" Casse du siècle" : les dernières révélations

" Casse du siècle" : les dernières révélations

Les enquêteurs avancent à pas de loup dans leur recherche du convoyeur-voleur de la Loomis. Après la découverte de 9,1 millions d'euros, sur les 11,6 millions de départ, dans un garage du 175 route de Vienne lundi, ce sont les dernières journées du fuyard qui sont passées au crible. Et si jusque là Tony Musulin semblait avoir monté le "coup" parfait, quelques impondérables sont venus contrarier son projet initial. A l'image du Kangoo de location, qui partait en fumée deux jours avant son forfait. Mais le fugitif a su s'adapter, et maintenir un voile d'opacité, même auprès de ses proches.

Le personnel de l'agence Car'Go de Villeurbanne résume assez bien la sensation que laisse Tony Musulin. "Charmant", puis, quelques jours avant le casse, plus "préoccupé", "fuyant". On le serait à moins... Car à remonter la piste du principal suspect dans l'affaire du "casse du siècle", les enquêteurs ont fait cette découverte. Tony Musulin louait depuis le 19 Octobre une Kangoo blanche, qu'il comptait utiliser pour le transport du butin. Mais la mauvais fortune en décidait autrement. Le 3 Novembre, soit 48h avant le casse, l'aile gauche de la voiture est noircie dans un incendie devant chez lui, rue Louis Braille à Villeurbanne. Tony Musulin va déposer plainte au commissariat. et l'agence de location de véhicule de Villeurbanne reçoit le duplicata. Obligé de louer un second véhicule, dont il a la jouissance jusqu'au 3 décembre, Tony Musulin multiplie les démarches, les signatures, et laisse des traces tangibles. Des contrariétés de dernière minute, qui ne l'ont pas pour autant détourné de son objectif initial. Cette anecdote résume assez bien le personnage, entre précaution et improvisation.

Insaisissable également dans ses activités. Quelques jours avant le forfait, Musulin vidait son compte bancaire, créditeur de 100 000 euros. Règne un certain flou sur l'origine de la coquette somme, et les enquêteurs s'efforcent de mettre à plat la douzaine de compte à son nom, ainsi que six prêts reçus de six banques différentes. Aussi, les activités de Tony Musulin sont multiples. Il est actionnaire de la société civile immobilière "Jacquemard", qui exploite l'immeuble du 16 rue Jacquemard à Romans-sur Isère. Un immeuble qui ne rapporte rien, puisque seul le rez de chaussée est louée à une commerçante de la ville. En parallèle, sa société de location de voiture de luxe sur Internet est intraçable et introuvable. Alors, qu'est ce qui explique le train de vie de Musulin, également propriétaire d'une Ferrarri achetée aux enchères pour 120 000 euros.

Tony Musulin, toujours introuvable, est potentiellement en possession de 2,5 millions d'euros.

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1 commentaire
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sam44 le 11/11/2009 à 20:17

bravo tony!!!jte tir un grand coup de chapeau!!!fait toi plaisir comme le font nos chefs d'etat,nos ministres,nos députés a craqué le pognon des contribuables pour leurs petits conforts personnel !!! bon courage et encore bravo

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