En apparence tout est normal : les mondes sont toujours là, la ville, la campagne, la montagne changent comme tout le monde, de nouveaux personnages apparaissent, des décors se modifient un peu, mais l’essentiel est là. MiniWorld Lyon est toujours aussi lyonnais.
Et l’exposition Playmobil Odyséee qui revisite l’histoire mondiale grâce aux personnages mythiques et plastifiés est là aussi, qui attire toujours les visiteurs. Pas loin de 800 personnes sont déjà venus les voir rien que pour cette journée du 4 août.
Mais quelque chose a changé. Et le jeune visiteur (9 euros par billet web entre 4 et 17 ans) s’en rend compte dès qu’il a passé la billetterie et qu’il atteint l’espace restauration. La reconstitution d’une placette d’un village du Sud pourvue d’une jolie fontaine centrale a disparu, devenue la clairière humide d’une forêt tropicale dans laquelle de gigantesques dinosaures se promènent tranquillement (ou agressivement).
Certes, les dinosaures ne sont que des projections que Richard Richarté, le co-propriétaire de MiniWorld, a repris et monté pour leur permettre de batifoler sur les quatre murs du restaurant plongé dans la pénombre, mais elles réjouissent les enfants qui passent leurs mains dans les gigantesques gueules des tyrannosaures sans danger.
Puis l’affaire commence : retrouver les 18 dinos qui se sont cachés dans les 600 m² de Miniworld : du gentil parasaurolophus au très méchant vélociraptor, toujours au 1/87e.
L’histoire de l’exposition Jurassik Tour ressemble à celle de MiniWorld : au départ Richard Richarté pense simplement faire un partenariat avec un cinéma voisin pour la sortie de Jurassic World Dominion (1 milliard de dollars de recettes mondiales), et au final, le MiniWorld Lyon comme celui de Toulon se retrouvent envahi de dinosaures.
Une gigantesque porte de 4 mètres de haut reproduisant celle du film barre l’entrée de MiniWorld Côte d’Azur (celle de Lyon, plus modeste mais très réussie se trouve dès le couloir d’entrée) et surtout, deux véritables maquettes présentant les moments phares du premier opus (celui de Steven Spielberg) de la franchise Jurassic sortie dans les salles en 1993. La première est à Toulon. La deuxième est là, à Lyon, juste derrière la fameuse reconstitution du quartier de la Part-Dieu.
"J'ai dépensé sans compter"
Les Lyonnais sont chanceux. A Toulon les visiteurs ne voient que la première version de la maquette qui est ici présentée en version agrandie et enrichie. Richard Richarté en est très fier. Il explique : "On a eu des critiques des adorateurs du film de Spielberg après la première maquette, alors j’ai relevé le défi. J’ai regardé le film image par image, j’ai cherché des photos du tournage, j’ai fait des centaines de tirages papier pour les donner aux maquettistes".
Difficile de savoir s’il reste d’autres détails à améliorer que ceux que Richarté finit tout de même par confesser pudiquement : les pales de l’hélicoptère qui ne tournent pas assez vite, des palmiers qui sont encore en production pour border le lac. Mais sinon tout est là des scènes mythiques d’un film dont l’équipe MiniWorld est visiblement fan. Un poil trop peut-être.
Contemplant l’ensemble des dinosaures de son exposition, Richard Richarté murmure, comme pour lui-même, la fameuse phrase de John Hammond, le dangereux milliardaire qui a eu l’idée de fabriquer des dinosaures avec de l’ADN conservé dans des moustiques préhistoriques : "J’ai dépensé sans compter". Les mini dinosaures ne lui seraient-ils pas montés à la tête ?
Comme quand les 👽 ALIENS. Envahiront la terre ? Ils n’ont jamais existé , mais ils nous extermineront comme les parasites stupides que nous sommes .
Signaler RépondreBonjour
Signaler RépondreEt quel est le prix de l'entrée?
Y'a une statue en cire de Gérard Collomb? Oh ça vaaaaaaaaaaaaaa
Signaler RépondreLes dinosaures n'ont jamais existé
Signaler RépondreTrop cher !
Signaler RépondrePar ailleurs quels sont le taux de remplissage, le CA et le bilan, les subventions, la satisfaction ( rapport qualité prix itou) ?
les dinos faisaient aussi caca (biodegradable?)
Signaler RépondreJurassik Pak 2 : the Lost World ?
Signaler RépondreIl va y avoir plein d'écolos qui vont visiter, ça leur montre le paradis où l'homme n'existe pas et donc ne pollue pas ;-)
Signaler Répondre