A savoir les Dîners des Sommets, festins organisés par le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, sur les deniers publics de la collectivité, avec des dizaines d’invités choyés.
Le Dîner des Sommets du 23 juin dernier, qui s’est déroulé avec 90 convives au château de la Chaize dans le Beaujolais, est celui qui a retenu l’attention de nos confrères puisqu’il aura coûté plus de 100 000 euros à la Région. Soit plus de 1100 euros par invité. Mais aucun n’a mis la main à la poche, c’est la collectivité qui a régalé.
Sur les 90 invités, Mediapart n’a cité que quelques noms, garantissant l’anonymat à ceux qui acceptaient de répondre et qui le réclamaient.
On sait donc que le propriétaire du château, Christophe Gruy accompagné de ses proches, était évidemment présent. Tout comme Alain Mérieux (BioMérieux), Olivier Ginon (GL Events), le tennisman Jo-Wilfried Tsonga, le skieur Alexis Pinturault mais aussi des "patrons de groupes de presse".
Outre Nicolas de Tavernost (groupe M6), le directeur général du Dauphiné Libéré Christophe Victor s’était également régalé en juin dernier d’un foie gras de canard aux douces épices ou encore d’un tournedos de volaille de Bresse sauce Albufera et son festival de gourmandises. Le dirigeant du quotidien évoquait même auprès de Mediapart un évènement "efficace" qui "a rapporté" à Auvergne-Rhône-Alpes.
Se sentant obligé de sortir du bois même si son nom n’était pas cité dans l’enquête, Pierre Fanneau, directeur général du Progrès, révèle ce samedi dans son journal qu’il a aussi ripaillé au château de la Chaize.
Et comme son collègue du groupe Ebra, il se justifie, estimant qu’il est "de (son) rôle de participer à des évènements réunissant les forces économiques de la région". Et jure n’avoir eu sur le moment aucune idée "des éléments financiers et budgétaires de l’opération".
La question de l’indépendance de la presse et essentiellement du Progrès vis-à-vis du pouvoir politique lyonnais a souvent été posée. Cet épisode, qui fait bondir en interne certains journalistes du journal, risque d’écorner un temps l’image des deux titres d'Ebra distribués en Auvergne-Rhône-Alpes.
Bravo et merci à Mediapart !
Signaler RépondreSans eux toutes ces magouilles financés par nos impôts seraient passés comme une lettre à la poste
Maintenant il faut que wauquiez rembourse. Et que toutes les dépenses d'argent publiques soient justifiés et rendus publique. Avec des contrôleurs de gestions indépendants et apolitiques
Et alors il est où le problème, pourquoi toujours vouloir chercher des poux dans la paille, quand le verdâtre balance notre pognon pour la pose des WC , vous faites pas tant de chichis ...
Signaler RépondreBen ! Voyons !
Signaler RépondreIl ne paye jamais une addition quand il mange ailleurs qu'au self inter-entreprise ou ne s'il pas se servir de ses tickets restos ?
Ou pas vu la différence de prestation avec les lieux qu'il fréquente habituellement ?
Oui ! Certain-es vivent sur une autre planète !!!
Bah non. Si demain Macron invite des journalistes à une sauterie à 1000 balles par tête de pipe, ils n'y vont pas. Si demain Doucet invite le Progrès en vacances dans le Gers, ils n'y vont pas. Period.
Signaler RépondreLe problème n'est pas l'organisateur.
Signaler RépondreLe problème est de savoir comment un élu ou un dirigeant d'entreprise déclare cette activité. S'il participe en cachette à cet événement, on peu effectivement le soupçonner.
S'il avertit son comité éthique, son conseil d'administration, sa hiérarchie en décrivant le but de cette manifestation, l’intérêt pour son entreprise ou sa collectivité etc .... alors il pourra être autorisé ou pas à s'y rendre. Mais ce n'est pas lui qui valide.
Comme toujours, c'est un problème de transparence.
Ben oui c'est ça. T'es invité tu y vas. Quel est le pb? Bien d 'accord avec vous...
Signaler RépondreC'est bizarre cet article.
Signaler RépondreIl est invité, il y va.
Une fois sur place, il va pas partir au milieu du repas parce qu'on y mange trop bien quand même non? Ou demander combien ça coute pour voir s'il peut régler la note?
Le problème, c'est l'organisateur.
Je comprends que vous n'avez pas compris le sens ;-)
Signaler RépondreÉlever le débat n'est pas à la portée de tous..
Signaler RépondreC'est certain, que tous les salariés qui ont travaillé et ont touché un salaire pour cet événement, sont des riches.
Signaler RépondreVous avez une vison très réductrice de la situation cher ami !
Le petit fanboy à Wauquiez qui essaie de changer de sujet!! Ridicule!!!
Signaler RépondreLe pouvoir n'aime pas les journalistes, ceux qui râlent vont tous être catalogués et certainement avoir des retours de leur hiérarchie qui ne risquent pas d'être tendres.
Signaler RépondreA moins avis cette orgie à quand même été un peu utile pour la région, du moins pour les riches ;-)
0 / 20.
Signaler Répondre"Hors sujet complet de l'élève du fond de la classe. Doit se resaisir."
La France et la région Auvergne Rhône-Alpes sont tétanisées par les "distractions" organisées par la CGT de Messieurs Martinez et Laurent Wauquiez. Mais les dirigeants, les habitants, décideurs de tout poil devraient regarder un peu plus haut, un peu plus à l'Est et observer ce qui se passe à Pékin. En effet, Xi Jinping, deuxième grand timonier rouge vif depuis Mao, qui a mis en place la surveillance millimétrée de 1. 4 milliard de Chinois, s'apprête à se faire élire dirigeant à vie de ce qui n'est encore que la deuxième puissance mondiale; la première en 2049? Il n'est pas inintéressant de regarder ce qui se passe ailleurs dans le monde, avec une perspective possible de l'annexion de la démocratique Taïwan par l'ogre chinois. Je ne sais pas si Xi lit LyonMag et le Progrès. Si c'est le cas, il doit bien rigoler de voir notre malheureux pays empêtré dans ses luttes picrocholines. L'avenir du monde se joue sans doute en dehors des stations services.
Signaler RépondreEh oui, la collusion journalistes - pouvoirs divers n'est plus à prouver, elle est encore documentée ici.
Signaler RépondreEnfin, Monsieur Le Directeur - faudrait quand même pas exagérer sur le commentaire : "réunissant les forces économiques de la Région...".
Signaler RépondrePour la presse dite de labeur, ce n'est quand même pas dans cette belle activité que le Trésor Public comble régulièrement ses (nos) déficits nationaux et locaux. A savoir :
- Une TVA à taux réduit.
- Exonération partielle voir totale de la Contribution Economique des Entreprises (ex T.Professionnelle).
- Déficits récurrents des grands groupes de presse. I.S plouf !
A économique nous rajouterons le mot social. C'est justifié pour nos campagnes.
Et comme Le Progrès, c'est encore (dans les vielles têtes...) - novembre 1942... On absout
encore une fois son présent Directeur.