Le Crépin de Lyon va fermer ses portes définitivement ses portes d’ici à fin septembre. Un repreneur ayant été trouvé, le lieu disparaîtra dans peu de temps. "J’ai largement l’âge de la retraite" estime Jacques Baudières, du haut de ses 78 ans.
Si lui n’a repris la boutique qu'il y a 25 ans, cette dernière existe en réalité depuis la fin du 19e siècle et est passée entre les mains de son grand-père Jacques-Alfred, mais aussi de son père, qui a tenu Le Crépin ouvert jusqu’à ses 82 ans.
La boutique devait fermer il y a déjà de cela "3 ou 4 ans" mais plusieurs facteurs l’en ont empêché. Entre un compromis de vente qui n’a finalement pas abouti et la pandémie de Covid, elle est finalement restée ouverte avec des horaires limités. Jacques Baudières accueille ses derniers clients le jeudi, le vendredi et le samedi de 10 heures à 18 heures jusqu’à la semaine prochaine.
Lui tient le lieu depuis un quart de siècle, mais ce n’était pas forcément prévu. Directeur de travaux dans le bâtiment, c’est à la suite d’un burn-out qu’il change de vie et reprend quelque temps plus tard les suites de son père au 15 rue Tupin, dans le 2ème arrondissement.
Une fin logique
"Entre les baskets qui sont plus à la mode aujourd’hui et les transports en communs, mon métier était amené à disparaître", confie Jacques Baudières. Il réalise depuis quelque temps une liquidation pour vider ses stocks.
Ce lieu unique, comme figé dans le temps avait poussé certains à vouloir le transformer en musée, de la même manière que le musée de l’imprimerie, non loin de là. Mais ce projet est tombé à l’eau. "Beaucoup de personnes vont regretter la boutique" assure le futur retraité.
A la question de savoir s’il est déçu de rendre les clés, il répond avec philosophie. "Tout a un début et tout a une fin".
T.B
Encore un pan de l'histoire de Lyon qui disparait.
Signaler RépondreJe vous avait parler du cordonnier qui a quitté son poste à 85 ans ... (https://www.google.fr/maps/@45.7579414,4.8424096,3a,15y,287.7h,93.43t/data=!3m6!1e1!3m4!1sUtEnmZhByyBgMh9xI2XjEA!2e0!7i16384!8i8192)
Il y a aussi cette épicière de Lyon 9ème qui servait au comptoir (comme avant guerre)
Et voilà qu'une boutique ferme, bientôt remplacée par une nouvelle enseigne insipide
Petit bémol, dommage que les prix de la liquidation soit prohibitifs : une paire de mule en cuir retournée à 47 euros ! A coté de cela il y a des objet vendu à quelques euros et qui valent franchement le détour.
Un vide grenier où chacun pouvait trouver des choses d’un autre temps , tout à une fin .
Signaler Répondreà un point tel que j etais presque persuadé ,façon complotiste!qu il etait subventionné par le syndicat d initiative pour faire pittoresque dans la presqu ile......j y ai trouve des gros lacets de cuir introuvables ailleurs
Signaler Répondre