La capitale des Gaules sera en lice au World Butcher’s Challenge, la Coupe du monde de boucherie fondée par Rod Slater. Cette édition, reportée de deux ans à cause du Covid, se tiendra les 2 et 3 septembre à Sacramento aux Etats-Unis.
L’équipe de France dont le lyonnais Joël Lucas est le capitaine tentera de remporter le titre de champion du monde pour la deuxième fois après leur victoire en 2016 en Australie.
Dans l’arène du Golden 1 Center, le stade de NBA des Kings de Sacramento, les brigades auront 3h15 pour préparer un buffet de viande de plus de 7 mètres de long sur 1 mètre 50 de large. Pour ce faire, les équipes utiliseront les carcasses d’une demie-vache, d’un demi-porc, d’un agneau et de cinq volailles.
Au total, ce sont 14 équipes nationales qui seront participeront à cette compétition diffusée sur les réseaux sociaux : l’Allemagne, l’Australie, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Irlande, l’Islande, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pays-de-Galles ainsi que le Portugal.
"Chaque membre a sa spécificité dans notre métier"
Pour le cas français, l’équipe nationale a été créée officiellement par la Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteurs (CFBCT) et est soutenue par l’Ecole Nationale Supérieure des Métiers de la Viande (ENSMV) et de nombreux autres partenaires.
Pour viser l’or, les Bleus ont eu trois ans pour se préparer. "On s’entraîne deux à trois fois sur Paris, on travaille d’abord la matière et on établit ensemble les recettes qu’on va réaliser avant de s’entraîner sur le même type d’épreuve que lors du concours", nous précise Joël Lucas.
Le capitaine a ainsi pu sélectionner, selon plusieurs critères, sa brigade composée de six bouchers et de deux remplaçants originaires de toute la France. "Pour faire partie de l’équipe de France, il faut être un bon boucher, avoir un peu d’expérience, avoir fait plusieurs concours régionaux, nationaux voire internationaux, et, enfin, avoir un esprit d’équipe pour avoir une certaine cohésion ensemble", ajoute le Meilleur Ouvrier de France.
"Moi, j’ai la charge d’organiser l’équipe, c’est-à-dire que chaque membre a sa spécificité dans notre métier comme le désossage, le dépiéçage ou encore le travail du porc", poursuit Joël Lucas. Toute cette organisation permet de former une équipe de France affutée.
"J’ai à cœur de ramener une deuxième étoile"
Suite à leur première victoire en 2016, les Bleus ont écopé de la quatrième place en 2018 à Belfast. Mais cette année, c’est bien l’or qu’ils visent. "Je suis confiant dans le sens où on s’est énormément entraînés et on est une très bonne équipe, bien organisée et coordonnée."
Ainsi, les Bleus s’engagent dans cette compétition en mettant en œuvre "vitesse et technicité." Mais pour Joël Lucas cette année a une saveur toute particulière : "j’ai à cœur de ramener une deuxième étoile, c’est un défi personnel car c’est ma dernière édition", confie le Lyonnais d’adoption.
M.N.
On apprend à l'instant qu'en réaction "Boucherie Abolition" et Aymeric Caron vont organiser les Championnats du Monde de Sculpture des graines de quinoa bio.
Signaler RépondreSolveig Halloin a été invitée à Sacramento mais sa présence va dépendre du directeur de l'hôpital psychiatrique où elle a pris ses quartiers (de viande ?🤔🤣)
faut qu ça saigne!!
Signaler RépondreBonne chance et plein d’ondes positives pour notre meilleur boucher croix roussien. professionnalisme et gentillesse sont son moteur 😉😉😉
Signaler RépondreMonsieur LUCAS,
Signaler RépondreVous et vos co-équipiers, vous exercez un vrai beau métier !
Un métier avec des traditions et des valeurs.
Je vous dit a tous m.... !!!
En espérant que les vegans en sous vêtements ne viennent pas manifestés.
Signaler RépondreJe pense qu'un jour les vegans ou les ecolo risquent de se ramener...
Signaler RépondreOn est pas près de pouvoir assister à ça dans la région ..
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