Près de Lyon : découverte et visite de l'ancien cimetière paroissial de Villefranche-sur-Saône

Près de Lyon : découverte et visite de l'ancien cimetière paroissial de Villefranche-sur-Saône
Une vue du Promenoir - DR/ Le Patriote

Le cimetière paroissial de Villefranche-sur-Saône, découvert l’année dernière, pourra être visité ce mercredi.

Dans le cadre du chantier mené place du Promenoir visant à creuser un parking souterrain, l’ancien cimetière paroissial de la commune de Villefranche-sur-Saône a été mis au jour l’année dernière. Suite à cette découverte et après modification du projet initial du parking, des fouilles ont été mises en place depuis le 13 juin dernier et jusqu’à la fin août sur la partie occidentale du cimetière.

La Ville de Villefranche en partenariat avec l’Institut nationale de recherches archéologiques préventives (Inrap) organise ce jeudi des visites de ces fouilles. Cinq créneaux sont proposés à 9h, 10h30, 13h30, 14h30 et 15h30. Les groupes seront composés de 20 personnes maximums. C’est pourquoi l’inscription est obligatoire par mail en renseignant son nom, prénom et horaire de visite choisi : cabinetdumaire@villefranche.net.

Pendant environ une heure, un archéologue de l’Inrap présentera « l’histoire du Promenoir, les découvertes patrimoniales de son sous-sol et l’archéologie préventive », souligne l’Inrap dans un communiqué.

Des fouilles aux finalités multiples

Ce cimetière situé hors des murs de l’ancienne enceinte médiévale présente une forte densité avec 8 000 sépultures ainsi que des vestiges qui témoignent de l’art funéraire du Moyen-Age à l’époque contemporaine.

Ces fouilles permettent de "renseigner sur l’évolution des limites [et] sur l’environnement proche" du cimetière mais aussi "d’informer sur les transformations de la ville, à la fin et après l’utilisation du grand cimetière paroissial."

"L’étude archéo-anthropologique de la cinquantaine de tombes mises au jour [a déjà permis] d’obtenir des informations de premier ordre concernant les pratiques funéraires, la population inhumée et l’évolution du cimetière", ajoute l’Inrap.

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