Face à une explosion des demandes de titre d’identité, les délais pour obtenir des rendez-vous dans les mairies sont devenus infernales. Début avril, il fallait en moyenne attendre 90 jours pour déposer son dossier.
Ainsi, l’Etat a déclenché un plan d’urgence de 10 millions d’euros pour accompagner les communes et la Ville de Lyon a ouvert un centre temporaire dédié au dépôt des demandes. Composé de dix guichets et animé par 18 agents, le centre est situé dans l’annexe de l’Hôtel de Ville.
"L’objectif est d’offrir la possibilité aux concitoyens de pouvoir prendre des rendez-vous dans des délais raisonnables", déclare la Préfète Vanina Nicoli. Le pari semble réussi car ce sont plus de 600 rendez-vous qui ont été pris, 720 dossiers traités et un délai réduit à 57 jours en une semaine seulement. Un dispositif qui se veut donc efficace. "Nous faisons un gain de temps extraordinaire grâce à l’effort général et au volontariat de l’ensemble des collectivités", poursuit-elle. Les élus visent un délai de 30 jours avant fin juillet.
Il faut compter environ 20 minutes pour un rendez-vous. Si les facteurs de retard sont nombreux, certains sont plus impactant que d’autres selon la Préfète. En effet, la réouverture des frontières et la curiosité liée à la nouvelle carte d’identité peuvent être à l’origine de l’explosion des demandes. Mais les délais interminables pour obtenir un rendez-vous s’expliquent également par le fait que des demandeurs n’honorent pas leurs rendez-vous et suppriment des créneaux. "C’est environ 20% des créneaux qui sont perdus chaque semaine. On appelle vraiment les concitoyens qui prennent plusieurs rendez-vous à bien penser à annuler ceux dont ils ne se serviront pas", déplore Vanina Nicoli.
Lyon est la seule ville en Auvergne-Rhône-Alpes à avoir mis en place ce dispositif.
Si c'est pour fluidifier les files d'attente c'est déjà pas mal, dans certaines communes du poutour Lyonnais il faut parfois patienter pres de 4 semaines pour avoir un rdv!
Signaler RépondreUn temporaire qui peu durer des mois voir des années , on connait le cirque. .
Signaler RépondreEt en plus ils sont content d'eux !
Signaler RépondreIl fut un temps on l'on repartait avec le nouveau passeport dans les 20 minutes......
Un temps, j'ai songé à vendre l'un des 2 rendez-vous que j'avais bloqué...je suis sûre que ça aurait marché.
Signaler RépondreUn peu moins d'enarques et autres cranes d'oeuf et plus d'employés
Signaler RépondreC'est une blague, les rdv sont proposés à échéance de 90 jours mais encore faut il qu'ils y en aient.
Signaler RépondreLa situation est bien pire que ce qui est dit.
Rendez vous pris en mars dernier pour... la semaine dernière... à 150km d'ici... car sinon c'etait pour debut juillet. Ca c'est juste pour poser les papiers pendant cinq minutes pour le renouvellement de la carte d'identité, ensuite on me rappelle quatre semaines plus tard.
Signaler RépondreEt oui, les parisiens font leur demande à lyon entre autres par manque de place également, du coup tout le monde doit se débrouiller ailleurs. Du grand n'importe quoi ce pays.
Continuez à voter avec les pieds.
Macron était censé réduire le millefeuille administratif. Il a surtout sabré le code du travail mais à part ça…
Signaler RépondreIls l'ont pas fait à côté de la zone de rétention de St Exupéry ?...
Signaler RépondreIncroyable : la situation a été organisée par ceux qui la résolvent à minima.
Signaler RépondreLa vérité est que la France est descendue au niveau d'un pays en voie de développement.
L'idée est bonne et simple . Pourquoi toutes les communes ne prennent pas le soin d'embaucher "temporairement" pour faciliter le travail ???
Signaler Répondre(par le fait que des demandeurs n’honorent pas leurs rendez-vous et suppriment des créneaux. ) Une solution simple et efficace , faire payer un droit (une caution qui sera rendue au dit rdv )
Maintenant , l'état nous augmente la durée de dix à quinze ans de cette carte d'identité , seulement que AUCUN accord n'a été établi vécu nos voisins européens !! ?? ? Encore une annonce faite de bric et de broc , voilà à quoi servent nos chers et même très chers députés