Laurent Wauquiez, qui a pourtant renoncé à siéger à l'Assemblée Nationale, est aujourd’hui l’élu LR le plus puissant de France.
Jusque là seule Valérie Pécresse, présidente de la seule autre Région encore plus importante dans notre pays si centralisé, était en capacité de le challenger. Un cuisant échec à la présidentielle de la candidate de droite plus tard, le président d’Auvergne-Rhône-Alpes est presque seul maître à bord du bâteau LR. Si son parti s’est plutôt bien sorti des municipales au global, il n’a plus de maires de grandes villes, notamment avec la chute de Marseille et Bordeaux, qui soient issus de sa famille politique.
Les législatives ont encore renforcé cette domination : un tiers du groupe LR au Parlement vient de la seule région Auvergne-Rhône-Alpes avec des entrées de nouveaux députés comme Yannick Neuder ou Alexandre Vincendet à l'Assemblée face à des sortants de la majorité.
Laurent Wauquiez n’a donc bien évidemment pas besoin de prendre la tête de son parti pour peser sur celui-ci. Il a déjà été chef de LR et sait que la fonction amène surtout à prendre des coups. Mieux vaut ne point trop donner de cible à personne en interne. Et prendre le temps de cultiver ses réseaux pour préparer l’avenir.
Loin des joutes du Parlement sur lesquelles il aurait été obligé de porter des arbitrages s'il avait été parlementaire ou patron de parti.
La longue tribune qu’il a développée pour expliquer sa non-candidature est riche d’enseignements, même si elle a l’air au premier abord plutôt classique.
Certes l’homme de droite y rappelle ses valeurs sur le travail, la fiscalité, l’immigration. Il est bien sûr nécessaire pour lui de donner une boussole dans un monde très incertain pour les Républicains, tiraillés entre ralliements, tentations diverses, crise d’identité. Wauquiez, c’est logique, rassemble d’abord sa base, celle qui vote pour lui et ses amis.
En y mettant d’ailleurs aussi une dose de discours sur les classes populaires, celle qui a permis des victoires de ses amis aux municipales, par exemple dans le Bron de Jérémie Bréaud ou qui plait dans les bistrots de Mornant de Renaud Pfeffer. Tout en n'effrayant pas trop le bourgeois du 2e arrondissement qui a pour maire Pierre Oliver.
Après pour être Président de la République il ne faut pas se cantonner à sa base. Si Laurent Wauquiez n’épargne pas Emmanuel Macron (sur le plan de l’élitisme) il se positionne d’abord face aux extrêmes qu’il met dos à dos (autre classique de droite…). Occuper le flanc droit fort(ferme le flanc !), même si on l’affirme pour rassembler son camp dans un premier temps, ne suffit pas pour gagner une élection. Même si cette centralité (dans le sens d’être au centre du jeu, pas forcément d’être centriste), au vu des politiques menées actuellement en région Auvergne-Rhône-Alpes, sera forcément fort différente sur le fond des idées politiques.
Et puis Wauquiez commence à parler de la nécessité de travailler avec des gens venus de divers bords. Ça rappelle un peu aussi ici la démarche d’Emmanuel Macron.
Mais ce ne sera pas forcément avec les mêmes gens ni les mêmes bases :on l’imagine prendre un peu dans le programme RN et bien évidemment d’abord et avant tout prendre le programme de LR. Et, mais,on a du mal à le voir au vu du positionnement dur du Président de Région, prendra-t-il aussi un peu à la gauche ? Une sorte de synthèse de droite eurosceptique mais avec des emprunts à l’autre bord comme Boris Johnson ?
Ou alors offrir une vision “de droite” à des thèmes traditionnellement "vus" comme du bord opposé comme l’environnement ou la Culture (même si sur ce dernier point Laurent Wauquiez est pour l’instant en terrain très hostile). Certaines actions régionales peuvent le faire penser.
Seul l'avenir nous le dira.
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Romain Blachier
Quelques ? vous voulez dire quelques millions ?
Signaler RépondreMonsieur Blachier vous qui êtes proche des frères EELV pouvez-vous expliquer à monsieur Bayou qui accusait les voitures thermiques et la chaleur d'être la cause des incendies que 48 personnes ont été arrêtées depuis pour incendie volontaire.
Signaler RépondreLes gens de EELV sont dangereux de par leurs mensonges et l'endoctrinement sectaire qu'ils pratiquent.
A part quelques habitants Auvergne Rhone Alpes, Wauquiez n'a, aux yeux de la France aucune crédibilité et il le sait bien!
Signaler RépondreNous et nous : on en veut pas !!
Signaler RépondrePas de soucis mon garçon on t'aura viré de LYON à cette époque ne t'angoisses pas
Signaler Répondreet toussa toussa , voila!
Signaler RépondreNous si.
Signaler RépondreNous si.
Signaler RépondrePour la France et les français, je lui souhaite de réussir. J'ai confiance en son jugement et son action.
Signaler RépondreC'est qsui "Nous"?
Signaler RépondreEn tous cas, NOUS on ne veux pas !
c est sur que c est pas l extase en le voyant........mais on prefere maintenant un comptable terne à un depensier flamboyant et futile
Signaler RépondreLe problème est que Wauquiez est plus proche du RN que des LR.
Signaler RépondreIl serait mieux en tant que ministre ou premier ministre de MLP car le monsieur n'a pas un grand charisme.
C'est quoi ce programme hétéroclite que vous proposez?
Signaler Répondre"Nous possédons par exemple 50% des ronds points présents dans le monde (prix d.un rond point c dingue) une politique de réaménagement du territoire arrêter ces conneries de métropoles sortir facs et iut des villes ..."
- Posséder 50% des ronds points ne justifie pas qu'ils soient bons ou mauvais et à intégrer dans un programme politique!
- Sortir les facs et les IUT des villes...
pour les mettre dans des villages où il y aura ainsi d'un seul coup plus d'étudiants à loger que de villageois?
Ou dans des zones industrielles ?
Avez-vous entre autre, et avant d'avoir cette idée lumineuse, regardé la carte de France de l'implantation des IUT en France (Bourg en Bresse, Vienne, Annecy, l'Isle d'Abeau...).
C'est "en villes", pas QUE dans des grandes métropoles.
Nous souhaitons que Mr Wauquiez réussisse pour protéger notre pays. Nous lui faisons une entière confiance Bonne chance et courage à lui pour mener tous ses projets
Signaler RépondreEspérons pour notre pays qu'il réussisse.
Signaler RépondreC'est loin d'être gagné, la route est semée d'embuches.
Proposer un projet ambitieux alors que l'on est entouré depuis tant d'année
par tant de médiocrité est un pari difficile.
Y aura-t-il un sursaut Français?
Le LR est sous assistance respiratoire, à mon avis le débrancher pour lui permettre de mourir avec un minimum de dignité est la solution et remonter un parti de droite sans ceux qui ont coulé la droite a force de courber l’échine sans assumer les réels problèmes que rencontre la France et les défis à relever très nombreux, est-il possible dans ce pays de s’emparer des problèmes d’immigrations, logement des aides et fraudes (sociales, cabinets de conseils) religions, écoles sécurité justice etc sans être taxés de fachos ? Est-il possible de parler du manque d’efficience des administrations hôpital sans être taxés de capitalistes pro privatisation ? Est-il possible de parler d’économie dans les dépenses dingues des communes mairies métropoles ? Nous possédons par exemple 50% des ronds points présents dans le monde (prix d.un rond point c dingue) une politique de réaménagement du territoire arrêter ces conneries de métropoles sortir facs et iut des villes bref il va falloir réellement retrouver une droite qui assume et qui arrivera à enlever sa muselière intellectuelle imposée par une gauche communautariste et qui nous divise et qui risque d’entraîner la France dans une fracture que nous ne guérirons jamais, bref ça me donne le vertige de penser aux défis qui nous attendent et aux peaux de bananes par pure électoralisme.
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