Avec un peu plus d'un mois de retard (en raison de problèmes de travaux, dit la mairie), la Maison des Projets de la Guillotière a été inaugurée par Grégory Doucet, les maires du 3e et du 7e arrondissement Véronique Dubois-Bertrand et Fanny Dubot ainsi que la néo-députée de la 3e circonscription du Rhône Marie-Charlotte Garin, tous écologistes. Malgré les différentes problématiques que peut rencontrer ce large quartier, l'ambiance était à la fête autour et dans l'ancien poste de police municipale.
Au rythme de la musique nord-africaine jouée par un petit orchestre traditionnel, les élus ont pu échanger avec les habitants et les commerçants de la zone tout en (re)découvrant l'exposition de Ghislaine Hamid Le Sergent dressant les portraits de 12 "femmes courages" du quartier.
Cette Maison des Projets devrait devenir un forum utile aux acteurs et habitants de la zone Gabriel-Péri dans le cadre de sa future transformation. "Le lieu va pouvoir être utilisé par tous les acteurs du quartier, je pense aux associations notamment", précise Grégory Doucet. "Ça va également être un lieu de travail et de rencontre avec les habitants pour les élus", poursuit-il en imaginant ici la tenue de réunions de concertation.
En dehors de ce type d'événements, une permanence sera assurée en semaine de 9h à 17h par la directrice du projet et un agent de médiation de la Ville de Lyon. Les habitants pourront donc venir poser leurs questions et adresser leurs requêtes à ces deux fonctionnaires.
L'idée est aussi de confronter les points de vue comme ce vendredi, où des habitants excédés par les faits de délinquance échangeaient avec des membres d'une association qui vient en aide à ces personnes errantes autour de la place Gabriel-Péri.
"On a tendance à mettre en avant la délinquance et la criminalité plutôt que ce qui fait le quotidien du quartier"
"Ce quartier regorge d'initiatives. Elles ne sont pas toutes visibles alors qu'on a beaucoup de solidarité dans le quartier, beaucoup d'activités socio-culturelles qui sont menées ici", analyse le maire de Lyon qui juge "qu'on a tendance à mettre en avant la délinquance et la criminalité plutôt que ce qui fait le quotidien du quartier".
"Ce côté stigmatisant me dérange mais il n'y a pas de fumée sans feu", tempère Philippe, habitant de la place Gabriel-Péri depuis 2015. Ce dernier, qui est venu à l'inauguration "par curiosité", souhaite que la propreté et la sécurité soient des sujets centraux. Il espère que cette Maison des Projets permettra de soulever les problèmes de "civilité des gens et des commerçants". Quoi qu'il en soit, le riverain est "content" que ce lieu existe. Il pourra ainsi "savoir ce qui est fait concrètement, poser des questions et surtout constater le suivi des remontées".
Pour Gaspard* (prénom modifié), habitant du quartier, la Maison des Projets doit avoir "une mission de coordination entre les différentes actions". Comme tant d'autres, il souhaite que le "quartier évolue" tout en gardant sa "multiculturalité unique". "Pour la place Gabriel-Péri, j'ai l'impression qu'il faut faire un travail social (...) mais ce qui m'embête, c'est qu'on parle de la Guillotière comme si elle s'arrêtait à cette place", poursuit-il. Il ne veut cependant pas que le côté sécurité soit délaissé : "étant un homme, ça va, mais je sais que des amies évitent la place à cause de cette masculinité toxique" qui y règne.
La soirée d'inauguration était donc placée sous le signe de l'espoir pour la plupart des participants. Etant donné la crispation qui plane autour du quartier, on aurait pu s'attendre à des débats houleux. Il n'en fut rien. Les collectifs de protestation qui prennent habituellement la parole, comme La Guillotière n'est pas à Vendre ou La Guillotière en Colère, n'étaient même pas présents. Seul un individu, visiblement ivre, a dû être évacué par les policiers municipaux en toute fin de soirée alors qu'il tentait de dégrader le matériel de la mairie.
L.M.
l art de la parabole elegante;d autres moins hypocrites auraient dit :"chaud de la pince"
Signaler RépondreDoucet ose dire: "On a tendance à mettre en avant la délinquance et la criminalité, plutôt que ce qui fait le quotidien de ce quartier". Ca alors! C'est la meilleure! Parce que ce qui fait le quotidien de ce quartier, c'est justement la violence et l'insécurité! Je crois que les neurones doivent s'entrechoquer d'une curieuse façon dans le cerveau de notre maire...
Signaler Répondre"masculinité toxique". concerne-t-elle l'homme apaisé que ma cousine et sa petite nièce avait vu il a y quelque moi quelques mois se masturbant place Raspail ? Le point de deal avec enceinte wifi jour et nuit place Mazagran fait il aussi partie des initiatives socio-culturelles du quartier?
Signaler Répondreallez jusqu'au bout ....
Signaler RépondreRebaptisez la Place Gabriel Péri,Place Ben Bella coté Paul Bert ,et place du Mali ,coté Gde rue de la Guille....et on en parle plus......
DSK ? Abad? Même typologie ? Mais coupables de la toxicité masculine malgré tout.
Signaler RépondrePas indispensable. Les seules solutions :
Signaler Répondre1/doubler les loyers pour les immeubles résidentiels ;
2/donner des incitations fiscales aux promoteurs pour la construction des logements de GRAND STANDING.
Tous les problèmes liés avec le lumpenproletariat disparaîtront rapidement. Il faut modifier l'environnement pour assainir les lieux. Un peu comme l'assèchement des marécages pour éliminer le paludisme.
"masculinité toxique" il été chercher ça où l'intello verdâtre? tout ça pour ne pas prononcer voyous ou délinquants
Signaler RépondreCette nuit ?
Signaler RépondreLes collectifs du quartier ne sont même pas venu, car ils savent très bien que ce genre de structure ne sert qu'à noyer le poisson, et surtout à ne rien faire.
Signaler RépondreDéjà le discours d'inauguration est terriblement consternant: les vrais problèmes sont déjà évacués, et l'on parle de choses annexes (activités socio-culturelles) qui ne résoudront rien.
La confrontation des attentes exprimées dans les 2 témoignages de riverains à l'idéologie du maire laisse présager l'efficacité magistrale de cette nième initiative ... C'est affligeant de constater combien la mairie est hors sol.
Signaler RépondreBonjour lyonnais
Signaler RépondreJe voudrais juste voir la qualité des gens interrogés pour se pâmer devant une telle connerie
On nous prends vraiment pour des cons quand j.entends Doucet passer outre les quotidiens des lyonnais il se fout ouvertement de la gueule des gens
"masculinité toxique"...encore une belle expression "politiquement correct" pour ne pas nommer: délinquants et clandestins violents.
Signaler RépondreSur le fond, ils vont se réunir régulièrement entre quelques-uns pour refaire le monde, et surtout ne rien faire.
On peut y déposer nos ordures et autres déchéts ?
Signaler RépondreOu l'art et la maniere d'ouvrir discrètement une salle de shoot sans prononcer le nom
Signaler RépondreEncore des emplois fictifs
Signaler RépondreL’argent du contribuable dépensé inutilement dans du vent…
"Ce quartier regorge d'initiatives. Elles ne sont pas toutes visibles alors qu'on a beaucoup de solidarité dans le quartier, beaucoup d'activités socio-culturelles qui sont menées ici", analyse le maire de Lyon qui juge "qu'on a tendance à mettre en avant la délinquance et la criminalité plutôt que ce qui fait le quotidien du quartier"
Signaler RépondreLe maire de Lyon ou l'art de pousser la poussière sous le tapis et/ou de se voiler la face......................................
Je donne 6 semaines maxi .
Signaler RépondreA vous
Combien de temps avant l'incendie ou le pillage ?
Signaler RépondreInauguration en fanfare, désenchantement, puis fermeture avec une simple affichette A4 sur la porte...
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