Jérémie Bréaud (Bron), Pierre Oliver (Lyon 2e) et Sébastien Michel (Ecully) ont en commun convictions et volonté. Et quand ils affirment que la droite lyonnaise n’est pas morte, ils ne manquent pas d’arguments.
Interview croisée de trois mousquetaires qui entendent bien peser dans la reconquête de Lyon et de sa métropole (entretien paru dans LyonMag daté de juin, réalisé donc avant les législatives et la victoire des Républicains dans trois circonscriptions, dont une dans la Métropole ndlr)
LyonMag : La droite lyonnaise est-elle bonne pour la casse ?
Jérémie Bréaud : Sur le plan local, la droite existe bien. Notre électorat nous suit parce qu’il sait ce que l’on fait sur le terrain. Il faut bien distinguer le résultat national, où là on peut parler de déroute, du local. Je pense à ces maires réélus haut la main en 2020, je pense à Saint-Priest, à Rillieux, à Décines dans l’Est lyonnais. On a gagné Bron, Écully, Vernaison, Charly… Je dois en oublier d’autres. Quand la droite fait le job, ça paye. On est bien présent à la Métropole, on tient le Département, la Région, je ne suis pas inquiet sur l’état de la droite chez nous.
Pierre Oliver : C’est nous qui sommes l’opposition, aujourd’hui. Nous avons plus d’une trentaine de communes, des mairies
LR ou tenues par la droite républicaine au sens large. Les gens nous font confiance en local, ils savent que nous, on travaille, au quotidien.
Sébastien Michel : C’est sûr que le résultat du premier tour (de la présidentielle) va sans doute se faire sentir. Au moins pour les Législatives. Mais sur le terrain, nous sommes présents. Certes, au niveau de la fédération, après une raclée pareille, ce n’est pas facile. C’est plutôt la soupe à la grimace que les grandes effusions. Mais si on regarde la situation de près, nous tenons les rênes d’un certain nombre de collectivités. Et ça c’est du concret, les gens le savent. Mais, il y a encore des territoires sur la métropole où nous sommes très faibles. Regardez Villeurbanne… aujourd’hui, on n’a pas de candidat LR aux Législatives. On a un accord avec l’UDI, c’est très bien, mais est-ce que c’est logique que l’on soit à ce point déplumé ? C’est, à mon avis, le moment d’installer quelqu’un qui va y aller une fois, deux fois, trois fois… Qu’a fait Gérard Collomb ? Il n’a pas gagné du premier coup !
Donc, reprendre la Métropole et Lyon, c’est possible ? Vous faites partie des optimistes ?
J.B. : Ce sont deux choses différentes. On a perdu la Métropole en 2020 pour pas grand-chose, quelques centaines de voix
ici et là. Si on se met rapidement autour de la table, si on choisit rapidement notre leader, pas en septembre 2025, et si on sait proposer autre chose que la sécurité et faire un Central Park à Lyon, je pense qu’on a une chance de gagner. D’autant plus que les écolos devront assumer leurs six ans de mandat. Pour Lyon, c’est autre chose. J’ai connu la ville à une époque où nous avions sept arrondissements sur neuf, et quatre circonscriptions sur quatre. Jamais je n’aurais imaginé que l’on se retrouverait 20 ans plus tard avec seulement deux arrondissements et zéro circo. Pour Lyon, il nous faut repartir de zéro, mais pas 6 mois avant la prochaine échéance, c’est maintenant qu’il faut nous mettre au travail.
P. O. Notre reconquête passera par le terrain, c’est une évidence pour moi. La chance que nous avons, c’est un clivage
très fort avec les écolos, ils sont très à gauche. Et je souhaite bonne chance au candidat de la gauche et des écolos en
2026, pour assumer un bilan lyonnais et métropolitain désastreux. L’opposition, c’est un sale job, mais quand on le fait bien, on peut avoir de vraies victoires. C’est pour cela que je suis optimiste pour 2026. On doit occuper le terrain et aller expliquer à ceux qui sont totalement abandonnés par la politique des écolos, que nous, on est là pour améliorer leur quotidien, pas pour le complexifier. La dernière fois que la droite a gagné à Lyon, en 95 avec Raymond Barre, j’avais 2 ans et demi. J’appartiens à cette génération qui n’a jamais vu la droite gagner à Lyon. Et j’ai envie que cela change.
S. M. : Quel avenir ? Qu’est-ce que c’est aujourd’hui qu’une métropole de droite en 2030, 2040 ? Qu’une grande ville de droite ? Pour l’instant, on ne sait pas porter un tel projet. Les écolos à Lyon, oui, ils ont un projet. C’est ce que nous devons faire, nous, les maires de ma famille politique, à notre échelle, montrer ce que peut devenir une ville de droite à long terme. C’est un travail de longue haleine, mais indispensable.
L’état de la droite au niveau national pèsera forcément. Cela vous inquiète ?
J. B. : Premièrement, on a un vrai problème, c’est qu’il nous manque un chef. Deuxièmement, il nous manque une ligne de conduite. Il y a plein de thématiques sur lesquelles nous n’avons pas osé nous aventurer : les nouvelles technologies, l’environnement… Malheureusement, il y a un risque que nous fassions comme les socialistes en 2017, et que l’on se dise que ce n’est qu’un accident de l’histoire, que ce n’est pas grave parce que l’on tient des villes, des départements, des régions, et que nous ne nous remettions absolument pas en question. Cinq ans après, les socialistes sont obligés de faire la manche auprès de Mélenchon.
P. O. : Affirmer que c ’est la fin des Républicains, je pense que c’est faux. Mais, nous sommes fragilisés. Au niveau national, je pense que nous n’avons jamais atteint un tel niveau de médiocrité. Nos électeurs ne nous font plus confiance. Nous les avons perdus, mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas les regagner. Que ce soit au national ou ici à Lyon, rien ne se fera sans un projet de fond, sans une vision claire. La balle est dans notre camp. Soit on y arrive, soit effectivement, on va mourir. Nous sommes au pied du mur aujourd’hui, et la reconstruction du parti ne va pas être simple.
S. M. : Par la force des choses, en enchaînant les défaites, nous ne sommes plus un parti de gouvernement et nous ne
sommes plus crédibles. Après le premier tour, ce sont des excuses que l’on aurait dû présenter, plutôt que de donner des consignes de vote. Il faut arrêter de vouloir être cette droite chimiquement pure…
Je pense effectivement que c'est une priorité. La reconquête des électeurs LR passe par là.
Signaler RépondreC'est tout à fait ça! Il n'y a pas de plus grands traîtres que les gens du LR, qui ont constamment trahi leurs électeurs. Au tout début du RPR, les élus de ce mouvement représentaient encore la vraie droite. Elle n'était pas corrompue de l'intérieur par les centristes et autres centro-gauchistes bon teint, qui l'ont rongée comme un cancer. Mais depuis 30 ans, elle est comme Bayrou: ellevalà où le vent souffle, en reniant toutes ses convictions. Mais les adhérents se sont enfin aperçus de cette trahison. Résultat: même pas 5 % des voix pour cette nullité de Pécresse!
Signaler RépondreReconstruire après ceux qui passent leur temps à déconstruire, un vaste programme!!!
Signaler RépondreLR n'est plus de droite depuis longtemps
Signaler RépondreL'objectif prioritaire est de sortir EELV en 2026. Et que notre métropole retrouve sa dynamique et un avenir enviable.
Signaler RépondreIl me semble que saint orient était dirigé par une certaine Martine David…
Signaler RépondreDu PS
Non?
Parlons de Vincendet…
Il voulait rejoindre les rangé de LAREM pour un poste à Paris!!!!!!!!
https://www.lyonmag.com/article/121697/une-tentation-de-passer-chez-lrem-pour-le-patron-des-republicains-du-rhone-alexandre-vincendet-repond
Et on en passe!!!
Et puis alors Breaud, qui s est découvert une âme de brondillant, alors que le mec n y a jamais habité !!!!
Le premier truc a faire pour ce parti
S excuser pour son comportement inadmissible lors des municipales !!!
Ça aura eu l avantage de nous prouvez qu’ils sont tous interchangeables, et que ce qui compte pour eux, c est le poste, et pas les électeurs !
Le deuxième truc:
Disparaître avec les copains de LAREM, et nous fourre la paix!
Lyon s'est complètement boboisée.Lyon est habité par des gens friqués,nombrilistes qui mangent du tofu et qui n'ont d'autres problème que leur vélo.donc pour la droite, c'est mort
Signaler Répondreils sont reconquête aussi? vous croyez que les électeurs vont s 'y retrouver?
Signaler RépondreTout est dans le titre.
Signaler Répondrevotre critique s’adresse aux députés macronistes, je pense ? au 3e et dernier tour de cette élection pour la présidence de la commission des finances, LR a maintenu sa candidate qui a fait le plein des voix LR. Donc aucune voix LR ne s’est portée sur le candidat NUPES. L’ensemble des voix LR + RN était même inférieur aux voix NUPES. Seuls les députés macronistes, qui n’ont pas pris part à ce vote, auraient pu modifier le résultat.
Signaler Répondreexpliquez-vous...
Signaler RépondreLe parti de ces élus, à choisit son camp !
Signaler RépondreCelui de l'extrême gauche et des wokistes !!
Il suffit de voir ce qui s'est passé jeudi 30 juin à l'Assemblée Nationale !
En retirant leur candidat, LR a permis l'élection d'un trotskiste (mis en cause dans des affaires de mœurs) à la stratégique commission des finances !!!
L'article de VA ci-joint en lien, est éclairant sur la traitrise des républicains envers leur électorat.
https://www.valeursactuelles.com/politique/legislatives-eric-coquerel-elu-a-la-tete-de-la-commission-des-finances
Quelle sera l’etat du pays et de Lyon en 2026 ? c’est bien trop tot pour le dire. par contre, la droite doit cesser de vouloir densifier la ville pour lieux la préparer au réchauffement climatique. Deux fleuves et pas de lieu de baignade.
Signaler RépondreSécurité et écologie, deux priorités mais en sortant des slogans « plus de bleus dans la rue et la vidéosurveillance » et le Greenwashing.
Parlons des causes profondes des préoccupations lyonnaises en permettant les débats avec Reconquete ! pour la reconquête
Ces trois messieurs, ont-ils fait l'école du rire ?
Signaler RépondreAprès avoir lu cet article, leurs propos et surtout leurs actes depuis qu'ils sont élus, je n'ai plus de doute !!
Ils l'on fait et sont sortis major de leur promotion !!
Eux des élus d'opposition ????????????????????????????????????????????????????????????????
Ils passent leur temps à cirer les pompes des pastèques et islamogauchistes !!!
Les dossiers pourris des wokistes, ils en parlent mais n'agissent pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ils sont dans la ligne de chirac et sarko.
Ils jactent, promettent puis retournent leurs vestes une fois élus !!!
Le problème avec Sébastien Michel, c’est qu’il ne communique pas sur les problèmes réels de drogue et armes à feu et que les gens s’en aperçoivent maintenant. Il peut faire le beau devant les médias mais la réalité est tout autre.
Signaler RépondreC'est donc bien d'une ville de droite qu'ils veulent.
Signaler RépondreC'est bien messieurs mais il ne fallait ne pas détruire avant et surtout ne pas recommencer les mêmes erreurs . A peine élus vous avez les chevilles qui enflent. Les lyonnais ne veulent pas une ville de droite mais simplement retrouvez leur ville. Une ville propre, une ville sécurisée , une ville moderne .
Signaler Répondrebravo! vive votre age! vive votre dynamique!
Signaler RépondreEt Moroge à Pierre Bénite ?
Signaler Répondre(faut pas l'oublier)
Vous pouvez déjà éliminer le maire D’ECULLY!
Signaler RépondreIl n’est pas du tout aimé à Ecully !
La nouvelle girouette de la politique !
Le maire de Lyon 2 pareil !
Le maire de Bron une possibilité !
Vincendet aussi !
La reconstruction sera bientôt là !
Il ne sont que 3 des LR ?
Signaler RépondreÇa va pas aller loin...
Trouble bipolaire ?
Signaler RépondreIls ne sont pas parrainés par Wauquiez, donc ils vont avoir plein de bâtons dans les roues.
Signaler Répondrevotre critique s’adresse aux députés macronistes, je pense ? au 3e et dernier tour de cette élection pour la présidence de la commission des finances, LR a maintenu sa candidate qui a fait le plein des voix LR. Donc aucune voix LR ne s’est portée sur le candidat LFI. L’ensemble des voix LR + RN était même inférieur aux voix LFI. Seuls les deputés macronistes, qui n’ont pas pris part à ce vote, auraient pu modifier le résultat.
Signaler RépondreQuand à l'Assemblée Nationale, pour le poste de président de la commission des finances, on vote pour LFI, cela montre sa bêtise et sa trahison vis à vis de ses électeurs.
Signaler RépondreInvestir Valérie Pécresse à la Présidentielle et se coucher devant Mélenchon quelques semaines après, cela s'appel de la trahison ! "LR copule avec l'extrême gauche" : c'est se message que vous avez fait passer !
Allez vous faire emmacroner!
Signaler RépondreMouais, juste en terme de "bonnes têtes", le point de vue se partage, je dirais même que je trouve qu'il y a une ou des têtes qui font frémir (avis personnel).
Signaler Répondre"... Interview croisée de trois mousquetaires qui entendent bien peser dans la reconquête de Lyon..."
Les 3 mousquetaires étaient 4, Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan, il en manque un ici
Jérémie, Pierre, Sébastien et ...
Alexandre, prince de Rillieux?
Des Bonne têtes de vainqueurs.allez soyons patient l'heure approche
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