Si les rebondissements et les retards se multiplient, notamment au gré des changements de dirigeants concernés par cette ligne ferroviaire entre la France et l'Italie, les coûts engagés sont déjà très importants.
D'où le coup de gueule qui fait aussi office de coup de pression d'Iveta Radicova cette semaine à Lyon lors des Connecting Europe Days. La représentante de la Commission européenne et coordinatrice chargée du projet de Lyon-Turin a estimé que "nous sommes déjà trop en retard". "Cela fait 20 ans que nous sommes en retard, aujourd'hui nous devons absolument finaliser ce projet", a poursuivi Iveta Radicova.
Dans son viseur, on retrouve la France et Emmanuel Macron, dont la présidence de l'Union européenne se termine ce jeudi. Le tracé des voies d'accès se fait attendre. "Je comprends les circonstances politiques, le président Macron n'a pas de majorité au Parlement et ce n'est pas facile de négocier dans ces conditions. Mais depuis six ans que je suis à ce poste, il y a toujours eu un 'mais'", déplore l'élue slovaque.
"Il est temps de prendre des décisions claires, c'est crucial, nous ne voulons pas construire un tunnel vide", a conclu Iveta Radicova dans des propos rapportés par l'AFP.
"Nous n'aimerions pas perdre un milliard", a surenchéri Paolo Foietta, représentant de l'Italie au sein de la Commission intergouvernementale du Lyon-Turin.
Pour rappel, le chantier du tunnel de la ligne est estimé à 9 milliards d'euros. Les voies d'accès côté français sont elles chiffrées entre 5 et 7 milliards d'euros.
Ça peut leur servir de caves voûtée si le tunnel n'aboutit pas...
Signaler RépondreBonne soirée et bonne semaine
les italiens sont tous direttore ,ou commandatore!!
Signaler Répondrela voie est bien en Maurienne mais le trafic des camions se répartit entre les 2 tunnels du Fréjus et du Mont-blanc.
Signaler Répondrela suisse a imposé le trafic marchandises sur les trains depuis longtemps . manque le volonté politique de nos dirigeants. surement la pression de lobbies et des arrangements financiers entre réseaux de copains....
Signaler Répondre"Nous ne voulons pas construire un tunnel vide" ... après tout un tunnel est toujours fait de vide, c'est bien pour ça qu'on construit des tunnels !
Signaler Répondreune champignoniere
Signaler Répondre@Pigé
Signaler RépondreIl me semble que vous avez une vision très pessimiste du sujet.
Concernant l'hypothèse de la corruption avec les majors du BTP, il y a sans doute des petits arrangements compte tenu des sommes mises en jeu dans de tels projets mais prendre cela comme argument pour ne rien faire est abusif; dans ce cas, avec un tel raisonnement, le projet de métros et RER du Grand Paris n'aurait jamais vu le jour par crainte de corruption. Aucun grand projet ne doit plus être envisagé alors ?
Concernant la sous utilisation de la voie ferrée existante passant par Modane et du quasi abandon de la gare de ferroutage d'Aiton, vous évoquez des installations qui sont hors d'âge, totalement dépassées techniquement et non rentables économiquement . En effet, comme cela a déjà été évoqué sur ce même forum, un convoi de fret sur cet voie historique nécessite jusqu'à 3 locomotives (!) pour franchir la rampe et atteindre le tunnel actuel. Par ailleurs, le tunnel en lui-même a un gabarit trop réduit pour accepter le passage du matériel de ferroutage récent.
Il faut rappeler que le projet du Lyon-Turin est un tunnel ferroviaire de base, c'est à dire qu'il est creusé à la base de la montage afin de réduire au minimum les rampes sur le tracé - ce qui est recherché avant tout dans le chemin de fer afin de minimiser l'énergie nécessaire à la traction de la charge. Ceci explique sa longueur importante (plus de 50 km) et les travaux importants de reconnaissances géologiques. Et bien sûr, cela nécessite la construction d'une infrastructure ferroviaire d'approche adaptée depuis Lyon - objet des interminables débats actuels du côté français.
La Suisse n'a pas autant tergiversé que la France dans ce domaine : pour la préservation de sa qualité de vie et de son environnement, elle a imposé depuis longtemps le trafic de marchandise sur les trains et a pour cela creusé le tunnel de base du St Gothard (57,1 km, source : Wikipedia) en service déjà depuis 2016.
L'union européenne met un coup de pression.il faut que la France dise "vous nous mettez la pression
Signaler Répondredonc nous décidons décidons de quitter l'union européenne ". Je pense que ce sera amusant et un sacré bordel et les dirigeants de de l'UE, baisseront les yeux et rentreront chez eux avec une tour Eiffel dans le uc
"Nous ne voulons pas construire un tunnel vide".
Signaler RépondreD'après moi il vaudrait mieux qu'il soit vide, parce que sinon ce ne sera plus un tunnel.
Oui Gab, si l'on avait des dirigeants sensés et intelligents ça se saurait, le temps passe rien n'avance comme d'habitude et pendant ce temps la pollution continue avec les camions
Signaler RépondreQui effectivement auraient bien leur place sur les trains, mais vous remarquerez qu'en France tout ce qui pourrait être bénéfique est mis au rebut.
Vous racontez n'importe quoi : la voie vers Turin et Milan (cœur financier de l'Italie) passe par le Fréjus (vallée de la Maurienne) et non par Chamonix.
Signaler RépondreJ'ai déjà écrit plusieurs commentaires pour détailler à quel point ce projet ne sert qu'à la corruption par le BTP : la voie existante par Modane est sous utilisée, la gare d'échanges fer-route d'Aiton à l'abandon, si le ferroutage devait avoir un succès il serait déjà là.
Signaler RépondreIls n'ont qu'à en faire une piste cyclable, avec des vélos cargo...
Signaler RépondreAu moins à la douane on ne peut pas cacher grand chose avec un vélo.
Pour traverser les Alpes comme l'on fait les Suisse il est urgent de mettre les camions sur les trains.
Signaler RépondreOn a surtout besoin de train sur lesquels circule l'ensemble du fret (camions, et marchandises) afin de diminuer la pollution dans tous les massifs Alpins.
Ha non ! Pas sur la table, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas comestible...
Signaler RépondreUn tunnel, c'est du vide.
Signaler RépondreEt pendant ce temps les écolos restent vent debout contre ce projet, qui permettrait pourtant de délester la vallée de Chamonix d'une bonne partie des poids-lourds qui en saturent l'atmosphère et les routes en développant le ferroutage, mais de cela, Messire doucet n'a cure, "omettant" carrément le sujet lors de sa récente visite à... Turin! Macron serait bien inspiré de poser les C...les sur la table, pour une fois et à ce sujet! On attend!
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