L'ASVEL affrontait l'AS Monaco ce samedi soir pour le 5e et dernier match des finales de Betclic Elite. Avant le coup d'envoi, les deux équipes étaient à égalité avec deux victoires partout.
Les Rhodaniens devaient donc inévitablement gagner cette ultime rencontre à l'Astroballe pour rester sur le trône français. Mission réussie pour T.J. Parker et ses hommes qui se sont imposés sur un score de 84 à 82.
En faisant chavirer la fournaise villeurbannaise au bout des prolongations, l'ASVEL s'est offert le 21e titre national de son histoire, le 3e d'affilée. Un triplé que seule l'équipe de 1955, 56 et 57 ainsi que le CSP Limoges de 1988, 89 et 90 avaient réussi.
Les représentants de la 20e ville de France se sont donc montrés à la hauteur à l'entame de jeu. Ils ont en effet dominé les 10 premières minutes en remportant le premier quart-temps 26-13.
Youssoupha Fall et ses coéquipiers se sont ensuite fait surprendre par la réaction monégasque. Les hommes du Rocher ont réduit l'écart à 10 points : 43-33 à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, l'ASVEL a souffert. Monaco a su poursuivre sur sa lancée pour réduire encore l'écart. L'impressionnante énergie déployée par Marcos Knight n'empêchera pas les sujets de SAS Albert II de revenir à un seul petit point à la fin de 3e quart-temps : 54-53.
Rien n'allait plus pour Villeurbanne. La Roca Team a pris l'avantage pour la première fois du match lors de la première minute du dernier quart-temps. Un trois points marqué par Ellie Okobo a permis à l'ASVEL de retrouver quelques des couleurs, sans pour autant reprendre les devants.
À moins de 2m30 de la fin de la partie, un seul point séparait les deux équipes. On entrait alors dans le money time et tous les supporters présents à l'Astroballe commençaient à ronger leurs ongles.
Et soudain surgit dans la nuit Ellie Okobo ! Dans les dernières secondes, l'homme marquait un panier qui permettait d'égaliser. Hélas, il ratait le lancer franc de la victoire mais envoyait son équipe dans les prolongations.
Cette dernière tournait à l'avantage de Villeurbanne, pour le plus grand bonheur des fans et de Tony Parker. Bonheur de courte durée puisque Monaco reprenait l'avantage à une minute de l'ultime coup de sifflet. Avec un nouveau panier à trois points, le sniper William Howard permettait à ses coéquipiers de respirer un peu. Ce même Howard fera de nouveau bondir l'Astroballe en plaçant un contre d'une autre planète quelques secondes plus tard.
Pleurs et cris de joie : l'ASVEL l'emporte au bout du suspens !
Bravo à eux et puisqu'ils vont partir à Décines et qu'ils vont abandonner l'Astroballe, qu'ils y aillent.Et que surtout la Mairie de Villeurbanne leur coupe les vivres (subvention énorme)
Signaler RépondreMAGIC ASVEL
Signaler RépondreQue dire ? BRAVO !!!!!
Signaler RépondreBravo à l’ASVEL!
Signaler RépondrePar contre, franchement, est-il vraiment nécessaire de parler des représentants de la vingtième ville de France ou des sujets de SAS Albert II?
Parler de Villeurbannais et de Monégasques aurait été suffisant