Le président écologiste de la Métropole de Lyon promettait qu'il ne verserait pas un centime pour le projet ferroviaire. Et qu'il ne "financera pas le Comité pour la Transalpine très longtemps".
Moins d'une semaine plus tard, la sentence est tombée : ce mardi, la Métropole de Lyon a écrit au Comité pour lui signifier son retrait de l'association. "Cette décision résulte d’un constat de divergences de vue radicales sur la manière d’améliorer les liaisons transalpines et d’œuvrer pour l’intérêt général", explique la collectivité dans un communiqué de presse.
Le vice-président chargé des Transports, Jean-Charles Kohlhaas, a signé le courrier dans lequel il "regrette que le Comité pour la Transalpine n'ait eu de cesse, depuis sa création en 1992, de défendre une approche par les infrastructures du problème des traversées alpines. De ce fait, l’association a sans cesse dénigré les capacités et le potentiel de modernisation des lignes actuelles Dijon-Ambérieu-Chambéry-Modane et Sant-André-le-Gaz-Chambéry, tout comme elle a ignoré les nombreuses expertises pointant le déficit de rentabilité socio-économique et le coût environnemental du projet Lyon – Turin tel que défini à la fin des années 2000. À partir de 2018, lorsque l’État a entrepris de mieux rationaliser le programme des accès français à la section transfrontalière, le Comité pour la Transalpine s’est activé pour freiner voire contrecarrer la démarche".
La Métropole déplore enfin "la nature même et le fonctionnement de l’association "mélangeant intérêts publics et privés dans le but de faire pression sur le processus de décision en faveur d’une grande infrastructure nationale et européenne". Depuis 30 ans, la Métropole de Lyon a dépensé plus de 900 000 euros en cotisations, au service d’une organisation qui n’a prouvé ni son utilité ni sa capacité à tolérer le débat contradictoire argumenté au sein de ses instances".
Bruno Bernard avait confié jeudi dernier que s'il était Président de la République, il "ne sait pas (s'il) développerait le fret ferroviaire parce qu'on a tellement de retard (qu'il n'est) plus sûr que ce soit la politique qu'il faut faire aujourd'hui". La collectivité reste toutefois attachée "au développement du transport ferroviaire entre la France et l'Italie".
Il fallait écouter en cours de physique.
Signaler RépondreLa vitesse sur rail est la pente sont limitées par la faible accroché de l'acier sur l'acier.
L'acier glisse plutôt bien.
C'est pour cela que l'on met des pneux sur les roues, parce qu'avec juste les jantes ça va moins bien.....
bon débarras ! BB confonds l'intérêt général et l'intérêt de son idéologie De plus quand il dit que le comité ne tolère pas le débat contradictoire ça me fait bien rire. Lui ne l'a jamais tolère depuis qu'il est président de la métropole. j'espère qu'on va se débarrasser de cet énergumène aux prochaines élections métropolitaines. vive la France libre et éternelle !
Signaler RépondreEnfin une bonne nouvelle !
Signaler RépondreMr Bernard pouvez-vous demander à Mr Doucet d'en faire de même avec la mairie de Lyon s'il vous plait ?