Après avoir inspecté les installations SEVESO de la région en 2020 et 2021, les agents de la DREAL et de la DDPP ont étendu leurs enquêtes aux sites industriels "présentant des enjeux moindres, mais qui sont bien plus nombreux sur le territoire".
Etaient notamment vérifiées la présence des matières stockées, la présence et le bon dimensionnement des moyens de défense incendie, la réalisation d'opérations de maintenance et de tests des moyens de défense ainsi que la prévention des risques de pollution en cas d'incendie.
Au total, 273 sites industriels ont été inspectés sur l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont 48 dans le Rhône dont Lafarge, Renault Trucks ou encore Boiron (liste complète ici). "Des manquements ont été relevés sur 228 d’entre eux (soit 84 %)", ont annoncé les services de l'Etat, qui ont mis en demeure 33 industriels afin qu'ils se mettent en conformité dans "des délais resserrés". L'objectif étant d'améliorer les conditions de maîtrise du risque d’incendie sur les sites contrôlés.
Pour ce qui concerne les moyens de défense incendie tels que les extincteurs, les portes coupe-feu ou les détecteurs, les inspections réalisées montrent que "les exigences réglementaires sont globalement bien identifiées par les exploitants". Sur ce point, les manquements portaient principalement sur les caractéristiques attendues de ces moyens, sur la périodicité des opérations de maintenance ainsi que sur les modalités et délais de traitement des défauts.
"Les exploitants ont globalement intégré les nouvelles exigences réglementaires relatives à la tenue d’état des matières stockées, édictées à la suite de l’incendie de Lubrizol. Ces
exigences permettent de faciliter et d’accélérer l’action des services de secours et des pouvoirs publics ainsi que l’information des populations en cas de sinistre", indique la Préfecture.
A noter que cette vaste campagne représente environ 10% des inspections totales menées annuellement sur la région, alors que 2630 inspections ont été réalisées en 2021. Elle a mis en évidence des marges de progrès, "notamment en matière de prévention du risque de pollution de l’environnement par les eaux d’extinction en cas d’incendie".
Ces contrôles continueront d'être menés régulièrement, ont conclu les services de l'Etat.
Le genre de commentaire ne servant à rien...
Signaler RépondreDes erreurs grossières (les agents SSIAP contrôlent les établissements recevant du public, et absolument pas les entreprises pour lesquelles l'article est consacré ; si vous travaillez 204 heures par mois, vous êtes payé de ces heures supplémentaires, ou vous allez récupérer ces heures), une généralisation arbitraire à l'ensemble du système de problèmes isolés (sur quelle preuve ?!!), des affirmations sans fondement (la sécurité est pour beaucoup de mes clients un absolu, et certainement pas "le dernier budget d'une société").
Bref, quand on n'y connait rien, on évite de donner son avis...
Joli score
Signaler Répondrece n'est pas étonnant sachant que la sécurité représente le dernier budget d'une société (s'il reste un budget). Pour les societes et exploitants des sites les agents SSIAP ne servent pas à grand choses. " mais que faites vous ?", "on ne vous voit jamais ", et... se sont toujours les mêmes questions qui reviennent des personnes ne sachant et ne comprenant pas le métier.
Signaler RépondreLa seul réponse qu'on leurs donne c'est "le jour où vous nous verrez courir c'est qu'il y aura un problème, alors partez dans l'autre sens". Travail en 12 heures jusqu'à 4 jours ou nuits d'affiler le personnel manquant le total sur le mois peut atteindre 204 heures et payé au smic voir légèrement au dessus.
Travaillant parfois sans sécurité comme sur le nouveau chantier de Lyon, seul de nuit ( sans PTI protection de l'agent, sans lampe torche,etc...,l'agent est obligé d'enchaîner les délits de marchandage, en pourvoyant plusieurs postes sur le même site pendant sa vacation,car "il faut toujours faire plaisir au client" car il est sensé payer une prestation par poste et non plusieurs par poste. Dans ces conditions comment voulez-vous assurer la sécurité d'un site s'ils ne fournissent pas les moyens . C'est un métier ingrat sans réelle perspective d'évolution, payé au SMIC et sans reconnaissance de l'état.
y va endosser illico sa cape et son costume tout neuf (vert) au logo "SL" (Super Laferriere")et y va faire rendre gorge à ces mecreants!
Signaler RépondreScandaleux. J'apprécierais grandement que l'usine de plastique de Miribel soit controlée et sanctionnée. Je sais de première main qu'il y a des "sources" là-bas. Comprenne qui pourra.
Signaler Répondre84% !!! vous vous rendez compte .
Signaler RépondreMais au fait les trucs graves c est quoi ? un ou deux exemples ?
ben y en a pas vraiment ...en fait