C’est dans ce cadre-là que le préfet du Rhône Pascal Mailhos souhaitait montrer comment il utilise les renforts accordés par le ministère de l’Intérieur. Et notamment en dehors de la Guillotière, qui a tendance à concentrer l’attention des médias.
Sur les berges du Rhône, le représentant de l’Etat, accompagné du directeur de la DDSP du Rhône Nelson Bouard, remonte le long du fleuve au pas de course. Sur leur chemin, chaque policier croisé est salué. Un petit groupe contrôle trois jeunes individus, l’un d’entre eux était escorté jusqu’au commissariat car il faisait l’objet d’une interdiction de paraître dans le Rhône.
Pascal Mailhos a donné pour consigne de "multiplier les patrouilles pédestres" et ainsi gagner "en contact et en visibilité". Cela a été rendu possible par l’arrivée cet été d’une unité de CRS. Un cadeau de Gérald Darmanin que le préfet compte bien ne pas laisser dans sa boîte : "On a obtenu des moyens supplémentaires, c’est normal de les utiliser".
Policiers et CRS lyonnais ont désormais pour ordre de "sortir là où il y a du monde". Mais également anticiper les déplacements des délinquants. Car forcément, avec l’augmentation des forces de l’ordre à la Guillotière, certains individus mal intentionnés ont migré vers d’autres cieux voisins : essentiellement la Presqu’île, la Part-Dieu ou encore Villeurbanne liste Nelson Bouard.
Le DDSP veut être "là où il faut rassurer et dissuader. Il faut être à pied car certains quartiers ne se prêtent pas aux patrouilles en véhicule". Théorie confirmée par un passage au Grand Hôtel-Dieu puis aux Jacobins et enfin rue de la Ré.
"On nous a remercié pour ce que nous faisons", raconte au préfet un fonctionnaire en patrouille croisé dans le secteur de l’Hôtel de Ville. Mi-surpris, mi-ravi, il n’aurait probablement pas eu cette interaction avec la population s’il avait été en voiture.
A un peu plus d’une semaine du retour à Lyon de Gérald Darmanin, la préfecture a décidé de donner à voir. Mercredi, c’était le bilan des interpellations à la Guillotière. Et jeudi, la preuve donc que les renforts ne restaient pas au chaud dans les bureaux.
Mais surtout, Pascal Mailhos voulait prévenir à la fois les habitants et les délinquants : il va falloir s’attendre désormais à croiser davantage de policiers en ville, en semaine comme en week-end. Ces patrouilles pédestres peuvent même se faire en binôme ou en trinôme, afin d’intervenir plus rapidement et facilement sur des vols à l’arrachée, des rixes, des individus trop excités… "On est attendu sur la baisse des faits divers. Ca commence mais il faut confirmer. (...) On veut que les délinquants se disent que la police est partout", lâche le préfet.
A.A.
Peureux
Signaler RépondreEt monsieur Doucet il en pense quoi ?
Signaler Répondrej espere qu il dit vrai Lyon et une belle ville et pouvoir resortir en se sentant plus en securitee bravo
Signaler RépondreOui, on va pousser la criminalité par cercles concentriques jusqu'à ce qu'elle arrive en banlieue puis on l'y laissera, avant de déplorer que les banlieues soient des "zones de non droit".
Signaler RépondreBon début , mais la présence et les contrôles devraient être militaires avec des vrais check point ...en face ils sont en guerre !
Signaler Répondrepas trop tôt qu’on fasse du ménage … il y a du boulot
Signaler RépondrePffff… Vraiment n’importe quoi. Rien à voir entre la police de proximité et une patrouille de CRS. Les deux sont utiles mais de manière différente, dans des contextes différents.
Signaler RépondreBien et dans le reste de l'agglomération ?
Signaler RépondreOn oublie ?
Un peu comme avant sarko quand il y avait la police de proximité
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