"Notre objectif est de faciliter l’insertion des réfugiés dans la gastronomie et de faire un vrai travail de sensibilisation", explique Anastasie Dutel, co-porteuse du projet. Né d’une initiative citoyenne, le Refugee Food Festival crée des collaborations culinaires entre des cuisiniers réfugiés et des restaurateurs locaux.
La manifestation est organisée chaque année autour du 20 juin, journée mondiale des réfugiés. En France, dix villes accueillent l’évènement : Lille, Paris, Rennes, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Dijon, Montpellier et Marseille.
"Nous sommes convaincus, au sein de l’association Refugee Food, que la cuisine et les repas partagés sont essentiels pour créer des liens, apprendre les uns des autres, se rencontrer, et pourquoi pas, apprendre un métier derrière les fourneaux", expliquent les bénévoles.
Cuisine afghane, ukrainienne, albanaise, ivoirienne, syrienne ou encore tchétchène, c’est un véritable voyage culinaire qui attend les participants. Consommé frais de bortsch, pain pampushki à l’ail des ours ou encore deruny de pomme de terre… Voilà un aperçu d’un repas ukrainien qu’il sera possible de déguster dans le restaurant Les Mauvaises Herbes, situé dans le 1er arrondissement de Lyon.
"Pour cette édition nous avons voulu aller plus loin et mettre en avant l’artisanat", précise la co-porteuse du festival. Il sera donc possible de déguster des bières artisanales aux influences afghanes avec Sadia Hessabi.
Cette année, huit adresses lyonnaises participeront au festival et accueilleront des cuisiniers réfugiés. A la carte on retrouve : Tom&Co. Brasseurs de Lyon, La Colline Du Colombier, Les Mauvaises Herbes, Café Somos, Belle Lurette, 36 le Cosy, Les Petites Cantines et le Heat pour le déjeuner de clôture.
Au-delà de cuisiner pendant le festival, les personnes réfugiées sont suivies et accompagnées, selon leurs besoins, par les organisateurs locaux après la manifestation pour faciliter leur insertion socio-professionnelle. "Nous avons l’ambition de développer une formation professionnelle qui formera les réfugiés, c’est le grand défi que nous avons", souligne Anastasie Dutel. Tous les moyens sont mis en place comme une orientation vers des cours de français, la mise en contact avec des recruteurs ou encore le développement de leur activité entrepreneuriale.
Le détail de la programmation est disponible sur le site internet.
Merci LM d'avoir mit le lien Internet pour compléter l'info.
Signaler Répondrehttps://festival.refugee-food.org/lyon
Mdr. Les réfugiés et clandestins vont bientôt être plus nombreux dans les cuisines et à servir que les clients à table.
Signaler RépondreJe prendrai un pangolin farci à la chauve-souris variolée au singe.
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