Depuis vingt ans, Musilac fait venir des stars nationales et internationales en Auvergne-Rhône-Alpes dans un cadre alpin que beaucoup de spectateurs apprécient. Mais il se pourrait bien que cette pause musicale estivale disparaisse à tout jamais, et ce, dès l'année prochaine.
C'est en effet la crainte de Rémi Perrier qui a affirmé à nos confrères du Dauphiné Libéré que "Musilac va mourir" et que cette année 2022 marquait "sans doute la dernière édition". Avec 80 000 billets vendus, les organisateurs ne pourront pas couvrir les frais techniques et logistiques. L'équilibre aurait été atteint avec 100 000 entrées payantes.
La possibilité d'une erreur de calcul de la part des gestionnaires n'est peut-être pas à négliger. En 2015, 110 000 personnes s'étaient déplacées à Aix-les-Bains. En 2016, ce chiffre était tombé à 80 000. Quant aux années 2017 et 2019, on avoisinait les 90 000 places vendues. Les organisateurs ont-ils eu les yeux plus gros que le ventre en avançant des frais en espérant un nouveau record ?
Qui qu'il en soit, le festival qui a accueilli 70 groupes et artistes après deux ans d'annulations liées au Covid a désormais un déficit jamais atteint d'environ 1,2 million d'euros. Sur France Bleu, Rémi Perrier a avoué son "incapacité d'annoncer les dates de l'édition 2023".
Avec ses équipes, il devra sans doute chercher des fonds en toquant à des portes pas toujours ouvertes. Pour rappel, Musilac est intégralement privé. Il ne bénéficie pas de l'appui de grosses structures financières comme c'est le cas pour d'autres festivals.
Les organisateurs jugent également les soutiens publics très insuffisants. Le rééquilibrage des subventions voulu par la majorité de Laurent Wauquiez à la Région Auvergne-Rhône-Alpes pourrait être une piste à explorer pour Rémi Perrier.
Pour rappel, le président LR a décidé de retirer 4 millions d'euros de subvention à 140 institutions privées et publiques majoritairement situées dans les grandes villes pour "diffuser la culture dans l'ensemble des territoires". Il a également fait voter un fonds de secours de 500 000 euros à destination des festivals qui connaitraient des difficultés pour franchir le cap de la crise.
conclusion :c est plus musilac ,mais musiclaque!
Signaler RépondreMère Prudence, je me suis fait la même réflexion, 70 artistes je trouve le nombre très élevé, il aurait peut-être mieux valu restreindre le festilac étant déjà en difficulté.
Signaler RépondreIl aurait peut-être fallu rester prudent par rapport au nombre de spectateurs, un certain nombre (le tiers? comme au ciné) n'y revenant plus, par habitude de pantoufler liée au covid, ou encore par la peur viscérale du virus, après 2 ans de terreur politico-médiatique bien entretenue.
Signaler RépondreSans compter l'inflation et la baisse du niveau de vie chez certains.
Puis bon.. 70 artistes, 14 par jours... n'est-ce pas mégalo et ruineux ?
J’avoue avour du mal a comprendre: au fait,ils ne sont pas sûrs de leurs chiffres !! c’est donc une festion au doigt mouillé…
Signaler RépondreDonc, avant de solliciter l’argent public, apprenez a compter puis on verra..!
Pas simple la gestion de ce type d'évènements...
Signaler RépondreC'est souvent quitte ou double avec les financiers.