDF
Signaler RépondreEt les Français Des Déchets ?
Signaler RépondreTechniquement les ministres et macron aurait voulu jouer la carte du rapatriement, mais comme ils ont bien senti que 70% des français étaient contre, à quoi bon se mettre à dos les électeurs ^^
Signaler Répondrea t il lui meme des enfants pour autant compatir.??
Signaler RépondreHubert Laferriere vient à la pêche aux bulletins des gens de banlieue...minable!
Signaler RépondreCes familles ne méritent pas notre confiance. Ils sont partis en Syrie, qu'ils y restent, et que les parents ou grands-parents se posent sérieusement de l'éducation sans repère, sans but, sans ancrinement culturel.9
Signaler RépondreA la libération, les collabos ont été fusillé et les femmes tondus, de quoi se plaignent ces étrangers ennemis des français et de la France ?
Signaler RépondreNon car on ne choisit pas où l'on nait. Qu'ils se retournent vers leurs mères qui ont décidé de renier la France et l'on même combattu.
Signaler RépondreDéchéance de la nationalité quand on renie son pays d'origine pour combattre du côté ennemi. Ces enfants ont la nationalité du père ou du pays de naissance.
Signaler RépondreA la différence de Sophia Haram (erreur volontaire) j'ai beaucoup de mal pour avoir une larme à l'oeil. Je sais pas d'où ça vient. Le Bataclan, peut être bien.
Signaler RépondreMême si les enfants n’y sont pour rien mais les parents sont responsables peut-être aussi les grands-parents car ils auraient pu empêcher les parents de partir donc qu’ils restent là-bas!
Signaler RépondreArrêtez de penser que femmes enfants sont des anges incapables de cruauté ! Je sais la réalité fait mal, qui doit on protéger en priorité ? Il faut accepter que certains sont définitivement perdus, la réalité c’est hélas accepter cet état de fait.
Signaler Répondrehttps://www.ladepeche.fr/article/2015/07/18/2146010-daesh-diffuse-video-enfant-train-decapiter-soldat-syrien.html
On leur doit rien point final
Signaler RépondreTrès bonne analyse ! Leurs mères ont choisi le djihâd, qu’elles en supportent les conséquences !
Signaler RépondreEt le p'tit Blanc né dans une cité pourrie du 93, vous pensez qu'il l'a choisi ? Et le p'tit fils d'un diplomate russe sur la sellette vous croyez qu'il l'a choisi ? Et le fils de Pablo Escobar vous croyez qu'il a choisi de devoir se planquer ? Et le p'tit Africain obligé de bosser dans des mines de diamants, vous croyez qu'il l'a choisi ?.... Ces mômes sont des bombes à retardement.. la minuterie, leurs parents l'ont démarrée le jour de leur naissance par l'éducation qu'ils leur ont dispensée... Les chiens ne font pas des chats !
Signaler Répondrec'est la faute des parents pas de l'Etat !!!
Signaler Répondreces enfants, probablement, complètement endoctrinés, ne seront ils pas de futurs terroristes ???
DANGER ???
prévenir vaut mieux que guérir ...
in reproche souvent aux parents les méfaits de leurs enfants et maintenant c'est le contraire.Aux commentateurs schizophrène allez vous soigne.
Signaler RépondreCes enfants ont été élevés par des parents adeptes de théories de Daesh.... Ils ont été formatés et nourris dans la haine de l'Occident, des mécréants et tout le toutim.... Ils n'ont pas été éduqués au sens ou nous l'entendons mais dressés comme le seraient des chiens utilisés pour les combats de chiens. Certains à 8 ou 9 ans connaissent mieux les versets du coran et le démontage d'une Kalashnivov que les tables de multiplication... Ca ne veut rien dire "enfant"... Souvenez-vous des enfants soldats en Somalie... Cessez donc d'appliquer NOS valeurs à des gens qui les vomissent.. Notre culture, notre modèle éducatif, nos valeurs ne sont pas universelles... et c'est de l'avoir trop longtemps cru que la France est aujourd'hui au bord du gouffre et a donné le sein à des Merah, des Kouachi, de Coulibaly et j'en passe... N'oubliez pas que dans certains pays "enfant" signifie même "être corvéable et exploitable à mercie", "propriété des parents qui peuvent le vendre comme une marchandise", etc... Le Bisounoursisme, ça va bien 5 mn !
Signaler RépondreLes enfants ne sont pas responsables des choix des parents. Donc on pourrait tout à fait les rapatrier et laisser leurs parents en syrie.
Signaler RépondreLes chiens ne font pas des chats.
Signaler RépondreAttention, les enfants dont on parle ne sont pas des réfugiés. Ce sont des enfants dont les parents ce sont rendus en Syrie pour combattre des "forces" ennemies à la France et à la démocratie.
Signaler RépondreLe raccourci est rapide mais voudriez-vous accueillir les enfants d'un pays ou d'une organisation voulant commettre des actes "terroristes" sur votre sol ou tout simplement une organisation voulant la perte de votre mode de vie?
Ce sujet est très compliqué, les enfants en question sont en doctrinés des le plus jeune âge... Ils en reviendraient changés et à charge de la République de leur réapprendre les valeurs.
De toutes façon une majorité des parents ont "abandonnés" la nationalité française donc le sujet ne se pose pas dans ce cas.
Ces enfants ne sont plus français. Leurs grand-parents sont libres d'aller leur rendre visite à Daechland.
Signaler RépondreLes parents de ses enfants sont partis en Syrie en insultant la France, en déchirant leur passeport et en reniant leur nationalité. Donc , ils ne sont plus français. Les enfants non plus, et surtout ceux qui sont nés la bas. Ils sont syriens..... Ces parent là, sont devenus de terroristes pour faire couler le sang dans notre pays. Rapatrier leurs enfants seraient aller contre la volonté des parents qui ont fait leur choix. Nous ne sommes pas responsable de ces enfants.
Signaler RépondreDepuis janvier 2021, la France n’a organisé aucun rapatriement. C'est très bien ainsi , pourvu que cela dur longtemps .
Signaler RépondreJe partage votre constat.
Signaler RépondreÊtre parent c'est avant tout penser à eux et, être responsable vis-à-vis du pays de naissance ou d'adoption.
Quand "des parents" décident de partir avec des gosses en bas âge, dans un pays pour y faire la guerre et vivre au quotidien en état de guerre.
Avec tout ce que cela implique de danger, de mauvais traitements, de souffrances etc.
Alors il ne faut pas venir se plaindre après.
Les seuls que je plaint ce sont les gosses.
En juin prochain, j’irai voter.
Mais certainement pas, pour toute cette clique de gauche qui a fait et qui continue de faire tant de mal à notre France et à son peuple.
Vivre la république et surtout, surtout vive la FRANCE !
N'oublions pas que leurs mères ont renié la nationalité française et déchiré leur passeport; né en Syrie, en application du droit du sol ils sont syriens!
Signaler RépondreOk mais vous pensez vraiment que les enfants ont choisis d'aller vivre en Syrie?
Signaler RépondreUne pensée aux nombreuses victimes de Daesh en France et a travers le monde, une pensée aux enfants assassinés froidement par Merah, une pensée à toutes les victimes qui ELLES n’ont rien choisi rien demandé ! Une pensée à la douleur de ces mères qui elles ne sont plus avec leurs enfants assassinés lâchement !
Signaler Répondreces familles sont parties en Syrie pour tuer notre civilisation et pour tuer des français et maintenant ils veulent revenir
Signaler Répondreeh bien NON ! ils ont voulus y aller et bien qu'ils y restent et leurs rejetons aussi. il faut arrêter de prendre les français pour des cons.
Vous avez totalement raison !!!!
Signaler RépondreDes petits enfants , comme c'est mignon , il faudrait prendre en charge les enfants russes aussi , et ainsi de suite
Signaler RépondreOn verra après pour les enfants de terroristes
Et les enfants de Monsieur Merah vont bien ? Vous vous en souciez ?
C'est leur place en prison , ou dans les écoles de vos enfants privilégiés pourquoi pas , logez les dans vos quartiers résidentiels aussi , on va vivre ensemble
Ha oui les enfants de familles qui sont allés aider des ennemis de la france et pour ceux qui sont remontés ont été tres visible au bataclan.
Signaler RépondreBien sur qu’on ne veut pas les voir, ils ont fait un choix pour eux et leur enfants
Familles liées à Daech qu'on le veuille ou non
Signaler Répondreah oui ils ne viennent pas d’ukraine donc on ne peut rien faire pour eux ils doivent subir
Signaler RépondreA un moment donné, des personnes ont choisi de partir, de vivre ailleurs et autrement, aujourd'hui ces mêmes personnes voudraient que la France "récupère" leurs enfants !!!
Signaler RépondreMoi je dis NON ;
Que fait l'élu EEELV / NUPES sur l'affiche Lyon Mag ???