Dans le cadre de la 4e convention du patrimoine entre l’Etat et la Ville de Lyon, des travaux de restauration de l’église Saint-Irénée sont en cours depuis décembre dernier et jusqu’à la fin de cette année. Ce chantier est "nécessaire", d’après Nadine Georgel, la maire du 5e arrondissement de Lyon, pour remettre en état un "lieu quotidien qui accompagne la vie locale."
Plusieurs axes de restauration
Ces travaux visent à restaurer l’église à cause de son mauvais traitement dans le passé. Des matériaux d’époque sont utilisés. Concrètement, sa façade principale, ses 23 vitraux, ses 12 médaillons peints, son mur de clôture côté rue des Macchabées, ses deux porches Ouest et Nord sont rénovés et nettoyés.
Il est aussi question de résoudre les problèmes d’humidité de la crypte en restaurant ses murs, son sol et son plafond. Enfin, un des objectifs du projet est également de rendre le site plus accessible en installant un élévateur PMR et remettant en état le revêtement du parvis Nord.
Pour mettre en œuvre cette réhabilitation, un budget de 1,3 million d’euros a été requis. La Ville de Lyon en a financé 782 800 euros. L’Etat via la Direction Régionale des Affaires Culturelles a contribué en subventionnant 396 400 euros. Le diocèse de Lyon a lui aussi participé à hauteur de 120 000 euros.
A l’heure actuelle, la façade Ouest est terminée tout comme l’élévateur PMR. Il reste les portails qui sont en cours de finition et les vitraux qui sont, eux, restaurés pour la moitié. D’après le maître d’œuvre du projet, Richard Goulois, architecte du patrimoine au sein du cabinet Croisée d’archi, "c’est un chantier terminé à 60%."
Un défi historique
Ce monument dont la partie basse est l’une des plus vieilles de France a déjà évolué de nombreuses fois. En effet, la première basilique date du Ve siècle, la crypte aurait, elle, été construite au IXe ou au Xe siècle et, enfin, la partie haute a été édifiée entre 1824 et 1830. Des archéologues sont, d’ailleurs, toujours sur place afin de mettre au jour de nouveaux vestiges et d’aider les artisans.
A noter que l’église Saint-Irénée est classée Monument historique depuis 1862 et patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.
Face à ces enjeux historiques, Richard Goulois a décidé d’opter pour une "restauration modeste." Cela signifie qu’en collaboration avec la Conservation régionale des monuments historiques, les artisans du chantier essaient "d’en faire le moins possible pour rester garants de l’authenticité", explique le maître d’œuvre.
Cependant, il déplore certains dégâts comme, entre autres, l’utilisation de mortier et de béton mais aussi de résine sur les vitraux qui dégrade l’édifice. Ce projet est "un défi", pour Richard Goulois, mais son objectif reste de "transmettre ce monument aux générations futures dans le meilleur état possible, sans le compromettre."
M.N.
Toutes les églises construites avant 1905 et non réformé sont à la charge de la commune il est donc normal que la ville soit en charge de cette église alors avant de raconter des bêtises renseignez-vous.
Signaler RépondreSurtout que l'état s'est approprié les biens de l'église. A l'état d'en assurer son bon état et la sécurité.
Signaler RépondreLa plus belle des beautés s’appelle ´´LIBERTÉ ´… vivre à deux pour un Homme c’est accepter de vivre à genoux et enchaîner . Mieux vaut être un étalon libre qu’un cheval de course emprisonné.
Signaler RépondreDadam, bonjour ! alors deja c est 1905 et pas 1903…
Signaler Répondreensuite ca n’a absolument rien à voir avec le culte, c est un monument historique qui plus esr classé à l’unesco.
loi 1903: "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte"
Signaler Répondresauf les église apparemment
La ville de Lyon restaure une église, ce qui est complètement normal.
Signaler RépondreConcernant la restauration des Synagogues, Mosquées ou temples, c'est aussi normal .
Merci la Ville !