Ce mercredi matin, à la veille du dernier Conseil Municipal avant la coupure estivale, le maire Grégory Doucet avait donné rendez-vous à la presse pour présenter des délibérations portées sur la Sécurité qui seront débattues ce jeudi.
Les infractions routières dans le viseur
Parmi elles, il y a notamment l’élargissement de la vidéo-verbalisation pour l’ensemble des caméras de Lyon. Le dispositif semble donc avoir porté ses fruits depuis les premières amendes distribuées en 2019 et l’expérimentation lancée par l’ancienne municipalité : "Plus de 15 000 verbalisations ont été réalisées, 1,1% des contrevenants ont été vidéoverbalisés une seconde fois", d'après Mohamed Chihi, adjoint à la Sécurité.
Cette fois, ce sont toutes les artères couvertes par les caméras qui seront concernées après le vote de l'assemblée jeudi. Les feux rouges grillés, les stops non respectés ou encore les infractions de stationnement pourront être relevés, avant l’envoi de prunes chez les contrevenants. Deux à quatre agents de la Ville de Lyon sont derrière les écrans en permanence. Les élus du conseil municipal doivent accorder au centre de vidéosurveillance ce pouvoir jusqu’au 31 décembre 2026.
D'après la Mairie, 571 caméras sont actuellement installées entre les 9 arrondissements, dont 6 nomades qui ont été achetées depuis l'arrivée des écologistes il y a deux ans. "C'est donc un bon ratio de 100 caméras pour 100 000 habitants, alors que nous avons investi 5 millions d'euros", décrypte Mohamed Chihi, qui a enfin lancé un audit sur le parc des caméras lyonnaises après un an d'attente.
Le rififi des caméras continue
Mais pour la préfecture du Rhône, c'est encore trop peu. Selon nos informations, une liste de lieux précis a été fournie aux services de Grégory Doucet pour combler les espaces dans lesquels la police veut garder un œil. Plusieurs dizaines de zones sont concernées dans l'ensemble des rues de Lyon. Mohamed Chihi a assuré que les principales ont déjà été validées.
De son côté la DDSP du Rhône attend toujours une autre avancée : pouvoir contrôler ces caméras directement depuis le Centre d’information et de commandement (CIC) de l’hôtel de police de Marius-Berliet, dans le 8e arrondissement. Un "déport actif" selon les termes des autorités, à l’instar de ce qui se fait depuis peu avec Villeurbanne.
Aujourd'hui, si les policiers nationaux veulent obtenir des images de vidéosurveillance à Lyon, ils doivent contacter le poste de la Ville et demander aux opérateurs qu’ils manipulent eux-mêmes les caméras. Les informations sont ensuite transmises aux équipages envoyés sur la voie publique, de quoi faire perdre parfois de précieuses minutes aux agents.
"Nous assumons d'avoir une vision claire et pragmatique", explique Grégory Doucet, "par exemple, quand Lyon a connu une hausse des rodéos il y a un peu plus d’un an nous avons très rapidement réagi par une action très ferme, en lien avec le parquet et la police : captation des images, arrestations des auteurs, actions de communication et de prévention. A faire le malin on se fait attraper, les faits ont depuis diminué". Mohamed Chihi, assure aussi que "cette organisation de la Ville permet un respect de la vie privée".
Dix policiers municipaux en moins en un an
Dans cette matinée dédiée à la sécurité, le problème des effectifs a aussi été soulevé alors que les comptes sont toujours plus mauvais. Au 6 juillet, il y a 287 policiers municipaux au total à Lyon, soit un recul de 10 personnes en un an alors que de nombreux départs à la retraite sont attendus. Depuis deux ans néanmoins, 53 policiers ont été recrutés. Un bilan meilleur que celui de l'ancien maire Gérard Collomb, d'après Laurent Bosetti, l'adjoint à la Promotion des services publics, "car un recul d'une trentaine de policiers a été observé entre 2019 et 2020".
"Afin de réenchanter la fonction, une nouvelle délibération en faveur des salaires sera votée jeudi en conseil municipal", a annoncé Laurent Bosetti avec à la clé "50 000 euros par an pour une centaine de fonctionnaires. Un policier municipal de catégorie C à temps complet gagnera demain en moyenne 2500 euros nets à la ville de Lyon. Les autres agents, non policiers, sont eux à moins de 2000 euros en moyenne". Une revalorisation de plus de 1400 euros bruts par an avait déjà été décidée pour les policiers municipaux de Lyon fin 2021. Il y avait aussi l'avancement de grades facilité, un assouplissement du travail le dimanche et de nouveaux équipements dans le budget voté à l'époque.
Pour prouver qu'ils ne sont pas "dogmatiques", les écologistes veulent même encore mieux payer leurs policiers, mais assurent être contraints de ne pas pouvoir le faire à cause des grilles de la fonction publique. Pour de nouvelles augmentations, "il faut aller toquer à la porte plus haute, chez le Ministre de l’intérieur pour augmenter les plafonds", selon Laurent Bosetti qui demandera aussi "la création d’une école nationale pour préparer le concours de policier municipal pour redonner envie à des gens de se présenter".
Grégory Doucet a enfin évoqué une dernière subvention pour la place Gabriel Péri à la Guillotière et "l'augmentation du budget alloué aux acteurs du quartier, notamment pour un travail avec la Métropole et l’Etat auprès des jeunes en errance, parfois dans la toxicomanie. Chacun participera à hauteur de 100 000 euros". Là encore, le chèque devrait être facilement accordé grâce à la majorité de l'édile au conseil municipal.
J.D.
Vous pouvez étrangler et harceler les conducteurs de voitures autant que vous le souhaitez, vous pouvez même arrêter la circulation dans toute la ville comme vous souhaitez déjà, mais ça changera rien au niveau d'environnement car la vraie plaie se trouve pas en France ni en Europe, mais en Asie et en Amérique, vos folies écologiques sont totalement inutiles..... Et c'est un plaisir, vous voir désespéré et toujour plus concerné ! Mets toute ta ville à pieds et fait plaisir à ces pauvres bourgeois !
Signaler RépondreSi ce n est pas là honte !...et on ne sait pas tout !....
Signaler RépondreCette partie là de l'article?
Signaler Répondre"Cette fois, ce sont toutes les artères couvertes par les caméras qui seront concernées après le vote de l'assemblée jeudi. Les feux rouges grillés, les stops non respectés ou encore les infractions de stationnement pourront être relevés, avant l’envoi de prunes chez les contrevenants."
"nous avons très rapidement réagi par une action très ferme"
Signaler RépondreAh bon, j'ai raté un épisode ?
Promenons nous à la Guill...
C'est juste pour faire rentrer un max de pognon ces caméras, de manière d'espérer sauver leur budget qu'ils ne métrisent pas...
Grave je suis ingénieur avec 15 ans d'expérience et je gagne ce salaire.
Signaler RépondreAvouez, vous n'avez pas lu l'article, vous vous suffisez au titre.
Signaler Répondresi tu attaques une petite vieille il s'en fous mais si tu dépasses les 30 km/h tu es bon pour la guillotine
Signaler RépondreJ'explique : "Le dispositif semble donc avoir porté ses fruits... "
Signaler RépondreIl faut le traduire pour les gens du peuple sans dents :
ça veut dire : "Ca à grave cracher de la douille" ou bien "on a pomper les boloss"
Des caméras pour punir les automobilistes (pas les cyclistes, hein ?), mais rien pour la prévention des personnes et sécurisation des quartiers sensibles. Le racket discriminatoire continue.
Signaler RépondreC'est pour verbaliser les cyclistes qui roulent sur les trottoirs, qui grillent les stop et les feux-rouges, qui roulent à contre-sens, qui roulent sur la chaussée alors qu'il y a une piste cyclable juste à côté ????
Signaler RépondreSinon pourquoi t'aimes pas les voitures doucet ? Un problème dans ton enfance avec une voiture ??
"Un policier municipal de catégorie C à temps complet gagnera demain en moyenne 2500 euros nets à la ville de Lyon."
Signaler Répondrepourquoi faire des études ??? Profs ou infirmières engagez vous !!