L’évènement sera présent dans 11 lieux différents, comme les anciennes Usines Fagor, le musée Guimet ou encore au Parc de la Tête d’or. Plus de 200 artistes seront présentés avec près de 300 objets exposés.
Si l’édition précédente, intitulée “Là où les eaux se mêlent”, avait pris pour point de départ la géographie particulière de Lyon afin d’ouvrir une réflexion sur les écosystèmes contemporains, cette 16e édition emprunte plus particulièrement son fil conducteur à l’Histoire, révélant des événements qui ont, dans le passé, marqué l’actualité locale, avec des répercussions insoupçonnées à l’international sur les plans politique, économique ou social mais aussi sur le plan artistique, prouvant, si cela était encore nécessaire, combien l’art témoigne de son temps.
"Il fallait vraiment avoir cette sensation, cette démonstration que tout est fragile mais malgré tout il y a un espoir. On a quand même vécu des mois un peu difficiles, qu’on a réussi à surmonter et on voulait montrer que dans le passé il y avait eu aussi des choses terribles et des choses ensuite super et que même parfois ça se mixait. Ce qui est important c’est de voir comment on arrive à passer par-dessus tout ça, comment on s’entraide et qu’on est possiblement résistant de quelque chose, aidant de quelque chose et dans un monde qui donne un peu d’espoir" a expliqué la directrice artistique de la Biennale de Lyon, Isabelle Bertolotti lors de la présentation de la programmation.
À partir de recherches approfondies dans des archives publiques et privées, et en puisant dans les collections de nombreux musées sur le territoire régional et national ainsi que dans d’importants musées internationaux, les commissaires de la Biennale de Lyon 2022, Sam Bardaouil et Till Fellrath, ont constitué un “manifeste de la fragilité”, qui propose aux artistes invités d’exprimer à leur tour leur sensibilité au monde qui les entoure et leur désir de résistance dans une actualité entravée par la pandémie et ses conséquences.
Les artistes participant à la 16e Biennale de Lyon proposent une diversité d’approches du thème de la fragilité, avec leurs façons très personnelles de comprendre un état d’incertitude global. La Biennale fait appel à des artistes de différentes nationalités, les invitant à créer une mosaïque de récits nuancés, éclairant ainsi les moments de résilience face aux bouleversements sociétaux, politiques et environnementaux. Les artistes réunis pour cette Biennale incarnent différentes facettes de la fragilité, parfois par le sujet abordé, parfois par le medium utilisé. Ce que leur travail a en commun, c’est le potentiel de nourrir notre réflexion pour générer des voies de résistance.
"Cette Biennale est un échelon au-dessus de ce qu’on a pu voir auparavant. Ce que j’ao aimé avec ces commissaires c’est que le public compte et il est important. Ce ne sont pas que des personnes qui viennent, qui payent leur entrée puis qui partent. Ce qui importe c’est comment on peut changer la vision des choses, comment on peut changer le monde. Peut-être que certaines personnes ne vont pas aimer des objets ou ne pas comprendre certaines choses, mais il restera toujours un écho, même dans 10 ou 20 ans", conclu Isabelle Bertolotti.
A.P.
comme dans 50 millions de consommateurs et apres l ejaculation:le droit de "retractation"!
Signaler Répondreje me sens tout-e fragile.........
Signaler RépondreSûrement ça va passionner Monsieur Wauquiez.
Signaler RépondreUne expo fragile ça va plaire aux pleurnichards fragiles de la ville.
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