Jean-Luc Mélenchon n’a pas chômé ce samedi. Tandis qu’il rendait visite à Grégory Doucet le matin, le président de La France Insoumise tenait un petit meeting l’après-midi au square de la France Libre, dans le centre de la 20e ville de France.
Sous une chaleur étouffante, environ 500 militants de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale sont venus écouter le discours de celui qui assume désormais totalement mener une campagne pour être "élu Premier ministre" en juin prochain à l’issue des élections législatives.
Avant l’arrivée du taulier, le maire PS de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, s’est adressé à ses administrés pour leur rappeler que dans cette commune "ce sont 100 ans de gauche engagée qui nous obligent". L’édile a expliqué que la NUPES représentait "la justice sociale qui est une boussole" avant d’introduire Gabriel Amard, candidat sur la 6e circonscription du Rhône.
De beau-père en gendre
L’adresse du gendre de Jean-Luc Mélenchon était quant à elle semblable à celle qu’on peut prononcer lors d’une réunion de campagne. On sentait qu’il ne cherchait pas à convaincre mais plutôt à organiser ses troupes pour être sûr d’être élu le 19 juin sur ce territoire qui lui est largement favorable.
La foule a également pu remarquer les similitudes entre sa façon de parler et d’être, et celle du père de sa campagne. Une filiation naturelle finalement, criante lorsqu’il s’est mis à lister un certain nombre de mesures inscrites dans le programme de la NUPES.
Avant d’accueillir celui qui se rêve chef du gouvernement, Gabriel Amard a fait huer le député démissionnaire Bruno Bonnell, désormais exécuteur du programme France 2030 d’Emmanuel Macron. Il a également assuré qu’en cas d’élection, "huit à dix fois par an", dans sa permanence villeurbannaise, se tiendront des réunions "ouvertes à tous" où seront "fabriquées les lois" qu’il proposera ensuite à l’Assemblée nationale.
Mélenchon dans son élément
Enfin, après d’ultimes retouches sur son discours, Jean-Luc Mélenchon est monté sur scène pour prononcer une allocution longue de près d’1h30. Le député des Bouches-du-Rhône a commencé par saluer le Parti Socialiste et les Ecologistes, présents en nombre dans l’agglomération lyonnaise, pour avoir "très rapidement" adhéré à cette Nouvelle Union qu’il a créée.
Comme avaient déjà pu le faire son gendre et d’autres candidats de la gauche unifiée, Jean-Luc Mélenchon a assuré que "l’élection qui a lieu est une élection nationale, même si elle se déroule dans chaque circonscription".
Cette introduction a surement été écrite pour justifier la suite de son discours dans lequel il ne fera que dérouler le programme qu’il avait pour l'élection présidentielle, sans vraiment faire référence à Villeurbanne, à Lyon ou au Rhône. Il n’a fait qu’attaquer le bilan d’Emmanuel Macron afin de persuader les électeurs indécis d’élire une majorité opposée au président de la République afin de l’empêcher d’exercer le pouvoir.
"Je serai votre Premier ministre, je n’ai pas peur"
"Je n’ai pas de complexe ou de problème de légitimité : à la présidentielle, j’ai rassemblé plus de voix que l’ensemble des députés qui siègent à l’Assemblée", a-t-il notamment déclaré pour contrer ceux qui l’accusent de ne pas se présenter aux législatives et de seulement vouloir atteindre le poste de chef du gouvernement. "Qu’est-ce que je fais dans cette galère", a-t-il ironisé pour appuyer son propos.
Santé, éducation, écologie, police, fonctionnement démocratique, économie, lutte contre les inégalités et les discriminations : le prétendant à Matignon a démonté point par point les choix politiques passés et futurs de La République en Marche "ou Renaissance, ou Ensemble, je (il) ne sais même plus comment ils s’appellent".
En bref, Jean-Luc Mélenchon souhaite "remettre l’être humain au centre de tout". Ce que vise la Nouvelle Union Populaire Ecologique et sociale, "c’est l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature", a-t-il poursuivi.
Et de conclure : "Je serai votre Premier ministre, je n’ai pas peur". Les militants présents étaient unanimement impressionnés par les talents de l'intéressé. Marie-Charlotte Garin et Benjamin Badouard, candidats EELV et NUPES à Lyon arrivés sur le tard ce samedi, ont également applaudi le projet de Jean-Luc Mélenchon. Il y avait aussi Raphaël Arnault, figure du milieu antifasciste lyonnais et candidat sur la 2e circonscription du Rhône face à l'investi NUPES Hubert Julien-Laferrière. Il a affirmé à LyonMag être "venu soutenir l'union de la gauche", bien qu'il n'ait pas été choisi pour la représenter.
L.M.
En meme temps, son gendre va quand même pas aller bosser à l'usine comme un vulgaire prolo.
Signaler RépondreQuand je vois tous ces démocrates flirter avec un dictateur en puissance le France est vraiment tombée bas -Messieurs les socialistes pour un poste vous mettez bien bas tous ceux qui ont fait votre parti
Signaler Répondrea propos d'interêts ne jamais oublier que la fille chavez est une des plus gosses fortunes d'amerique du sud (2,5 millards de $) alors que le peuple creve dans la misere la plus sordide
Signaler RépondreC'est vrai que vu sous votre angle...
Signaler RépondreC'est vrai que pour ce millionnaire âgé, de voir son gendre sans situation, ce doit être un drame familial !
Sans oublier que depuis des années, il a multiplier les tentatives d'élections, sans être élu une seule fois !!
Aucun passé ni avenir professionnel dans l'exercice d'un vrai métier...
Aucun avenir au crochet de l'argent publique ?
C'est aux électeurs de la 6ème d'en décider !!
Mais surtout, qu'ils ne viennent pas se plaindre après !!!
Voter c'est avant tout être responsable de ses actes et les assumer !!
Sans même aborder le fond proposé par ce millionnaire, mégalomane qui ne perd jamais le nord de ses intérêts...
Signaler RépondreLes photos illustrant cet article, me donnent froid dans le dos.
J'ai peur ?
Non, juste terrifié que des citoyens puissent être assez stupides pour voter pour ces gens dangereux.
Il s'en donne du mal, pour son gendre, bravo à lui
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