Lyon a été libérée il y a 70 ans de l’occupation nazie, le 3 septembre 1944. Quelques heures avant la Libération, les Allemands ont dynamité stratégiquement les ponts de la ville. Espérant encore pouvoir échapper aux troupes alliées qui se rapprochent de Lyon, les Allemands détruisent les ponts du Rhône, puis de la Saône, du sud vers le nord. Construit en 1844, le pont d’Ainay a été le 18e à sombrer dans l’eau. Au lendemain de la Libération, tous ont été reconstruits, sauf le pont d’Ainay.
Sur la Saône, le pont Tilsitt prend le nom de pont Bonaparte, le pont du Change devient le pont du Maréchal Juin. La position du pont d’Ainay n’a pas été jugée stratégique. A l’époque, il avait été plus judicieux de construire à quelques mètres le pont Kitchener-Marchand.
Aujourd’hui, il ne reste que deux pylônes, visibles du bas du port de la rive gauche et les culées sur les quais Joffre et Fulchiron. Mise en valeur par un belvédère en bois, une plaque au niveau du square Janmot dans le 2e arrondissement rappelle l’existence passée de l’infrastructure.
Le pont du change n'est jamais devenu le pont maréchal Juin. ce sont deux ponts différents qui ne sont pas au même endroit!
Signaler RépondreSeules les pistes cyclables les intéressent , les piétons …….
Signaler RépondreLes verts auraient-ils l'excellente idée de le reconstruire, ne serait-ce que pour les piétons, déjà. Cela pourrait aussi décharger la circulation automobile du pont Kitchener.
Signaler RépondreUn joli pont similaire au pont de l'Université.
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