Ce jour-là, le corps sans vie d’un jeune homme âgé de 24 ans, Eliot Charlet, avait été retrouvé dans une forêt de Croatie. D’après l’autopsie réalisée, la victime avait été frappée à la tête, étranglée, puis brûlée. Le jeune homme, originaire de Bretagne, était arrivé dans les Balkans moins d’un mois avant sa mort, affirmant à certains de ses proches qu’il comptait travailler dans le secteur de la restauration. Mais à d’autres amis, Eliot avait indiqué qu’il voulait se lancer dans l’immobilier.
Un premier mystère relevé par les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences en personnes, suivi d’un autre plus inquiétant encore : Eliot avait contracté trois assurances décès entre 2018 et 2020, pour un montant total d’environ 1,2 million d’euros.
Les policiers ont d’autant plus tiqué quand ils ont compris qui était la personne bénéficiaire de ces assurances. D’après Le Parisien, il s’agissait de la femme d’Erwan G, surnommé "le Madoff lyonnais". Âgé de 45 ans, l’individu est connu de la justice pour de nombreuses escroqueries. Il avait notamment été condamné en 2012 après avoir truandé une vingtaine de personnes en Auvergne-Rhône-Alpes. Des faux investissements étaient en cause. Alors l’escroc serait-il passé des arnaques au crime de sang ? Des auditions étaient en cours ces derniers jours.
Toujours selon nos confrères, huit interpellations ont ainsi été menées en France entre lundi et mardi, en région parisienne et dans le Haut-Rhin. Parmi les suspects âgés de 23 à 50 ans, on retrouve Erwan G. et sa compagne qui devait toucher le pactole en cas de décès d’Eliot Charlet. Une privation de liberté justifiée également par les déplacements en Croatie du "Madoff lyonnais" aux même dates qu’Eliot Charlet, qu’il avait rencontré lors d’un covoiturage.
Le Parisien indique que les deux hommes pourraient s’être entendus afin de faire passer pour mort Eliot Charlet et ainsi récupérer le magot. Mais les choses ne se seraient pas passées comme prévu, pour une raison qui échappe encore aux policiers.
Les gardes à vue doivent se terminer ce jeudi avant de potentielles mises en examen.
Dans l'article : sans permis et au volant d'une voiture volée
Signaler Répondrec'était : un jeune de 19 ans, défavorablement connu des services de police, pour éviter d'écrire que c'était un m......... et de citer son nom, si la police le connait très bien
Je constate qu'en fonction des affaires et des personnes mises en cause, soit Lyon Mag cite nommément les personnes, soit on écrit " des lyonnais" ; " des jeunes "
Signaler RépondreDeux exemples :
- cette affaire citée plus haut
- et le braquage raté d’un fourgon blindé dans la Loire, là on sait pas , pas de nom, des fois qu'avec l'orthographe du nom, on en déduise l'ethnie
Pourquoi, un délinquant est un délinquant, et l'information se doit d'être juste et équitable