Ils étaient une vingtaine, de tous les âges, ce mercredi midi, devant les marches du Palais des 24 colonnes de Lyon pour soutenir Charles de Lacombe, figure de tête du mouvement citoyen Alternatiba ANV Rhône.
Venus soutenir le "décrocheur de portraits" lors de son procès en appel, les militants lyonnais d’Alternatiba ont organisé un faux procès des 14 députés sortants du Rhône. Peu importe leur parti, tous étaient "mis en examen" ou du moins classés comme "témoins assistés" par rapport à leurs votes ou leurs soutiens durant leur mandat écoulé.
"Il faut s’indigner"
Les revendications d’Alternatiba sont claires : "aujourd’hui, c’est le procès de l’Etat pour son sabotage climatique", explique Tatiana Guille, porte-parole d’Alternatiba. "Le vrai coupable, ce n’est pas Charles, c’est le manque d’action", ajoute Vincent, un militant.
C’est pourquoi "il faut continuer à s’indigner", présente William Aucant, participant de la Convention citoyenne pour le climat. "Des ajustements ponctuels sont pertinents mais il faut des changements structurels durables pour la justice sociale et environnementale", poursuit Charlotte Brasse, représentante de l’association Notre Affaire à Tous. "La loi Climat et Résilience ne suffit pas et n’est pas acceptable, il faut une vraie loi Climat et des mesures à la hauteur de l’urgence climatique et sociale", précise William Aucant.
Les législatives dans le viseur
Mais apporter du soutien à Charles de Lacombe n’est pas le seul objectif de cette action non-violente. Apartisan mais pas apolitique, Alternatiba appelle également à aller voter ce dimanche pour les législatives afin de faire face à l’extrême droite.
D’ailleurs, trois des quatre candidats lyonnais de la NUPES étaient présents. Seul Hubert Julien-Laferrière n’avait pas fait le déplacement, notamment parce qu’il était "jugé" par Alternatiba comme "témoin assisté."
Quant à Charles de Lacombe, "indigné", il garde quand même "espoir" : "les pouvoirs judiciaire et législatif peuvent encore combler les défauts et les manques de l’exécutif", conclut le prévenu.
Mise à jour à 16h15 : Après presque deux heures d’audience, le procureur a requis contre Charles de Lacombe la confirmation de la peine distribuée en première instance, soit une amende de 500 euros avec sursis. La décision sera connue le 6 juillet prochain. Le décrocheur du portrait d'Emmanuel Macron a déclaré : "J'espère que les juges trouveront cette fois le courage d'envoyer le bon message ; c'est parce que je veux croire encore aux institutions que je suis au tribunal aujourd'hui".
M.N.
Macron mérite bien pire que d'avoir son portrait décroché.
Signaler RépondreAprès, concernant cette asso, que dire ? A part que comme toutes les assos de soi-disant écologistes en France, ils sont à côté de la plaque et ce de manière systématique concernant leur sujet principal.
500€ c'est parfait comme peine plancher, au suivant
Signaler RépondreUne belle bande de fils et fille à papa décomplexée et sans gêne en plus .
Signaler RépondreOn s'insurge tous les jours des conneries racontées par Alternatiba.
Signaler Répondreà quand la premiere charette des "ci-devants"?
Signaler RépondreOn a décidé de faire le procès de l Etat avec mon beau-frere.
Signaler RépondreMais pas n'importe quel Etat a- t -il précisé : il s agit de l'Etat Soeur .
....et il est partit en rigolant .
Faut nous excuser : Nous aussi nous sommes des oisifs qui s'emmerdent .
Mais nous ne sommes pas égoïste! on partage.
Comme les autres
La dictature se met en place. Les procès de Moscou sont prêts.
Signaler RépondreHaaaa ! Bon !!!! Ils sont 20 à s'indigner !!! J'ai cru qu'ils étaient 12 !!!
Signaler RépondreLa participation qui fait peur 😱 😱