La Première ministre en a profité pour réagir au lynchage par la foule de trois policiers en civil qui tentaient d’interpeller un voleur place Gabriel-Péri à la Guillotière. Elle a tenu à apporter son soutien aux agents "agressés dans des conditions extrêmement choquantes" et "condamne très fermement ces agissements". Elisabeth Borne a rappelé que des "moyens d’enquête (sont) fortement mobilisés" : "On veut absolument pouvoir sanctionner ces comportements qui ne sont pas acceptables. Il faut respecter la République et ça passe d’abord par le fait de respecter les policiers".
"Ça ne peut pas rester impuni, il faut que l’on puisse réagir rapidement", a prévenu la cheffe du gouvernement, qui estime qu’il n’est "pas tolérable de s’en prendre à nos policiers qui sont là pour protéger la population".
Du côté de l'enquête, le parquet de Lyon se refuse pour le moment à communiquer ou à confirmer ou infirmer nos informations. Le voleur poursuivi par les policiers serait identifié comme étant un ressortissant algérien de 18 ans, immigré clandestin déjà connu de la justice. Lui ou les nombreux protagonistes du passage à tabac de la Guillotière n'auraient pas encore été interpellés.
Les deux policiers blessés ont obtenu des jours d'ITT et sont déjà sortis de l'hôpital. Le préfet du Rhône les avait appelés pour les soutenir.
Dans la ville de Guignol, est-il obligatoire de faire des "guignoleries" pour exprimer son "soutien" à de courageux policiers ?
Signaler RépondreMadame, messieurs, vous qui, dans l'exercice de votre magnifique métier de Policier, avez failli être lynchés par une horde de barbares.
Vous, comme l'ensemble de vos collègues, avez toute mon admiration et soutien inconditionnel.
Vive la république et surtout, surtout vive la France !!!