Peu avant sa réélection comme député, Cyrille Isaac-Sibille nous avait indiqué qu’il interpellerait le gouvernement sur la pollution aux perfluorés récemment révélée par l’enquête journalistique de Vert de Rage et Envoyé Spécial. Un scandale sanitaire dont les médias, les élus et les habitants ont du mal à retranscrire la gravité.
Ce mardi, le parlementaire MoDem de la 12e circonscription du Rhône a donc posé une question à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique. Il a rappelé que cette pollution aux PFAS concernait avant tout la commune de Pierre-Bénite et que des quantités importantes avaient été retrouvées dans le sol, l’air, l’eau et le lait maternel de 13 mères qui ont accepté de subir des analyses. "Il est probable que la nappe phréatique soit contaminée", poursuivait Cyrille Isaac-Sibille.
"Les habitants de la Métropole de Lyon doivent-ils attendre une enquête journalistique pour être informés de pollution connue et la DREAL pour faire des contrôles inopinés ? Comment mieux informer les habitants et les élus, et avoir plus de transparence sur les résultats des prélèvements ? (…) Comment contrôler et traiter cette pollution éternelle ?", s’interrogeait l’ORL de profession.
Christophe Béchu reconnaissait des "niveaux inacceptables" de pollution au sud de Lyon et signalait que deux arrêtés préfectoraux de surveillance des rejets de l’usine Arkema avaient été récemment pris par Pascal Mailhos.
Le ministre a ensuite révélé que les conclusions de l’enquête de la DREAL étaient imminentes "et pour laquelle je vous assure la totale transparence, à la fois des résultats et de leurs interprétations, compte-tenu du caractère particulièrement complexe de ces sujets".
"En fonction de cette enquête, nous prendrons des mesures qui pourront aller jusqu’à une restriction de l’utilisation de ces PFAS. La France se bat pour l’interdiction de cette famille de substances. Nous devons nous tenir dans une position européenne pour ne pas nous retrouver à importer des produits qui seraient faits avec ces PFAS alors même qu’on les interdirait", concluait Christophe Béchu face aux députés, indiquant une volonté française dans un premier temps de soutenir une diminution drastique des perfluorés dès 2023.
C'est plutôt transparent, j'ai trouvé les résultats des analyses sur https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/pfas-focus-sur-la-situation-au-sud-de-lyon (dans "quelles sont les nouvelles mesures prises par les services de l'Etat")
Signaler RépondreEt alors depuis le temps, ils sont où ces résultats ?
Signaler Répondre"TOTAL transparence" si c'est dire comme ppur les fumées de la raffinerie de Feyzin "circulez il y a rien à voir" c'est pas la peine
Signaler RépondreFermez les yeux ça va bien se passer....
Signaler Répondre"totale transparence", certainement la même que celle lors des événements au stade de France, avec les vidéos effacées !
Signaler RépondreEh ben si c'est comme Lubrizol, rendez-vous dans vingt ans, quand l'affaire sera classée.
Signaler RépondreGouvernement transparence quel bel oxymore
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