La CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur la santé des chefs d’entreprise

La CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur la santé des chefs d’entreprise
CAPEB Lyon - DR Google Maps

Face à une situation économique stressante et à la flambée des prix, la CAPEB (confédération de l’artisanat des petites entreprises du bâtiment) a émis plusieurs revendications dans un communiqué de presse ce mardi. 

De plus en plus de chefs d’entreprise du bâtiment frôlent le burn-out selon la CAPEB. Pour éviter que la situation ne s’envenime encore plus, l’organisation veut notamment rembourser une partie de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) pour les carburants des véhicules professionnels.

La confédération "exige" également des fournisseurs qu’ils préviennent trois mois à l’avance des augmentations de prix et veut appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% sur l’ensemble des travaux de rénovation. Ce taux peut parfois monter à 10% sur certains chantiers. 

Les chefs de ces petites entreprises sont de plus en plus "en souffrance" et "demandent des informations en vue d’arrêter leur activité". Depuis septembre 2022, ces appels ont été multipliés par deux. C’est dans ce cadre que la CAPEB Rhône et Grand Lyon cherche à rassurer ses adhérents. Car la peur s’installe chez certains dirigeants avec de nombreux matériaux manquant à l’appel : bois, acier, aluminium, colle…
Les délais d’approvisionnement ne cessent d’être repoussés et les chantiers génèrent ainsi des indemnités de retard. 

La main-d’œuvre se fait également moins nombreuse. En cause, le ralentissement de la formation, le blocage de la main-d’œuvre étrangère et les mouvements liés aux "chantages à la rémunération"
Les prix deviennent "démesurés et incontrôlables" imposant ainsi aux professionnels "d’absorber ces hausses et d’impacter leurs marges". Enfin, la CAPEB tire la sonnette d’alarme : "Le besoin de trésorerie pour les artisans s’élève à 20 000 euros pour le deuxième trimestre consécutif." Hors confinement, ce n’est pas arrivé depuis sept ans.

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7 commentaires
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PETRODOLLAR le 15/10/2022 à 05:30

Le gouvernement est il au service des entreprises ou des humains?

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Jeantasse le 12/10/2022 à 06:56

Bichettes! Ils se sont gavés pendant le confinement car ils avaient toutes les autorisations nécessaires. Demandez leur plutôt où ils partent en vacances, vous serez surpris.

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Les saigneurs du nouvel ordre mondial. le 11/10/2022 à 18:25
Amal façons , artisanat et esclavagistes a écrit le 11/10/2022 à 17h59

L’artisan aujourd’hui n’est autre QUE le sous traitants des multinationales françaises qui elles s’enrichissent.
Patrons , improductifs, actionnaires font des gros bénéfices, mais certainement pas les BLAIREAUX qui eux laissent leur SANG et leur SANTÉ sur les CHANTIERS. Le professionnalisme a disparu et pour cause , le comptes n’y à est plus depuis longtemps.

C’est dans tous les domaines, les petites entreprises sont les petites mains des grands industriels qui détiennent pour beaucoup lés Monopoles de leur métiers , interdits aux autres entreprises.comme le monopole le l’eau , de l’assainissement, de l’électricité, du gaz etc ….. vous êtes obligés de passer par EUX pour vos travaux comme tous les français.

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Amal façons , artisanat et esclavagistes le 11/10/2022 à 17:59

L’artisan aujourd’hui n’est autre QUE le sous traitants des multinationales françaises qui elles s’enrichissent.
Patrons , improductifs, actionnaires font des gros bénéfices, mais certainement pas les BLAIREAUX qui eux laissent leur SANG et leur SANTÉ sur les CHANTIERS. Le professionnalisme a disparu et pour cause , le comptes n’y à est plus depuis longtemps.

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Jean23 le 11/10/2022 à 17:51

Quand tu fais du black et tu viens pleurer ensuite ..
Puis ca va venir taper dans les caisses de ceux qui gagnent 3 fois moins, mais qui cotisent ..

Les artisans sont bien les derniers que je vais plaindre

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Olivier Variant le 11/10/2022 à 16:25

Les pauvres. Ils sa gavent un peu moins qu'avant et c'est la catastrophe.

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lyonaveczemmour le 11/10/2022 à 16:24

Ca cherche du migrant corvéable à souhait car ça refuse de payer un patriote pour faire le boulot. Les entreprises du batiment ne veulent surtout pas donner de l'emploi aux français.

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